les Salauds dorment en paix (Akira Kurosawa – 1960)

Lors de ma précédente critique sur Entre le Ciel et l’Enfer j’avais émis l’hypothèse qu’il s’agissait du film de Kurosawa ayant la fin la plus sombre, mais c’était sans compter sur les Salauds dorment en paix, film vu il y a bien longtemps et dont j’avais oublié le sombre dénouement.… Lire la suite…

Entre le Ciel et l’Enfer (Akira Kurosawa – 1963)

 A l’époque où j’ai vu Entre le Ciel et l’Enfer, mon image de Kurosawa était une image bien arrêtée, composée exclusivement de samouraïs, de ronins et autres shoguns. Autant dire que j’étais alors loin du compte et c’est un peu stupéfait en voyant ce film que je compris que, non,… Lire la suite…

Le Duel Silencieux (Akira Kurosawa – 1949)

Pas le plus connu, ni le meilleur de Kurosawa. Mais un Kurosawa quand même. Et de surcroit avec Toshiro Mifune et Takashi Shimura. Cela ne se refuse pas donc, d’autant que pour sortir Mifune des rôles de gangsters, Kurosawa le choisit pour lui faire jouer celui d’un médecin qui, durant… Lire la suite…

Les Sept Samouraïs (Akira Kurosawa – 1954)

Parmi les multiples critères qui font d’un classique un chef d’œuvre absolu du 7ème art, je vois ceux-ci : une capacité à émerveiller le spectateur à chaque visionnage, une capacité à livrer à chaque fois des détails qui en accentue la richesse, une capacité à se bonifier non pas en fonction… Lire la suite…

Sayonara (Joshua Logan – 1957)

  Que j’aime ces vieilleries d’Hollywood technicolorisées ! Et que j’aime ces représentations d’un Japon de carte postale, très cliché mais en même temps avec un effort pour restituer un Japon un peu plus populaire et réaliste.  Et quand par-dessus le marché on a plus ce type en guise de personnage principal :… Lire la suite…

La Forêt Pétrifiée (Masahiro shinoda – 1973)

Que l’on ne s’y trompe pas, la photo sexy en haut est juste là pour attirer le chaland. Car s’il est bien question dans la Forêt Pétrifiée de tétons dressés, d’étreintes lascives et de gémissements humides, il est tout aussi question – et très rapidement – de mère possessive, d’empoisonnement, de… Lire la suite…

Tora san 25 : Torajirō Haibisukasu no Hana (Yoji Yamada – 1980)

Soyons clair : un blog sur le Japon qu’évoque pas à un moment Tora san n’est pas un vrai blog sur le Japon. Et si je me laissais emporter par les deux apéros que j’ai dans le pif, j’irais même jusqu’à dire qu’un blog parlant de ciné jap’ ne faisant… Lire la suite…

Yoshiwara (Max Ophüls – 1937)

Le Japon. Max Ophüls. A priori, tout devrait bien se passer entre ces deux-là. Surtout lorsque l’on vient de s’enquiller, comme je viens de le faire cette semaine, la Ronde, le Plaisir, Madame de… et Lola Montès. Après s’être fait des délices de la contemplation des quatre ultimes chef-d’oeuvre d’Ophuls,… Lire la suite…

The Geisha Boy (Jerry Lewis et Frank Tashlin – 1958)

Pas toujours évident d’être in ze mood pour regarder de nos jours un film de Jerry Lewis. Un peu comme avec les mauvais de Funès (ceux tablant sur les exagérations grimacières de l’acteur), l’outrance du comique peut tendre à avoir un effet inversement proportionnel sur les zygomatiques du spectateurs. Ça… Lire la suite…

Le Barbare et la Geisha (John Huston – 1958)

Réfractaires à John Wayne, attendez avant de passer votre chemin sans prendre la peine de découvrir de quoi il s’agit ! Car après plusieurs films universitaires intéressants mais un peu prises de tête, j’ai décidé de m’aérer les neurones avec du bon vieux cinemascope made in Hollywood. Et mon dévolu ne… Lire la suite…

Ken (Kenji Misumi – 1964)

À première vue, Ken (le Sabre), l’ultime film de la trilogie du sabre de Kenji Misumi, c’est un peu « cherchez l’intrus » : noir et blanc, époque contemporaine (un « gendai-geki » donc), les kendoka remplacent les samouraïs : le premier mouvement du spectateur est de se dire que ce choix est tout de même… Lire la suite…