Le Japon plus fort que le COVID

Allez, quittons l’apéro méditatif à contempler la vue de tuiles charentaises pour rédiger un nouvel article.

Oui, je sais, évoquer le COVID dans un titre à l’heure actuelle est franchement has been. Mais difficile de faire autrement du fait des imminentes retrouvailles qui nous attendent avec la belle-famille japonaise qui normalement eût dû nous accueillir l’été 2020 (deux ans après le précédent séjour, au moment de la coupe du monde) et qui finalement, deux ans plus tard, n’a toujours pu nous voir radiner chez eux, à Miyazaki. 

La faute au COVID donc, qui ne donnait pas franchement envie de se cogner deux semaines de quarantaine au Japon avant de retrouver la maison belle-parentale. Mais la faute aussi à un sinistre survenu à notre maison et, à cheval entre cette année et la précédente, la vente de ladite maison associée à l’achat d’une nouvelle (j’en ai parlé ici), plus grande et plus tranquille. J’étais pourtant assez chaud pour envoyer mes miches au Japon cet été, Olrik jr et Olrik the 3rd itou, mais Madame a décrété que ce n’était peut-être pas le meilleur moment, mieux valait d’abord digérer l’emménagement. Elle n’avait pas tout à fait tort et pis, de toute façon, quand j’ai commencé à zyeuter les prix des billets, c’était trop tard, les prix avaient déjà rejoint la constellation du lémurien. 

Le prochain séjour était donc repoussé à l’été 2023.

Déception, tristesse, consternation.

Sauf que les beaux-parents, à la retraite depuis deux ans, n’en pouvant plus de ne pas revoir leurs petits-enfants (surtout qu’en quatre ans, ça grandit vite ces machins-là), redoutant de casser leur pipe avant notre retour à Miyazaki, ont décidé de faire le voyage en France pour la Toussaint.

Normalement, tout homme normalement constitué devrait regarder avec inquiétude la perspective d’avoir à accueillir et promener quinze jours durant sa belle-famille. Sauf que, voilà, ayant obtenu cette année un congé formation afin de préparer tranquillou, at home, un concours qui me permettrait de me faire des 睾丸 en or si je le réussis, je vais moins chercher à garder jalousement les deux semaines de vacances pour me ressourcer. Et puis, tout simplement, j’ai assez hâte de les revoir, moi, de retrouver leurs trombines et d’entendre le son de leurs voix. D’autant que cela va faire des vacances linguistiques appréciables pour les kids. Et pour moi ? Sans doute aussi, même si mon cerveau est quelque peu pris d’assaut par nombre d’informations pour le concours et qu’il n’aura que peu de secteurs à libérer pour travailler le nihongo. Après, on peut compter sur beau-papa pour trouver un terrain d’entente linguistique avec le seul langage universel : celui de la pichte ! Sachant qu’il devrait me ramener plein de bouteilles pour renouveler mon stock et qu’il vient avec la ferme intention de découvrir plein de vins rouges, j’ai accentué depuis quelque temps la cadence des footings afin d’être fit pour le 100m alcool fort et le 800m vin rouge. Et comme cela risque de s’accompagner de force charcutaille bien de chez nous pour lui faire oublier les vilains saucissons industriels que l’on a au Japon, et que je compte faire sonner mon Jaz chaque matin à six heures afin de dégager du temps d’étude pour le concours, ouais, j’ai intérêt à m’inspirer de ça :

Voilà pour les quinze jours à venir, donc.

Concernant la suite pour Bulles de Japon, c’est toujours le même problème : la flamme est présente mais reste en veille du fait de mes activités d’écriture pour ceci. Reste que, avec ma salle dédiée au home cinema qui commence à prendre forme, il s’en faudrait de peu pour que je ponde de nouveau des critiques ciné deux fois par semaine. Bon, là, je me remate The Wire, mais dès que le marathon sera fini, il n’est pas impossible que je dispense quelques avis éclairés (faisons foin de la modestie) sur de rares pellicules du soleil levant. Stay tuned.

Pour marque-pages : Permaliens.

3 Commentaires

  1. Bon courage et bonne chance (il en faut toujours un peu pour les oraux) pour ce mystérieux concours. Ca doit être un A quintuple plus ou un A+ Bercy pour les 睾丸 en or, parce que de mon 60m² XIXème arrondissement après un A décroché en ministère de pauvres incorruptibles j’ai l’impression que le concours ça eut payé son gaïjin rond de cuir, mais qu’à l’ère de sobriété MMXXII. À vot’ bon coeur pour de prochaines bulles.

  2. bonnes libations en bonne compagnie alors !

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