(the DC Archives) Les dessous du tennis féminin japanisthanais

 

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L’ami Nishikori s’en est allé en quart, mais Nadal s’est fait éjecté par Djoko, voilà donc de quoi laisser enfin espérer autre chose qu’une finale moisie cousue de fil blanc avec à la fin une victoire de l’ibère infernal (même si Djokovic paraît imbattable, je ne m’inquiète pas pour la deuxième partie de son match contre Murray). Selon toute vraisemblance on devrait voir le Serbe l’emporter dimanche contre Wawrinka avec une victoire en trois sets secs (pronostic confirmé au bigophone par Philippe Omar Troussier). Et en attendant de vérifier cela, replongeons-nous dans un article journalistique de haute volée sur le tennis féminin, article pour lequel le pourcentage en approximations était aussi fort que le nombre de défaites de tout joueur français contre un adversaire du top 5 !

(article paru sur Drink Cold le 6 juin 2010)

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Une grande enquête racoleuse sérieuse signée Olrik

Roland Garros est sur le point de s’achever et, une nouvelle fois, je ne peux m’empêcher de me poser cette question : mais que foutent les Japonais bon sang de bois ? Où sont-ils ? Pourquoi se sentent-ils obligés d’imiter les Français en disparaissant dès les premiers tours ? Hier, la petite Italienne a gagné, elle ! Et j’ai cru comprendre que le tennis féminin italien, habituellement, c’était pas ça. Certes, Kimiko Date Krumm a quelque peu humilié Dinara Safina. Mais, lorsque l’on sait que cette Japonaise est âgée de 39 ans, y a-t-il de quoi pavoiser ? Que glandent les jeunes générations ? D’où vient cette médiocrité des Japonais en tennis ? Pourquoi Jiro Sato, peut-être le seul tennisman japonais valable, s’est-il suicidé en 1933 ? Pourquoi, enfin, ai-je entrepris un article sur le tennis alors que je n’y connais rien ? Toutes les réponses à ces questions qui, je l’espère, vous sonnent plus fort que les poings de Joe Yabuki, vous les trouverez en lisant ce qui suit.

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Enquête pour laquelle, armé de mon vieux Nikon D70, je suis allé au contact des meilleures joueuses.

Pour bien saisir l’étendue du désastre, faisons un petit tour d’horizon du tennis féminin japanisthanais. Ah ! Jiro Sato excepté, je ne parlerai ici que du tennis en jupette. Cela vient du résultat de ce petit sondage que j’ai sagement commandé à Ipsos afin de savoir si ça valait le coup que je parle des jambes poilues :

1)      Souhaitez-vous qu’Olrik, dans son prochain article sur le tennis pour Drink Cold, mette l’accent sur :

–         Le tennis masculin : 1%

–         Le tennis féminin : 99%

2)      Dans cet article, souhaitez-vous voir des photo de tenniswomen aux seins nus ?

–         Oui : 100%

–         Non : 0%

Croyez-bien que j’ai été le premier navré devant le résultat de ce sondage. Quel rude travail que cela a été cette quête de photographies pour l’article! Toutes ces jupettes virevoltantes, ces culottes blanches seulement maculées ici et là de quelques gouttes de sueur, ces poitrines effroyablement bondissantes au moment d’aller chercher un amorti au ras du filet ! Plus d’une fois le cœur m’a manqué, j’ai failli lâché l’affaire, n’eût été mon inoxydable envie de vous faire partager la découverte que je fis un jour dans un vide-grenier à Himeji. Mais chut ! c’est pour plus tard.

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Pour l’instant, contentez-vous de cela. Et han ! méga swing dans la vue, bande de dégeulasses !

Commençons donc ce petit panorama, panorama qui n’est qu’un échantillon. Pas la peine de venir me les briser en me disant « Hé ! Olrik ! t’es qu’une crêpe, t’as oublié machine et trucmuche ! ». OK, on est à la buvette mais vous n’allez pas vous abaisser à jouer la même partition que ceux qui répandent leur couennerie chez Yahoo! sport ? Je sais pertinemment qu’il en manque, et certaines assez bien classées. Mais croyez-moi, cela ne changera pas grand-chose à l’affaire car finalement, si l’on réfléchit bien, les plus grandes joueuses japonaises vous les trouverez plutôt ici :

Séquence nostalgie pour Emi peut-être ?

Allez, arrêtons le blabla,  zou d’la route c’est parti :

#10 : Nana Sato, dit « Gorge Fraîche »

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Coup spécial : la vodka martini.

Nana Sato a toujours préféré boire frais plutôt que de gagner des tournois. Elle a bien eu raison. Mais pour le classement, c’est la cata : 214è (en simple) et 124è (en double). Et oui Nana, il ne suffit pas d’arborer la même coupe que Jimmy Connors, le sourire de Poncherello dans CHIPs et un splendide survet’ à rayures pour briller dans ce sport. Pour l’anecdote, cette photo a été prise en 1974 au tournoi « Colgate » de Sidney. Ça ne s’invente pas.

#9 : Misaki Doi, dit « la grenouille »

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Coup spécial : le coup de la raquette qui coasse

On raconte que Misaki aurait été mordue dans son enfance par une grenouille radioactive. D’où ces formidables bonds de batracien pour aller pécho des coups normalement irrattrapables pour le commun des mortels. Malgré cela, son meilleur classement est sans appel :  194è (en simple) et 308è (en double). Détail curieux : ses victoires avaient essentiellement lieu en temps de légère pluie.

#8 :  Seiko Okamoto, dit « la Panthère Rose famélique »

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Coup spécial : le « Luffy reverse »

Enfant battue, Seiko n’a été nourrie qu’avec des nouilles déshydratées. Ah ! sèches les nouilles, ses parents n’étant pas du genre à lui faire le moindre cadeau. Malgré ce handicap, elle a pu développer un jeu consistant, plus en tout cas que la nourriture de son enfance. Par contre, en ce qui concerne sa participation dans un tournoi du grand chelem, il y a bien disette puisqu’elle elle n’a jamais accédé à une phase finale. Meilleur classement :178è (en simple) et 123è (en double).

#7 : Rika Fujiwara, dit « la sœur bâtarde d’Erika »

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Coup spécial : le smash à deux mains

Sœur jumelle méconnue de l’actrice d’AV Erika Fujiwara. La nature a ici mal fait les choses : Erika a récupéré pour elle la beauté tandis que sa sœur a hérité de la force d’un homme. Elle participe de temps à autre à des tournois de bras de fer à Las Végas pour compenser ses performances irrégulières en tennis (84è en simple, 13è en double)

#6 : Kazuko Sawamatsu, dit « cuisseaux de plomb »

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Coup spécial : le reflet de verre de lunette dans la gueule

Attention, victoire en grand chelem ! Koâ ? en simple ? Allons calmez-vous, c’est en double, à Wimbledon en 1975, avec sa compatriote Ann Kiyomura. En simple, sa meilleure performance dans un tournoi du grand chelem est demi-finaliste à l’Open d’Australie en 1973. Clairement, on monte ici d’un cran.

#5 : Aiko Nakamura dit « la Française »

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Coup spécial : aucun

Le syndrome français a frappé ! Mariée à un obscur tennisman de nos contrées, la scoumoune a tout de suite frappé la carrière de cette joueuse pourtant prometteuse à ses débuts. Blessures à répétition, mauvais coach, disputes avec d’autres athlètes, interviews pour Stade 2 par Robert Chapatte, tous ces coups durs ont fait que la jeune Aiko n’a jamais réellement percé. Meilleur classement : 47è (en simple) et 64è (en double)

#4 : Ayumi Morita, dit « Wanted »

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Coup spécial : la balle en face des trous

Entre deux rails de coke, Ayumi parvient à taquiner la balle et à progresser dans le classement (64è en simple et 65è en double). Mais Dieu que c’est dur !

#3 : Akiko Morigami, dit « la bonnasse »

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Coup spécial : la  raquette érectile

Devinez quoi ? Akiko a remporté un seul titre en simple en battant qui d’après vous, hmm ? Une française bien sûr (Marion Bartoli). À part ce fait d’armes, ce petit lot n’a pas pu faire mieux que 41è en simple. Ajoutons qu’à chacune de ses prestations, une horde d’otakus braquent leurs objectifs sur sa jupette au moment du service.

#2 : Kimiko Date Krumm, dit « Yubaba »

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Coup spécial : le « tiens-dans-ta-gueule »

On commence à atteindre le haut du panier là. Mariée à un Allemand qui n’est autre que le cousin de Stefan Widhoelz, Kimiko la vétérante est parvenue à atteindre laplace en simple et la 33è en double. Mais, une fois encore, pas de victoire dans un tournoi majeur.

#1 : Ai Sugiyama, dit «Cruella»

Japan's Ai Sugiyama returns a ball to Spain's Arantxa Parra Santonja during their second round match in the 2009 Wimbledon tennis championships at the All England Club on June 24, 2009. The event, the third Grand Slam tournament of 2009, runs from June 22  to  July  5, 2009. AFP PHOTO / CARL DE SOUZA (Photo credit should read CARL DE SOUZA/AFP/Getty Images)

Coup spécial : le désanusseur à deux mains.

Sans aucun doute la plus grande joueuse japonaise puisqu’elle a pu être n°1 mondiale en double féminin (trois victoires en grand chelem). En simple, son meilleur classement est . Elle a par ailleurs participé à 62 participations consécutives à des tournois du grand chelem, record absolu.

Et… c’est tout. Mieux qu’Ai Sugiyama, y’a pas. Et c’est pas faute d’avoir un nombre de joueurs important. Dès lors, comment expliquer ce manque de résultat ? Mon enquête sur le terrain m’a amené 5 grandes explications. Je les ai envoyées à Tennis magazine, z’ont bien dû l’avoir in ze bab, à la rédac’ !

Raison n°1 : les godiches sans caractère qui imitent trop souvent leurs idoles

Qu’une idole s’habille en joueuse de tennis et immédiatement des moutons de Panurge suivent le mouvement. On frétille d’aise devant son miroir, on s’inscrit même à un club, on fait quelques entraînements… puis on s’arrête parce que le tennis, c’est dur quand même, qu’est-ce qu’on transpire les copines ! Et comme la nouvelle idoru du moment apparaît dans son dernier clip habillée en éboueuse, à quoi bon continuer ?

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Onyanko Club, ce groupe d’ildols bien connu de nos services, est en grande partie responsable dela médiocrité plus que sensible du tennis japonais durant les années 80.

Dès lors, on se retrouve avec ça sur un un court :

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Mais où se trouve la rage de vaincre putain de bordel de merde?

Raison n°2 : une moyenne d’âge trop élevée

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Un club comme un autre : celui de Takatsuki, petite ville située entre Osaka et Kyoto. Moyenne d’âge : 42 ans ! En gros, une jolie minette de 20 ans pour trois obasan. Guère enthousiasmant pour les sponsors. Du coup, peu de moyens, peu d’éclairage médiatique, et peu de nouvelles vocations.

Raison n°3 : des entraînement perturbés par ces enfoirés de photographes de tosatsu

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Au Japon, il est courant de voir des collégiennes ou des lycéennes monter des escaliers avec une main derrière, plaquée sur la jupette, cela pour empêcher des photographes pervers de prendre des photos de leur culotte. Il en va de même lors des entraînements de tennis. Les joueuses passent peut-être plus de temps à courir après ces malades pour leur fracasser la dentition à coups de revers à deux mains qu’à courir après la balle.

Raison n°4 : des entraînements à la mordsmoil’

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– Aya, écoute, y’a le prof qui nous appelle!

– Quel con!

– Hi hi hi!

Nous sommes ici au club de Takayama.

Durée d’un entraînement : 2 heures.

Temps consacré à l’échauffement : 15 minutes

Temps consacré au tennis : 15 minutes

Temps consacré à Dragon Quest XIV : 1 heure

Temps consacré à la douche : 30 minutes (pourquoi autant de temps ? Ça vous le découvrirez bientôt)

Raison n°5 : des training camp à la mordsmoil’

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Corollaire de la précédente. Il s’agit ici d’une joueuse professionnelle qui a assuré à son entraîneur qu’elle partait à Miyazaki pour camp d’entraînement de la mort. Elle y a fait la connaissance du beau Jun Tsugawa qui lui a monté au filet avec un peu trop de vigueur et la belle a accouché neuf mois plus tard d’une petite Midori, l’obligeant à arrêter sa carrière. CQFD.

Mais au-delà de toutes ces raisons qui s’imposent avec la force de l’évidence, il en est un autre, moins avouable, qui pourrait être expliquer cette étrange phrase de Riton durant un entraînement :

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Moi, les joueuses japonaises, je leur mets le paquet ! Oh ! Oh ! Oh !

De quoi s’agit-il ? Il faut vous dire ici que c’est une idée qui me taraude depuis que je suis tombé sur un certain ouvrage en revenant d’une visite au château d’Himeji. Alors que je remontais tranquillement l’Ôtemae dori, la tête pleine de belles images, je vis quelques quidams regroupés dans ce qui semblait être un vide-grenier.

brocanteEn route Milou! Allons voir s’il n’y a pas un cadeau pour le capitaine!

Je m’approchai, curieux de voir à quoi pouvaient ressembler des âcries japonais. Rien de bien méchant en fait. Je trouvai même une vieille figurine de Captain Future (oui, notre Capitaine Flam) que j’achetai pour quelques yens. Je m’apprêtais à reprendre le chemin de la gare lorsque des couleurs attirèrent mon esprit malsain. Il s’agissait de la couverture d’un vieux numéro d’Heibon Punch :

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Il se trouvait en haut d’une pile de livres. Comme aimanté, mon radar à bidules libidineux fonctionnant à plein régime, je m’approchai illico de cette pile qui avait un je ne sais quoi d’intéressant.  Je n’étais pas en retard de toute façon pour prendre mon train. Je saisis le livre, l’ouvris avec détermination, et là! je vis…

Suite la semaine prochaine…

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