Shokuzai (Kiyoshi Kurosawa – 2012) 1/5

Ou je me trompe, ou la récente rétro Kurosawa à la Cinémathèque a mis de côté Shokuzai. C’est bien dommage car depuis 2008, date de la sortie du sublime Tokyo Sonata, l’auteur, pourtant prolixe, s’est tu. Et c’est avec curiosité que l’on attendait ce retour à la réalisation avec non pas un nouveau film mais une incursion dans le monde sirupeux du drama. Le résultat, sans être à la hauteur de ses films, reste tout à fait convaincant et apporte une nouvelle pierre intéressante à son oeuvre. Prêt à plonger dans une sombre histoire de fillette violée et assassinée ? Alors on y va…

Le drama est on ne peut plus simple dans sa structure : 5 personnage, 5 épisodes, et c’est fini.

La petite fille en haut, Emiri, débarque en pleine année dans une nouvelle école. Très vite, la fillette se fait quatre amies :

Mais très vite aussi, elle meurt. A cause de ce type :

On ne verra pas son visage. Devant soi-disant réparer un ventilateur dans le gymnase de son école, il y attirera Emiri, la violera et la tuera. Les quatre autres fillettes ont vu son visage mais, un brin traumatisées, elles seront incapables de donner le moindre élément signifiant pour aider la police. Cela, Asako, la mère d’Emiri (jouée par une Kyoko Koizumi glaçante de dureté et de détermination) ne l’encaissera pas. Lors d’un goûter pour commémorer l’anniversaire de la disparition d’Emiri, elle leur dira qu’elle ne leur pardonnera pas tant qu’elles ne l’aideront pas à trouver et châtier le coupable. Et si elles n’y parviennent pas, eh bien elle devront payer, expier (shokuzai signifiant « expiation »).

Twin Peaks Kurosawa’s style

Puis quinze années passeront, années durant lesquelles chacune aura puirsuivi sa vie avec plus ou moins de succès. Mais aussi, surtout avec un traumatisme matriciel dû au terrible fait divers et qui aura conditionné leur existence. La première partie du drama pourrait être intitulée « portraits de 4 femmes ». Il s’agit des quatre premiers épisodes, épisodes qui donnent chacun à voir la vie de Sae, Maki, Akiko et Yuka. Ce sont des épisodes quasiment interchangeables, des mini-films qui rappellent à chaque fois le fait divers et qui se terminent à une conclusion qui peut donner autant l’impression d’avoir vu un moyen métrage qu’un épisode d’une série. Avec à chaque fois une certaine variété dans l’approche thématique, chaque jeune femme étant rongée par un mal bien particulier.

Ce chiffre quatre m’a fait penser à Tokyo Sonata. Dans ce film, Kurosawa faisait le portrait de quatre personnages au sein d’une même famille. Ici, ce sont quatre personnages à la fois issus de familles différentes et appertenant à une même famille, celle des proche de la famille. Par ailleurs, ce sont des personnages eux aussi plus ou moins déglingués. Enfin « déglingués », disons plutôt inadaptés, insatisfaits du fait d’un monde aliéné et fantômatique :

Plan que l’on pourrait croire venir tout droit de Kairo

Tout comme dans Tokyo Sonata, notamment quand on a en tête le personnage du père de famille joué par Teruyuki Kagawa (que l’on retrouve dans Shokuzai), les personnages sont victimes d’un réel qui leur impose une fuite. Devant l’insupportable (ici non pas un licenciement mais le meurtre d’une amie), les quatre personnages vont essayer de trouver une solution pour rendre leur existence vivable et surmonter le traumatisme.

Cet article est le premier d’une série de cinq qui proposeront un rapide résumé de chaque épisode (sans spoil, n’ayez crainte) et quelques pistes interprétatives, un de ces vagabondages thématiques dont j’use régulièrement et qui, j’espère, donnera l’envie de vous mater cet excellent drama. 1ère étape :

Sae, French Doll

Le traumatisme de la première des quatre fillettes est lié à cette scène :

 Quand les quatre fillettes découvrirent dans le gymnase que ça s’était mal passé pour Emiri, elles se répartirent aussitôt entre elles les tâches pour tenter de lui venir en aide. Pendant que ses camarades partaient pour prévenir des secours, Sae avait pour mission de surveiller Emily dans le gymnase. Rude épreuve, d’autant que Kurosawa est passé maître dans l’art de donner une impression de présence dans un lieu vide. Terrorisée, Sae ne s’en remettra jamais : elle n’aura jamais ses règles, figée à jamais dans un état de poupée qui refuse de grandir et qui n’aura probablement jamais de relations avec des hommes. Lors d’une scène, alors qu’elle rentre chez elle, elle tombe sur deux salarymen bien éméchés qui tente de l’alpaguer. Pas bien méchant mais sa fuite apeurée montre combien la perception des hommes semble chez elle dénoter la terreur d’avoir à faire à un violeur/meurtrier. Ajoutons à cela qu’elle est infirmière :

L’imagé, très désaturée, donne évidemment l’impression d’un univers clinique et comme vidé de toute vie. Qu’un beau brin de fille tel que Yu Aoi soit solitaire à ce point fait tout de même un peu de peine, et l’on est finalement satisfait d’apprendre que Sae va se rendre, bien malgré elle, à un omiai (rencontre arrangée entre deux personnes cherchant à se marier) pour y rencontrer un jeune homme bien sous tout rapport :

L’image est un peu plus saturée mais que l’on ne s’y trompe pas : le futur couple, malgré des dehors séduisants, sera voué à être aussi aseptisé et faussement chaleureux que le décor de ce restaurant. Il n’en va pas autrement de l’appartement du jeune homme :

Pas de poussière, de toiles d’araignée et encore moins de trace de doigt sur l’inox immaculé de la cuisine : tout semble sorti tout droit de cartons en provenance d’Ikéa. Malgré cela, Sae est heureuse, vautrée dans cette désespérante propreté :

C’est que cet état est la garantie pour elle de gagner sur les deux tableaux : d’un côté elle préserve sa pureté de poupée, de l’autre elle se plie à la pression des exigences sociales. Enfin on finira de la barber avec l’urgence de se marier quand on a son âge ! Cerise sur le gâteau : son mari est indifférent à la sexualité, pas de problème donc pour cette physiologie de petite fille qu’elle entend préserver. Reste que cette position sur le parquet fait écho à une autre :

Celle d’Emiri

La fillette fut souillée à un âge où on ne doit pas l’être. La grande petite fille a quant à elle atteint un âge où cela fait normalement belle lurette que l’on a perdu son pucelage. Dans les deux cas, la situation est sinistre, à des degrés divers bien sûr, mais sinistre. D’autant que le mari de Sae avoue avoir en sa possession cet objet :

Une poupée française vêtue des mêmes vêtements dont il a revêtu Sae, et à laquelle il explique que c’est la même poupée qui fut volée à la famille de Sae il y a quinze ans, le jour même de la disparition d’Emiri. Cette confession opère alors un retournement en faisant revenir au bon souvenir de Sae son passé. Elle comprend surtout l’artificialité de sa volonté de rester une poupée. Elle n’est pas une femme, une épouse, mais ni plus ni moins qu’un objet aux yeux d’un mari qui ne voit sans doute en sa compagne qu’une version de chair de son mobilier sans éraflure :

« Ce soir, chouette programme, je regarde ma femme. »

Le mari ne semble trouver un but existentiel qu’à travers un besoin de posséder et de maîtriser : voiture, appart’ chic, mobilier et femme. C’est le matérialisme fait religion. En cela, ce premier épisode est le plus glaçant sur le plan visuel. L’absence d’émotion et le vide sont omniprésents, chacun semblant muré dans son propre univers, insouciant des autres :

D’emblée, pour ceux qui douterait de la capacité de Kurosawa à exploiter sa stylistique dans un drama, l’épisode les rassure en leur montrant combien ils sont en terrain connu. La silhouette filiforme et les bras ballants évoquent tout de suite les multiples fantômes féminins qui hantent ses films. Un de plus, sauf que celui-ci est bien vivant.

Non, la pureté n’est finalement pas la solution et Sae verra son corps réagir peu à peu devant ce vide. Et ses sentiments, aussi, devant certaines paroles égoïstes et injustes de son mari. Ce sera d’ailleurs le dénouement de l’épisode, dénouement qui, conjugué aux retrouvailles de Sae avec la mère d’Emiri, donnera la pleine mesure au titre du drama. La quête pour retrouver le meurtrier d’Emiri est encore loin d’être achevée.

***

Des cinq épisodes, le premier est de très loin le plus sobre, le plus lent, le plus glacé. Baignant dans une photographie aux tonalités froides et délavées, le spectateur y découvre une humanité vide, incapable de ressentir des sentiments. Ou du moins, si sentiments il y a, ce sont des sentiments à l’origine suspecte. Le mari est heureux parce qu’il a un nouveau jouet, l’épouse est heureuse parce qu’elle peut préserver se virginité de poupée. Un plan en dira long sur la fausse complicité du couple :

Ils jouent. A quoi ? Au solitaire à deux. 

D’emblée, Shokuzai frappe par la maîtrise de l’esthétique (chaque plan est aux petits oignons) et l’originalié du propos de cette histoire de vengeance (1). Pour ceux qui, comme moi, seraient réfractaires aux dramas, on a justement pas l’impression d’être devant un drama. Et l’on pourrait dire la même chose aux réfractaires à Kiyoshi Kurosawa : on est face à un juste milieu qui permet de se plonger de manière « légère » dans l’univers du maître.

On est donc dans un entre-deux réussi, convaincant, qui ne donne pas l’impression d’avoir affaire à un Kurosawa light. Ou si on l’aperçoit comme tel (car après tout, on est tout de même loin de l’aridité d’un Charisma), on ne saurait lui en tenir rigueur tant ce voyage au cœur d’une affaire criminelle et de la psyché de ses protagonistes paraît passionnante et variée. Le prochain épisode confirmera cette bonne première impression…

(1) A ce sujet, précisons que l’histoire est une adaptation d’un roman de Kanae Minato, le même auteur à l’origine du récent Confessions de Tetsuya Nakashima. Une rumeur fantaisiste prétendait d’ailleurs à un moment que Shokuzai en était une sorte de prequel. Les deux oeuvres, mis à part le fait qu’on y trouve des personnages de mère voulant venger leur fillette assassinée, n’ont en fait aucun rapport.

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20 Commentaires

  1. Pfffiou, toujours aussi glacial le père Kurosawa. C’est dommage qu’il soit complètement passé de mode et que ses films soient à peine distribués. J’avais été fasciné par Cure, et encore plus par Kaïro, l’expérience de cinéma la plus inconfortable que j’ai faite dans une salle. Beaucoup aimé l’humour noir de son téléfilm antonionien sur le couple, Korei. Et malgré une familiarité avec ses autres films de fantôme, j’avais quand même marché à fond dans son histoire de momie au fond du lac dont j’ai oublié le nom. Tokyo Sonata était un changement bienvenu dans son traitement des choses, la scène finale reste inoubliable.
    Aller, Arte, un peu de bollocks, faut nous acheter cette série, ça à l’air glauque en diable. Les plans sont comme d’habitude chiadés sans donner dans l’esthétisme au vu des extraits choisis.
    Je me demande ce que Kurosawa aurait a dire sur Fukushima et la façon dont la catastrophe a été (mal ?) gérée.
    Merci pour cette série d’article (sans spoil qui plus est).

  2. Passé de mode ? Je sais pas, il me semble que ses films continuent malgré tout d’être distribués. Si tu prends sa filmo depuis Cure (qui est, je crois, son tout premier a voir été diffusé en France, que l’on m’arrête si je me trompe), la grande majorité de ses films ont été diffusés sur nos écrans et pour son dernier, Tokyo Sonata, il n’était pas trop dur de trouver un écran près de chez soi pour le voir. Et je ne parle pas de la rétro Kurosawa…
    Mais je vois ce que tu veux dire. C’est vrai qu’à la fin des 90’s j’avais l’impression d’un engouement pour le ciné japonais d’auteur. D’un coup, on a vu coup sur coup pas mal de films de Kurosawa (Cure, Licence to Live, Charisma, Kairo et Kourei) qui ont pu aussi donner cette impression de mode. Il faut dire aussi que son rythme de réalisation était à l’époque très dense.

    Je garde un souvenir amusé de Charisma. J’étais allé le voir avec un pote et un prof de fac. A la sortie du film, ce dernier n’a pu s’empêcher de pester contre la chose qu’on l’avait entraîné voir. La preuve pour lui que le cinéma était bien un art mineur 🙂

    Par contre, ses films érotiques, pas du tout ma came.

    Pour la momie au fond du lac, je crois que c’est Loft.

    Concernant Arte, ouais, ce serait foutrement une bonne idée d’acheter les droits.

  3. Oui, je faisais référence à cet engouement dans la fin des années 90, début des années 00 envers un certain cinéma d’auteur japonais, dans le sillage du triomphe de Kitano à Berlin. A l’époque tous les Kurosawa, ou presque étaient distribués assez raisonnablement. Et puis il y avait l’engouement pour l’horreur japonaise à la Ring, pour le meilleurs et le pire, avec les films de Miike qui trouvaient aussi un certain écho, notemment Audition. et puis je crois que la vague s’est un peu épuisée, même les films les plus barrés de Kitano au milieu des années 00 étaient assez mal distribués (sans parler des sorties DVD). Il aura fallu attendre Achilles et la Tortue pour renouer avec une certaine médiatisation. Je crois que la « mode » est passée du côté des films coréens, encore une fois pour le meilleurs (Boon-jong Ho) et le pire (no comment).

    Quant à Kurosawa, je me souviens que Loft était distribué sur 1 ou 2 salles à Paris seulement. Et j’ai une expérience un peu similaire, avec ma copine qui a piquée une crise à la sortie (cinéphile pourtant) !!

    • Sur le plan purement quantitatif, difficile de dire si cette impression qu’il y avait à l’époque plus de films asiatiques est une vue de l’esprit ou non. On voyait peut-être des choses très, très indépendantes, choses que l’on a peut-être moins de chances de voir maintenant.
      Tiens, le premier (ou peut-être deuxième, juste après Hana Bi, je sais plus) dans le style lent et contemplatif que j’ai pu voir :

      Ce qui était bien avec ce style de film, c’est qu’on avait l’assurance de se trouver peinard dans la salle.

  4. La rétro, je suis con, j’habite à 15 minutes de la Cinémathèque mais je n’y vais jamais… Grand couillon.

  5. Donc Kurosawa se met lui aussi à la mode américaine des réalisateurs de ciné qui font des séries (après Scorsese et autres). Et ma foi, j’ai rarement vu des gens s’en plaindre (et surtout pas Télérama).
    Ça donne bien envie donc, il me reste plus qu’à noter ça dans un coin pour quand je comprendrai correctement le japonais…

    • Ce serait bien si cette mode pouvait perdurer, ça donnerait plus d’intérêt au monde du drama qui me fait rarement palpiter.
      N’oublions pas Miike qui s’était déjà adonné au genre avec MPD-Psycho. Mais Shokuzai est nettement plus achevé.

      • Ah c’est clair que le drama japonais c’est pas de grande qualité en général…

        • Paradoxalement, il l’est si on le compare aux séries françaises. Indéniablement, il y a plus de moyens, tant financiers que techniques et artistiques. C’est dans le fond que ça foire et que ça ne soutient pas la comparaison avec les séries ricaines.

    • C’est moins une mode qu’une conséquence directe des difficultés à monter des projets au Japon, même quand le réalisateur s’appelle Kiyoshi Kurosawa.

      (maintenant, pas sûr qu’il faille compter sur Télérama pour s’intéresser à ce qu’il se fait hors actualité franco-française)

      • Bien sûr, disons juste que j’aimerais que cela devienne une mode si on doit se faire servir à chaque fois des dramas de cette qualité.
        Tiens, je n’ai pas trouvé l’info, peut-être que tu l’as : je me suis demandé quel pouvait être le budget de ce drama, juste pour comparer avec un film comme Tokyo Sonata qui lui avait coûté (selon IMDB) 2,5 millions de dollars.

  6. La Cinémathèque a voulu montrer cette série bien sûr, mais c’est la production qui a refusé, parce qu’elle préférait viser un grand festival…
    Voilà pourquoi Shokuzai n’y était pas montré!

  7. Merci pour cette précision. J’aurais plutôt parié pour une histoire de gros sous, de droits… étonnant de voir l’ambition de la production pour un objet télévisuel (le drama) pas forcément reconnu en dehors des frontières nipponnes. Vu la qualité de Shokuzai, ça peut s’y prêter mais enfin, une rétro à la Cinémathèque, quand même !

  8. Toujours pas vu la série mais ça sera bientôt le cas car elle sera diffusée en intégralité au Cinématographe de Nantes le 23 novembre, dans le cadre du festival des 3 Continents.
    D’après une source twitter, Kurosawa sera sur place pour la présenter.
    Si des lecteurs du blog habitent dans le coin…

  9. Merci pour l’info. Vérification faite, effectivement, Shokuzai est programmé (sous le titre anglais franchement laid « Penance »). Grosse programmation d’ailleurs :
    http://www.3continents.com/data/document/grille_f3c2012_bd.pdf
    Que ne suis-je à nouveau nantais pour revoir Millenium Mambo sur grand écran !

  10. Bon, enfin vu ce « premier épisode » de Shokuzai sur grand écran, soit les deux premiers de la série. Bon, ils se sont pas fait chier pour le montage, ils enquillent carrément les épisodes avec un noir entre les deux, on voit qu’il n’y a pas eu de moyen pour le porter au ciné. Mais l’important c’est qu’il soit visible. Le prologue est à la hauteur du meilleurs de K. Kurosawa, il n’a rien perdu de sa patte pour sortir du cadrage chiadé (mais pas esthétisant pour rien), c’est oppressant à souhait. Le premier épisode part bien, ou mal, c’est glacial, plombé, gris, froid, clinique. C’est vraiment la veine « Antonionienne à fantôme » du cinéaste qu’on retrouve là. Bon, vu la gueule du prétendant, on se dout qu’il va se passer des trucs pas communs pour la pauvre Sae. Ses rapports avec sa mère ne sont pas plus chaleureux d’ailleurs, scène assez terrible. Un petit peu longuet sur les bords sans que Kurosawa ne fasse vraiment monter l’angoisse, mais c’est déjà plutôt bien et ça donne envie de voir la suite.

  11. Cool qu tu aies pu le voir. J’imagine que les coupes par rapport à l’original ont dû être minimes. Je vais pas aller jusqu’à faire un article pour comparer les versions mais j’imagine que Kurosawa a fait l’économie des scènes d’exposition qui évoquent à chaque fois le crime originel.

    Les critiques que j’entends ici et là sont pour l’instant plutôt unanimes dans le positif. C’est plus marqué en tout cas que pour Land of Hope de Sono.

  12. Oui, y a juste un plan très court de l’enfance de chaque perso avant de partir 15 ans plus tard, histoire de bien savoir de qui on parle.

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