Lorsque je le vis à l’autre bout de la rue, je crus sur le coup qu’il s’agissait d’Achille Zavata sur un vélo.
« C’est curieux, pensai-je, n’est-il donc point mort ? »
Il s’agissait en fait d’un salary man japonais de taille fort respectable. Et il était bien vivant, de ma vie je n’ai vu filer aussi vite un homme sur un si petit vélo.
On ne remerciera jamais assez le salary man : englué dans le cirque encombré de sa carrière, il perpétue en même temps la tradition fragile de notre cirque. C’est un grand enfant finalement.