Au royaume des sushis, les adultes sont rois

(rappel pour ceux qui prennent le train en marche, il s’agit d’un journal rétrospectif une année jour pour jour après le voyage de 2016).

28 juillet :

Madame étant présente, j’ai dorénavant les ailes libres pour me balader seul, en vélo puis à pied, dans le centre de Miyazaki pour prendre des photos. J’emmène d’abord la meute se rafraîchir à la plage puis, quand arrivent 17 heures, c’est parti pour le trajet bien connu en vélo :


Le ciel est dégagé, le température pas trop caniculaire, allons-y plein pot !

Pas mal de photos ont été prise en une heure et demie ce jour-là. Parmi elles, publions aujourd’hui celle de cet énième chat de gouttière qui a pourtant su préserver un pelage blanc immaculé :

Nota : les habituels parapluies derrière pour protéger les chats des intempéries.

Et, pour rester dans la métaphore animalière du précédent article, cette autre féline qui eut la bonne idée de passer sous mes yeux, telle une apparition, seule et au milieu du réseau de bandes de passages piétons :

Clic !

Toujours très agréable de prendre des photos entre 17H et 18H. On respire un peu plus et avec l’heure de la sortie des bureaux, c’est l’assurance d’avoir un peu plus d’activité qu’en milieu d’après-midi. Dans mon fatras d’images j’ai aussi pas mal de vidéos. Faudra que j’essaye à un moment de faire un montage pour faire sentir l’ambiance.

29 juillet :

Journée importante. comme à chaque séjour au Japon, on fait toujours un voyage dans le voyage. Armés d’un Japan Rail Pass, on file en Shinkansen à Takatsuki (ville située à trente kilomètres de part et d’autre de Kyoto et d’Osaka, le rêve !) où nous accueille la chaleureuse famille de la cousine de Madame. Après un court trajet en taxi nous menant à la gare (trajet de dix minutes durant lequel Olrik the 3rd réussit l’exploit de piquer une ronflette, c’est dire le confort des taxis japonais). D’abord un tortillard jusqu’à Kagoshima, puis shinkansen jusqu’à Osaka (ou peut-être Kyoto, je ne me souviens plus), enfin re-tortillard pour Takatsuki. La première étape est toujours très agréable. D’abord parce que le début est l’occasion de prendre le petit-déjeuner en regardant le paysage. Le gros meron pan et la boisson chocolatée achetés en gare ont alors tout ce qu’il y a de plus doux. Mais le plaisir ne s’arrête pas là puisqu’après un petit somme pour digérer, on se réveille alors que l’on arrive à la baie de Kagoshima. Le train est à ce moment coincé entre les montagne et la mer, et double sans efforts les voitures se rendant en ville :

Et c’est l’occasion de choper entre deux tunnels et deux fils électriques le Sakurajima :

Puis c’est parti pour plusieurs heures de shinkansen durant lesquelles il fallut bien s’occuper :

Quelques sandwichs et un onigiri dans un petit bento composèrent un déjeuner frugal auquel s’ajouta le plaisir de siroter une kirin tout en regardant le paysage et en tapant un article avec du Akiko Yano dans les oreilles. On a connu depuis des voyages plus mouvementés.

Arrivés à Takatsuki, il était difficile de faire les malpolis en déposant nos affaire chez la cousine pour repartir aussi sec faire une balade à Osaka ou Kyoto. Du reste c’était le milieu de l’après-midi, ça ne valait plus vraiment le coup. En attendant un dîner en famille dans un kaitenzushi, petite promenade dans le quartier. Pas grand chose à faire, mais un minuscule square avec quelques balançoires et à proximité d’une rizière joliment éclairée par le soleil couchant permit de buller sans trop s’ennuyer.

En exclusivité, pour la première fois ce sur site, je vous offre une photo de la seule, l’unique, l’incomparable Madame Olrik ! Mon amour je t’aime.

18H30, c’était le moment de retrouver la famille de ma cousine, cette fois-ci au complet, le mari étant revenu du boulot, tout comme leur fillette et le fils cadet. Seul manquait l’aîné parti à un camp d’entraînement de foot. Au kaitenzushi nous retrouvâmes l’oncle et la tante de Madame qui avaient fermement décidé de casquer l’addition. C’était parti pour la valse des assiettes qui allaient défiler sous nos yeux. Un plaisir, sauf pour Olrik the 3rd qui aurait bien voulu prendre de lui-même certaines assiettes mais qui s’entendit dire durant cinq bonnes minutes des « non ! Ne prends pas celui-là, tu n’aimeras pas ! », « non ! ne prends pas l’assiette, elle est rouge, c’est une commande pou un autre client » ou encore « non ! attends encore un peu, tes onigiris au saumon vont arriver ! » :

Adieu, veaux, vaches, sushis…

A la fin, n’en tenant plus, il arriva ce qui devait arriver : une terrible chute à l’arrière, avec un Olrik the 3rd pleurant à chaudes larmes, croyant sans doute que ses parents indignes lui interdisaient de manger pendant que son grand frère en était déjà à sa cinquième portion. Mais cet instant de détresse ne dura pas : sa cousine de six ans vint à la rescousse pour lui donner une part de son omelette tandis que les onigiris au saumon firent miraculeusement leur apparition. Sèche tes larmes, mon fils, et prends des forces : tu allais en avoir besoin pour la journée qui t’attendait.

 

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