Minettes et arbres tordus

25 juillet :

J’ai évoqué dans un article tout le plaisir que je pouvais avoir à me lever très tôt le matin (étonnamment, mon organisme se réveillait de lui-même, sans aucune fatigue, à six heures pétantes) pour aller courir à un charmant parc à quelques kilomètres de la maison. Alors qu’au moment où je tape ces lignes une fichue tendinite m’empêche de mettre à l’épreuve comme je le souhaiterais mon corps d’athlète, c’est presque la larme à l’œil que je compulse ces photos me rappelant des souvenirs faits de petits vieux matinaux et aimables, de grillons jonchant l’asphalte, de temples apaisants et de passages verts et ombragés. Ce jour-là je m’y étais rendu avec les kids pour une simple marche d’une petite heure, alors que la température était encore raisonnable. Après nous être approchés de l’étang pour voir s’il n’y avait pas quelques grenouilles, nous nous dirigeâmes vers l’espace où se trouvaient quelques jeux pour les enfants. Je me retournai pour regarder la vue, la silhouette du vieillard appelait forcément une photo :

26 juillet :

Après avoir fait je ne sais quoi avec les enfants durant la journée (sans doute une partie de plage de 14H à 16H), je les laissai à la maison auprès de Bachan. Pendant ce temps, direction le centre ville a triple galop sur Tornado pour une promenade et un peu de street shooting. Au détour d’une ruelle, je tombe sur cette vue :

Miaou !

La scène me rappela une chanson des Coasters, Three Cool Cats. Je ne sais pas quel était le sexe des deux chats (dont un mal cadré, je sais, la photo a été prise sur le vif sans réfléchir), mais je ne me pus m’empêcher de me dire qu’il y avait là de bien jolies minettes et dont le poil soyeux était fait pour les caresses.

27 juillet :

D’accord, les Japonais ont la tradition (contestable) de massacrer les dauphins dans la baie de Taiji. Mais enfin, on ne peut leur enlever un certain respect pour tout ce qui a des branches et des feuilles. Témoin ce petit arbre que je croisais lors de mes footings matinaux :

Croyez-vous qu’en France on se serait fait ch… à ménager un emplacement sur le bitume pour que cet arbre biscornu et potentiellement dangereux pour le passant continue de croître ? Certes non. Le croiser lors de mes footings matinaux constituait à chaque fois une étape sympathique, apte à surmonter d’éventuels coups de mou. Si ce petit arbre avait pu à tant d’années malgré l’asphalte et une constitution débile, je pouvais bien moi aussi torcher cette heure de course à pied, merde !

Sinon le 27 était une date importante puisque c’est ce soir-là que nous nous rendîmes ici:

C’est en effet ce soir-là que les deux clampins allaient enfin pouvoir retrouver leur chère môman. Finies les interminables marches avec le cruel Otosan (enfin ça, c’est ce qu’ils croyaient), ils allaient enfin pouvoir se la couler douce ! Je ne cherchai pas à leur ôter leurs illusions. Pour l’heure, il s’agissait de profiter des retrouvailles :

Du calme Olrik the 3rd, elle va arriver, elle va arriver…

Quelques embrassades plus tard, nous reprîmes la route pour rentrer aux bercailles et dîner ensemble. Et comme toute bonne histoire se passant à Miyazaki, la journée se termina pour moi avec une bière Yebisu et une portion d’unagi :

Ainsi que des tomates fort juteuses.

Ne restait plus qu’à se rendre au sento du centre pour parachever la journée, ce que je fis. Après cela, mon organisme était fin prêt pour tâter du futon et se réveiller de lui-même le lendemain à six heures.

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