Bijins de la semaine (65) : Les Nichigeki bijins

En cette période de confinement, il faut bien continuer à vivre, à se distraire, à rêver. Pour cela, quoi de mieux que la série des « bijins de la semaine » ? Et quoi de mieux que le music hall ? Charly l’a très bien chanté, souvenez-vous :

Ah ! Trénet ! Ça met tout de suite du baume à l’âme, n’est-ce pas ?

Et si en plus cela s’accompagne de délicates créatures aux yeux en amandes en train de se trémousser dans un appareil donnant à voir de fines gambettes ou d’autres délicates parties de leur anatomie, alors là, excusez-moi mais vous pouvez d’ores et déjà laisser tomber votre vulgaire Marc Dorcel et son libre accès pour cause de Coronavirus. Pour aujourd’hui, nous allons donc faire un bon dans le temps : directions les années 50 et 60 au Nichigeki Music Hall de Tokyo :

Situé à Yurakucho non loin de Ginza, la bâtiment a pu recevoir des artistes de jazz tels que Gene Krupa ou Ella Fitzgerald mais dans le cœur des séniors japonais, c’est pour un tout autre type de spectacle qu’il est connu. Un spectacle avec des paillettes et des plumes…

Beaucoup de plumes.

 

Faisant les délices des touristes mais aussi des bidasses américains alors en garnison, le Nichigeki proposait du burlesque de music hall de qualité et exclusivement topless. Car évidemment, vous vous en doutez, il ne s’agissait pas de proposer une nudité intégrale. A cause de la censure, impossible de montrer le moindre buisson ardent. Du coup on a compensé par des tenues extravagantes et mettant en valeur d’autres atouts de la plastique irréprochable des danseuses. Evidemment, à la fin des années 70, les goûts, davantage portés sur l’explicite avec le début de l’ère des JAV, ont eu tendance à délaisser le Nichigeki et c’est en, 1981 que le bâtiment a fermé ses portes (et détruit, bien dommage compte tenu de son architecture sortant de l’ordinaire) :

Mais tout n’a pas été perdu puisque subsistent de délicieuses brochures qui ont été publiées tout le long de l’existence du Nichigeki. A l’intérieur de jolies pin up dessinées par Noboru Ochiai mais surtout de somptueuses photos des différentes créatures qui ont animé le lieu et qui se sont fait plus d’une fois siffler par les bidasses ricains façon loup de Tex Avery.

Regardez attentivement puis fermez les yeux et imaginez : vous êtes subitement dans un lieu public, pas de vilain virus à craindre, lorsqu’apparaît subitement Mako Misaki, la fameuse « Reine du Nichigeki » et dont la plastique de déesse sera peu à peu découverte au gré de savants mouvements avec des plumes d’autruche. Oui, en imaginant cela, pas de doute, on peut nous aussi dire, comme Charly, que l’on aime le music hall.

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3 Commentaires

  1. Comment va en période de confinement ?

    Dis moi, je me demandais, que devient cette chère Maria Ozawa ?

    A.rnaud. il donnera son corps à Tomi Katana

    • Salut !
      Le confinement va bien mais comme indiqué dans le dernier article, il y a eu une semaine bien duraille.
      Maria Ozawa, je ne sais pas, elle a dû redevenir hôtesse ou elle est en train de tourner des séries Z en Thaïlande.
      Tomi Katana ? Pas un fan de la BD mais je tenterai peut-être Last Man en anime…

      Olrik, le survivant.

  2. Étonnamment, pour un truc français, j’avais trouvé l’animé très bien… Bon, après, tu sais que dès qu’il s’agit de Hitomi, je suis plutôt bon public…

    A.rnaud. Hidori Rose only

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