Devant les seins de Tamaki Katsura, on hésite, comment qualifier leur forme ? Après inspection de ce document :
on n’est toujours guère avancé, on hésite entre citrons, bouteilles d’eau et sachets de thé. Mais finalement, à la réflexion, comme Tamaki est Japonaise, c’est sans doute ce dernier choix qui est le plus approprié. Un peu tombant, un peu écrasés (sur certaines photos) mais aussi un peu rondouillards :
Bref, des seins bien sympathiques, et très cinégéniques, comme en témoignent les quelques roman porno dans laquelle la belle est apparue.
Commençons, pour faire écho aux bijins de la semaine dernière, avec Inzetsu ama : uzuku. Je ne l’ai pas vu mais on peut imaginer que ses appendices mammaires doivent être du plus bel effet dans l’eau, lors des séances de pêche à la perle. Le capitaine Némo et Flipper le dauphin n’ont pas dû s’ennuyer durant le tournage.
Pour les amateurs de films remplis de religieuses lubriques (le « nunsploitation »), citons le magnifique les Pêchés de soeur Lucia (Sudojo Lucia : Kegasu). Tamaki n’y a pas le rôle principal mais elle se donne bien. Elle y joue « sœur Héléna », prototype de la nonne typique de ce genre de film : lesbienne, perverse et évidemment bien tartuffe : elle est la première à
reprocher l’inconduite de cette soeur Lucia, mais n’est pas la dernière à lui faire des avances. C’est que, comme ses petites camarades, elle est un peu en manque de « ça ». Aussi, quand deux détenus évadés viennent trouver refuge dans le couvent, la peur laisse très vite place aux jambes écartées (et consentantes). En moins de cinq minutes, le couvent se transforme en une sorte de lupanar mené de main de maître par Sœur Lucia (personnage très ambivalent qui fera les frais de l’hypocrisie de ses sœurs de débauche). Ah ! comme j’aurais aimé que mes cours de catéchisme nous montrassent de telles œuvres. D’ailleurs, c’est bien simple : les peinture de Fra Angelico, les Passions de Bach et les Péchés de Lucia sont, en matière d’art sacré, mon tiercé gagnant !
Voici un petit florilège de photogrammes dans lesquels apparaît Tamaki :
Image bonus :
Moins réjouissant, Rape ! 13th Hour nous raconte les pérégrinations de deux violeurs en série. Évidemment, Tamaki, qui joue un rôle secondaire, tombe à un moment du film dans les griffes de ces deux ordures. Elle apparaît donc pour une scène de viol, thème Ô combien malsain dans l’univers du roman porno. Un peu à l’image des chikan qui s’imagine que si des femmes entrent dans leur wagon, c’est uniquement dans le but de se faire peloter, on a l’impression de parfois assister à une apologie du viol. En gros, me message sous-jacent serait : « violer n’est pas si mal puisque de toute façon, les femmes n’attendent que ça ». Bref, vous aurez compris que Tamaki ne joue pas le rôle de sa vie dans ce film. Cerise sur ce gâteau qui ne sent pas très bon : l’un des mauvais drôles se fait méchamment punir : après une chute mortelle, un yakuza lui défonce les dents à coups de clé anglaise. Pourquoi tant d’acharnement ? Tout simplement pour avoir un trou douillet afin de se faire une petite fellation nécrophile !
Arrive maintenant LE film : Assault ! Jack the Ripper, de Yasauharu Hasebe. Dans ce film, Tamaki joue une serveuse vulgaire, caractérielle, lubrique et criminelle. Affublée d’une incroyable chevelure façon caniche, elle dégage à la fois une sorte d’attirance pour l’aura sexy de son corps (plus que jamais il y a du monde au balconnet) et de répulsion devant des expressions de visage franchement repoussantes. Pour résumer en deux mots ce film se situant quelque part entre Bonnie and Clyde et Jack l’éventreur, l’histoire raconte la dérive criminelle de deux employés d’un restaurant. Le meurtre malencontreux d’une autostoppeuse franchement dérangée va agir sur eux comme une sorte de puissant aphrodisiaque. Dès lors ils ne vont avoir de cesse de trouver de nouvelles proies pour cultiver leur excitation, jusqu’au jour où le jeune homme, de plus en plus assoiffé de carnage, décide de poursuivre seul…
C’est un pinku étonnant, violent, dérangeant, tout comme Rape 13th Hour mais infiniment plus passionnant. On attend, devant cette spirale de crimes, le meurtre de trop mais aussi le moment du grain de sable dans la mécanique de ce couple infernal. Tamaki compose un personnage détestable mais qui crève l’écran, notamment grâce à cette petite étincelle de lubricité meurtrière qui jaillit de son regard.
Après avoir vu ce film, c’est sûr, vous ne regarderez plus les couteaux à pâtisserie de la même manière.
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