Drama Express #1 : Ishi no Mayu, Mutsu, Siren et Prison School

Envie de vous mater un drama mais vous ne savez que choisir parmi la pléthore de titres que produisent chaque année les chaînes japonaises ? Pas de panique, l’ami Olrik est là pour vous aider. Tel Bernard Pivot à l’époque d’Apostrophes, je n’ai qu’à taper du côté des fiches que me prépare Ayumi, ma studieuse collaboratrice aux capacités de lecture sans pareilles, pour vous informer de ce qui se fait de mieux du côté du petit écran. Ne vous attendez pas à des critiques détaillées, juste de courtes notices sur des dramas qui m’ont paru valoir le visionnage.

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Ishi no mayu (le Cocon de Pierre)

On a retrouvé dans le sous-sol d’un building le corps d’une victime recouverte de mortier. Le meurtrier contacte peu après au téléphone la police et la nargue en lui annonçant un deuxième cadavre à venir. Toko Kisaragi, jeune détective charmante mais ayant du mal à percer avec tous ces collègues masculins la prenant quelque peu de haut, va mener l’enquête…

On est dans un drama policier relativement bien ficelé et sérieux, très sérieux. Ici  pas de personnages de bouffons pour détendre l’atmosphère entre deux scènes chocs. Concentrée en cinq épisodes seulement, l’intrigue va à l’essentiel et déroule une progression intéressante mais pas non plus passionnante.

2,5/5

+

– Une volonté d’instaurer un climat malsain à base de crimes tordus et de morbidité. Pas non plus le Silence des Agneaux mais dans l’univers acidulé des dramas, ça m’a paru intéressant.

– 5 épisodes, ça va, c’est ce qu’il fallait.

  • Pas non plus ronronnant mais  je ne peux pas dire que je me suis enchaîné les épisodes avec la fièvre de savoir ce qui allait se passer.

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Mutsu (Indolore)

Eisuke Tameyori est un docteur avec un pouvoir bien pratique : il peut d’un simple coup d’œil détecter quelle est la maladie d’un patient. Surtout, il arrive à repérer des « marqueurs de criminalité », comprenez des signes physiques annonçant chez la personne qui en est atteinte une volonté de tuer. En découvrant cela, l’inspecteur Junichiro Hayase a tôt fait de venir voir le bon docteur pour lui demander son aide sur certains cas. Le problème est qu’Hayase lui-même n’est pas sans montrer certains de ces « marqueurs »…

On monte d’un cran. là aussi, le ton est essentiellement sérieux malgré la présence d’Ito Atsushi. Souvenez-vous, dans Densha Otoko c’était ce gus :

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Qui a dit : « on dirait Olrik tapant un article ! » ?

Forcément, le voir dans le rôle de l’inspecteur Hayase incite d’abord à la prudence. Mais Atsushi se démerde assez bien et sa composition d’un inspecteur hargneux et torturé se tient. De même que l’ensemble des acteurs finalement. C’est le gros plus par rapport à Ishi no Mayu. Autant dans ce dernier les personnages secondaires m’indifféraient, autant là, on a droit à une galerie de personnages qui donnent envie d’en savoir plus sur leur compte. Le fil rouge de l’intrigue est la sombre histoire d’une famille massacrée. Le soupçon se porte d’abord sur une jeune autiste dont s’occupe à l’hôpital la belle Namiko Takashima mais on se doute qu’il s’agit d’une fausse piste. L’évolution de l’enquête, associée aux affres de l’inspecteur d’Hayase ainsi que celles du docteur Tameyori qui ne sait pas s’il dit s’associer au prestigieux docteur Shiragami, ou encore celle de Takashima persécutée par un stalker, tout cela fait que le drama se laisse très facilement regarder.

3,5/5

Drama en 8 épisodes toujours en cours de diffusion.

+

– Une interprétation globale très correcte.

– Une intrigue générale et plusieurs sous-intrigues bien gérées.

– Une certaine noirceur (twist inattendu à la fin du 5ème épisode).

– Visionnage toujours en cours, difficile pour moi de voir des points négatifs. S’il y en a, je pense qu’ils seront à relier à la cohérence de l’intrigue et à son dénouement. Pour l’instant, après cinq épisodes, tout se tient.

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Siren

Shinobu Satomi et Yuki Inokuma sont policiers le jour… et amants la nuit. S’étant promis de se marier dès que l’un des d’eux accédera à la prestigieuse première division, ils rongent leur frein pour le moment et gardent secrète une liaison qui pourrait leur nuire professionnellement. Tout s’emballe lorsque leur chemin croise au détour d’une enquête la sublime Kara Tachibana qui n’est autre qu’une redoutable tueuse en série. Semblant porter un intérêt tout particulier à Yuki, l’araignée tisse sa toile et finit par s’approcher dangereusement de la jeune femme…

Je l’aime bien celui-là. Là aussi, on est surpris par certaines scènes violentes qu’il y a quelques années encore j’aurais cru incompatibles avec l’esthétique drama. Le couple Shinobu / Yuki fonctionne bien à l’écran, les rodomontades du commissaires Ando Minoru sont drôles (énorme chieur !) et la plastique longiline de la gravure idol Nanao dans le rôle de Kara, lui confère des allures de mante religieuse et parvient à lui donner à l’écran une présence menaçante assez convaincante.

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Prenant et sexy, Siren est le drama que je suis en ce moment avec le plus d’assiduité.

3,75/5

+

– Le couple de flics.

– Le personnage de Kara Tachibana.

– Des épisodes de 45 minutes qui défilent assez vite.

– Pas mal de bijins à l’écran, ça ne mange pas de pain.

– Pourquoi Satomi enquête-t-il sur Kara sans rien dire à sa copine ? Pour ne pas la rendre jalouse ? Mouais, un peu faible…

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Prison School

Kiyoshi Fujino et ses quatre comparses sont des gars heureux : ils ont la chance d’être les seuls mâles dans un lycée essentiellement féminin. Reluquer ici et là est un full time job mais tout s’écroule lorsqu’ils sont surpris à mater les filles au onsen (oui, c’est un lycée avec un magnifique onsen). La punition prévue par le règlement intérieur est terrible : durant un mois, ils vont être faits prisonniers et devoir obéir aux pires ordres de leurs matons en jupette…

Vous avez aimé Minna Esper Dayo, le drama de Sion Sono (pour rappel, on y voyait ce type de scène) ? Surtout, vous n’avez pas eu honte d’avoir aimé ? Ne cherchez plus, vous êtes mûrs pour mater Prison School. Adapté d’un manga, le drama enfile avec une belle constance les plans sur les boobs, sur les petites culottes, le tout recouvert d’une épaisse nappe d’humour débile à souhait. On est dans la plus pure tradition de Kimengumi, d’Harenchi Gakuen ou encore de Maicching Machiko Sensei. De quoi se détendre après les trois dramas policiers précédents. Pas de scènes violentes à redouter. En fait on serait plutôt dans une sorte d’anti-Daesh. Ici pas d’hommes supérieurs et petites bites obligeant les femmes à camoufler leurs lolos et leurs dessous. Dans ce monde, les hommes sont de sublimes fiottes qui sont au contraire prêts à tout pour mater ça :

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et encore plus ça :

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… prêts à tout y compris à se mettre minables, par exemple en léchant les bottes (au sens propre) de leur blonde tortionnaire. Ah ! Si la Terre pouvait être une gigantesque Prison School, je dormirais plus tranquille !

la note : selon les goûts, c’est 0 ou 5

+

– Des boobs et des culottes.

– De l’humour débile.

– Pas franchement la gloire si on se fait surprendre à regarder ce truc.

Lien pour marque-pages : Permaliens.

3 Commentaires

  1. « Densha Otoko » c’est peut-être bien le pire drama que j’ai subi au cours de ma vie…

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