Bijin de la semaine (32) : Noriko Yabu

Noriko-Yabu

Saison oblige, je vais remettre un vieux déguisement utilisé autrefois sur Drink Cold pour vous présenter la bijin de la semaine. Prêts ? Ecoutez donc l’énigme du père Olrik :

 père fouras

Je suis une femme.

Des pieds à la tête humide je suis.

Lorsque cela arrive, pas le moindre vêtement sur moi ne porte.

Et pourtant, malgré cela,

Ni une actrice de la Nikkatsu ne suis,

Pas même une actrice de pinku,

Et encore moins une AV idol.

Je suis ?… Je suis ?…

Non, pas d’idée ? Ah ! j’en vois un au fond qui me souffle le nom d’une athlète de l’équipe de natation japonaise. Pas mal, y’a de l’idée, après, le jour où vous verrez un membre de l’équipe nationale nager à poil, vous me ferez signe. Qu’on me flanque celui qui a balancé cette réponse à la fosse aux tigres ! Bon, pas d’autres réponses ? Ah si, au fond je vois qu’une de mes lectrices (oui, oui, je sais qu’il y en a) lève la main. Vas-y  ma douce enfant, je t’écoute… comment ?…. « Hiromi Oshima dans un numéro de Playboy où on la voit sous l’eau » ? Mais j’en ai parlé il y a une semaine ma grande, je vois qu’on suit, ça fait plaisir. Tiens, tu me feras un petit séjour dans la cellule n°12 avec La Boule en compagnon d’infortune, ça t’apprendras à suivre plus régulièrement mon flux d’articles frais.

Bon, on va arrêter le massacre, je vois que la chaleur estivale ne vous réussit pas. La Bijin de la semaine #32 est…

Noriko Yabu 2

Noriko Yabu

Noriko Yabu, jeune photographe diplômée des Beaux Arts de Tokyo et adepte du Pentax. Et pour l’instant, la partie la plus connue de son œuvre est une série d’autoportraits où la jeune femme a eu l’idée de se photographier en apnée dans sa baignoire :

Noriko Yabu 3

On imagine des séances d’auto-shooting un brin fastidieuse, composées de centaines de courtes plongées pour être sûre d’obtenir des clichés dans lesquels l’idée du cadrage et de la position du corps auront su rencontrer le hasard des bulles et des mouvements de flotte. Le résultat est très ambigu, parfois sensuel :

Noriko Yabu 4

Souvent morbide :

Noriko Yabu 5 Noriko Yabu 6 Noriko Yabu 7

Le corps donne l’impression d’être mort. Et pourtant, il y a des remous, des bulles mais on doute à lier ce dynamisme à ce corps. Sur certaines il semble clairement en mouvement : 

Noriko Yabu 8

Donnant d’ailleurs l’effet d’une panique pas vraiment rassurante

Mais sur d’autres…

 Noriko Yabu 9 Noriko Yabu 10

Avec en prime une touche de Picasso tant le visage apparaît déformé.

Il ressort de tout cela une étrange contemplation, celle d’un corps féminin qui se donne à voir mais qui en même temps donne constamment ne image trouble, qui apparaît désirable mais aussi susceptible d’éveiller chez le spectateur une inquiétude, un malaise teinté d’effroi… ce qui ne sera pas le cas de notre prochaine bijin qui elle aussi se mettre en scène mais d’une manière moins ambivalente et plus onirique…

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3 Commentaires

  1. C’est… très… intéressant et troublant aussi. On a parfois le sentiment qu’elle est piégée sous un bloc de glace, genre Han Solo congelé dans la carbonite.

    PS : je me dis qu’un de ces quatre va falloir s’intéresser au cas Carol Nakamura (http://www.carolinanakamura.com.br/). Le métissage me plait bien.

  2. Ah ! Evidemment, dès que ça sonne brésilien ou portugais, on sait à qui ça va plaire !
    Faut que j’étudie la fille de plus près, que je lui fasse subir une batterie de tests afin de voir si elle remplit les conditions requises pour figurer dans ma série. Tests purement informels, que les lecteurs se rassurent.

  3. Tu m’as dévoilé au grand jour ! Je ne peux m’empêcher d’être enivré par les airs de samba ou de fado.
    Sinon, j’ai toujours été fasciné par les immigrés japonais au Brésil. Encore plus lorsque cette immigration donne un métissage qui enfante des Sabrina Sato ou des Lyota Machida.

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