La remarque de Martin sur une vieille photo a bien fait les choses : cela m’a incité à y rejeter un coup d’œil et à me demander pourquoi j’avais opté pour le recadrage de la première version (version qui a d’ailleurs d’ores et déjà disparu de ce blog). Sans doute une de ses prises de tête que l’on peut avoir lorsqu’une photo offre plusieurs possibilités et qui vous amène à choisir le plus mauvais choix…
Du coup, voici, sonnez trompettes! la version redux (oh putain!) avec la démarche cambrée et des gambettes qui font plaisir à voir. Mention spéciale au père de famille qui, sans doute lassé d’attendre madame, trouve un peu de réconfort à poser discretos ses yeux sur un endroit rebondi que ma position ne permettait pas de voir.
La photo a été prise au matsuri Erekocha de Mityazaki auquel il faudra bien un jour que j’accorde un véritable article avec une ribambelle de vidéos. Cela se passait à la fin, lorsque des milliers de participants défilent sur une avenue de deux kilomètres. Il y avait de tout : des groupes en costumes traditionnels, d’autres en tenue de baseball, de rockers (façon rockabilly), etc. Du ravissement pour tous les sens (des odeurs de bouffes en veux-tu en voilà) et une atmosphère de joie particulièrement communicative.
Les deux minettes traversaient la rue au moment où je prenais une photo d’un groupe de danseurs. Enfin, je crois plutôt que je feignais de me focaliser sur ce groupe et que je les attendais afin d’avoir une juxtaposition de deux éléments très distincts. En tout cas, je me suis fait remarquer. Pas grave, au contraire, après un petit mouvement de surprise amusée, le signe amical qui a suivi, tout comme le geste mécanique de la donzelle de gauche pour s’arranger les cheveux, ont été aussi prompts que mon doigt sur le déclencheur.
Je préfère cette deuxième version sans hésitation. La première freinait la lecture sur les 2 demoiselles, alors que là tu as une sympathique interaction avec les 3 éléments. Et puis le regard du père est top, tu devrais envoyer ça à madame, ça la ravira !
Disons qu’ici les deux filles sont vraiment les stars de la photo. Dans l’autre aussi mais il y avait un côté « je m’immisce dans la compo mais je ne fais que passer » grâce notamment au manque de piqué au premier plan.
en effet, la photo y gagne bcp!
« le geste mécanique de la donzelle de gauche » tellement vrai, même dans prise dans un incendie, elle le ferait 🙂
Il faudrait étudier les Japonaises à l’aulne de Pavlov, ce serait passionnant je crois.
J’adore ! Les gonzesses, je vous jure… entre l’autre qui se recoiffe et l’autre bien souriante comme il fait avec son signe V, c’est quelque chose. Sympathique instantané qui déniche le bonhomme et son fiston.