Quarante jours de Japon… c’est la raison qui explique pourquoi il n’y a pas eu de mises à jour depuis un certain temps. J’aurais pu poster de temps en temps des photos et puis, l’absence de logiciel de retouche adaptés a fait que j’ai finalement laissé tomber.
Ce quatrième voyage a mis plus de temps à démarrer, c’est-à-dire à me faire ressentir pleinement le charme de ce pays. Durant les dix premières journées, j’ai ressenti comme une lassitude, je me disais « bon, c’est le Japon, il n’a pas changé en trois ans, que va-t-il pouvoir m’apporter d’autre ? ». Un peu comme l’on retrouve un vieil ami que l’on a perdu de vue depuis un certain temps. On s’attend à un feu roulant de paroles et finalement, chacun est coincé de son côté, ne savant que dire, pensant que la complicité qui faisait le charme des conversations d’autrefois est à jamais perdue. Et puis, cette complicité est peu à peu revenue, grâce à de nouvelles expériences qui ont su piquer mon intérêt. La suite du séjour s’est passé comme un charme, excepté pour les cinq dernières journées, sans doute les pires que j’ai vécues là-bas. Je n’exposerai pas la raison toute personnelle. Je peux juste dire que ce fut une expérience qui me laisse un souvenir amer de ce séjour et qui fait qu’il apparaît certainement comme le moins réussi de mes quatre voyages. Autre chose : il m’a aussi fait prendre conscience que vivre au Japon est sans doute au-dessus de mes forces. L’émerveillement candide qui fut le mien lors de mon premier voyage, devant la vie frénétique des grandes villes a laissé la place presque à une sorte de dégoût. Peut-être est-ce dû au fait que je n’ai plus 26 ans ou que je n’étais pas disposé, physiquement ou psychologiquement, à apprécier ce type d’expérience. N’importe ! Si j’ai besoin pour l’instant de digérer ce séjour doux-amer, je sais que le besoin de retourner au Japon reviendra tôt ou tard et que le cinquième voyage sera forcément meilleur.
En attendant, je reprends mes habitudes, continue de guetter et de savourer tous les artefacts culturels venant de là-bas. Ce blog va donc peu à peu reprendre vie notamment, pour commencer en douceur, avec quelques clichés de « street shooting », ce que j’aime le plus en photographie.
A cette demoiselle dont la démarche légère et l’ombrelle rose avaient attiré mon attention d’ouvrir cette « deuxième saison » de Bulles de Japon. Photo prise au carrefour principal du centre ville de Miyazaki.
ha j’attendais ça avec impatience 🙂 bon retour parmis nous