La Guerre des Jouets n’aura pas lieu

Journée du 5 août

Décidément bien trop de photos à trier et j’ai bien trop de choses à faire (visionnage d’épisodes, aller à la piscine, faire du jardinage, lire 50 pages quotidiennes de Balzac…) pour faire des articles allant dans le détail de mes journées lors du dernier voyage, a fortiori lorsqu’il s’agit d’une journée passée à Kyoto. Voici donc pêle-mêle une poignée de photos prises dans une poignée d’endroits. Je passe sur le Fushimi Inari Taisha et ses tunnels aux innombrables torii. J’avais vu trop de photos sur le lieu et cela a enlevé pas mal de magie, surtout lorsque ont débarqué des hordes de touristes chinois qui, avec la classe pas du tout sans-gêne ni bruyante dont ils sont coutumiers, m’ont pourri la moitié de mes photos et mon appréciation du site. Une autre fois, peut-être, mais surtout pas l’été.

Après cette déception, on chope le premier train venu…

fille-train-canette

Calpis VS legs

… direction le nord de Kyoto pour y dénicher la mythique boutique Tozando. Mythique car le praticien d’arts martiaux sait combien le nom de cette enseigne réputée peut sous-entendre de beaux objets qu’il a peu de chance de voir en France et encore moins de tenir entre ses mains. Il s’agissait pour moi de me procurer un nouveau iaito (katana non tranchant) pour ma pratique du iaido. Après vingt bonnes minutes de marche à la sortie de la station Muratamachi, j’entrai dans le magasin :

tozando-2

Yokoso !

Du choix mais pas tant que ça : par rapport à ma taille il y avait peu de iaitos avec la bonne longueur et ceux qui étaient dispos affichaient un prix dissuasif. Quant à le faire fabriquer avec ce que cela suppose de délais, il n’en était pas question. Il s’agissait surtout pour moi de prendre en main (indispensable pour ce genre d’achat) quelques modèles pour repérer ceux avec un bon équilibre afin d’acheter ailleurs à meilleur marché celui sur lequel j’allais jeter mon dévolu. Au fond on aperçoit un petit jardin permettant de manipuler tranquillement les objets convoités, sympa.

Après cette petite halte de quand même trois quarts d’heure (beaucoup d’explications du vendeur disponible que madame devait me traduire) il commençait à faire faim. En descendant la Higashioji-dori en quête d’un restau, on tombe sur ça :

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Un magasin de jouets vintage avec un Tetsujin 28 trônant fièrement dans le bordel entassé au premier étage toit ? Il n’en fallais pas plus pour qu’Olrik jr traverse fièfiévreusement (un peu mon cas aussi, j’avoue) la rue pour jeter un oeil à ses trésors :

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Une figurine d’Antonio Inoki ?! Y’a pas, ce magasin est un bon magasin.

Néanmoins difficile de poursuivre plus avant notre exploration du lieu car à l’entrée…

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… le sympathique vendeur, engoncé dans le recoin que le gigantesque bordel lui laissait, empêchait toute progression. J’aime bien le concept : tu baves mais tu n’entres pas. Un peu comme les maisons de thé avec geishas en somme. Bon, après, j’imagine que quelques billets de mille yens dépensés en trucs dispensables ont été ainsi épargnés, ce qui n’est pas plus mal.

Pour le reste, Gion essentiellement et pause goûter dans un fort joli salon de thé. Puis retour en début de soirée à Takatsuki. Pas trop le temps de veiller, le lendemain l’appel de Tokyo allait me réveiller assez tôt…

temple-statue-kyoto

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