Petit quart d’heure à tuer en face de la gare de Kyoto, en attendant le bus pour se rendre à Gion. La donzelle devant moi faisait une petit numéro de chatte amoureuse : point de gros patins en public, Japon oblige, mais des paupière mi-closes, un air évaporé et, lorsque le désir devenait trop important, des mains posées sur les robustes épaules de Mister Authentic Hendrix. Chaud !
Sinon, pour rester dans la photo de rue, je suis tombé sur un truc un poil inepte :
Le street shooting en groupe ! Le gros matos est là. Mais apparemment les couilles ont été oubliées à la maison. Peut-être étais-je de mauvais poil lorsque je suis tombé sur ce truc, mais je n’ai pas pu m’empêcher de trouver cette démarche bien stérile. Le côté escadron d’opérette qui shoote sur tout ce qui bouge sans être vraiment en phase avec ce qu’il voit. Ça rigole, c’est tout excité d’en être (vous pensez ! on va photographier en meute des gens dans la rue !) mais ça ne s’écarte pas trop l’un de l’autre hein ! on ne sait jamais. Et pour achever de bien rassurer, on a le cameraman cool et bien fendu de la gueule qui saura y aller de sa réplique complice pour aplanir les moindres réticences. Les mecs ne sont pas suspects, leur façon bien maousse de se faire remarquer l’indique : ce sont des gens sympa qui font une expérience photographique. Ne faites donc pas les mauvais plaisants braves gens, et laissez-vous donc tirer le portrait. Mouais…
Ah mais je pensais qu’il n’y avait que dans les films qu’on pouvait voir de telle coupe de cheveux ! Punaise, ils ont rien à envier au sudco ! ^^
Sinon, tu m’excuseras mais ta vidéo, je n’ai pu la regarder jusqu’au bout. Je les trouve très agaçant. C’est quoi cette façon de débarquer en bande et shooter à tout va comme si c’était une expérience unique. Je trouve cela bien naze.
Ah mais tu es tout excusé, au contraire. On est donc bien d’accord : c’est effectivement naze.