O.K., les Bleus ont gagné 3-0 ce soir avec la manière et se sont qualifiés pour la coupe de monde. C’est plutôt cool (même si j’ai du mal à être pleinement rassuré pour la suite) et pour fêter cela on va parler aujourd’hui d’athlètes portant un maillot bleu. Mais attention, les athlètes en question vont moins vite, sautent moins haut et tirent moins fort. Et pour cause puisqu’il s’agit de faibles femmes. Mais malgré cela, les voir jouer pour la première fois durant 2011 a constitué pour moi une incroyable surprise. C’était donc ça, des meufs qui jouaient au foot ? Moi qui imaginais des hommasses poilues ou des actrices dans des AV tordues de chez SOD (cf. image en ouverture), j’en étais pour mes frais, et pour mon grand plaisir. Magnifiques Nadeshiko qui ont su remporter cette finale contre des ricaines archi-favorites en montrant une envie et une cohésion collective bien supérieures à celles de nos bleus de l’époque ! Et je ne parle pas du niveau technique qui là aussi a été une révélation. Après le désastre de Krysna, que ça faisait du bien de voir virevolter ces petites bonnes femmes en bleu !
Louées soient les Nadeshiko Japan donc, et doublement puisqu’en plus de cette belle victoire, elles me permirent d’animer en live leur performance dans les commentaires. Pour autant que je me souvienne, les stats du site avaient failli exploser tant les drinkcoldeurs s’étaient donnés rendez-vous sur le site pour suivre action par action nos commentaires de haute volée. Une saine communion à travers l’exaltation du sport, de la bière, des jeux de mots et des bijins. Une excellente après-midi en somme.
(article paru sur Drink Cold le 17 juillet 2011)
Je sais, mes articles sont souvent fourrés de mâles vigoureux tirant de somptueux coups francs dans les lucarnes. Sous couvert de rendre gloire à des célébrités du beau sexe, j’aligne des papelards sur des films où les hypothétiques talents d’actrice d’augustes bijins sont prétexte au matage d’une impeccable plastique explorée sous toutes les coutures et soumise à rude épreuve via diverses expérimentations bondages. Eh bien pour une fois, ça va changer puisque, actualité oblige, on va parler de nanas qui ne se prennent pas des cartouches mais qui au contraire en plantent ! Car comment faire l’impasse sur la formidable prestation de ces jeunes femmes qui sévissent actuellement en Allemagne ?
Alors, ça débande sec à la rédac’ de Drink Cold, hein les glandus ?
Il n’y a pas à chier 107 ans, c’est bien à un événement auquel nous avons affaire. La preuve, votre serviteur en a eu la nouvelle cette semaine alors même qu’il se trouvait dans un trou du cul du monde situé au fin fond de la Dordogne. Mercredi dernier, je prenais mon petit bidon de lait au petit matin afin de me rendre à la fermette d’à côté pour aller tirer au premier pis venu un bon litre de lait crémeux. Sympa la ferme d’ailleurs, très Périgord Chainsaw massacre, totalement coupée du monde, n’eussent été les sympathiques propriétaires, je crois que j’aurais un peu craint pour mon intégrité physique.
Les fermiers en questions. Des gens rigolos, vraiment extras. Et foncièrement bons à ce qu’il m’a semblé.
Bref, alors que j’étais en train de récupérer les dernières gouttes de lait qui allaient faire le bonheur de mon petit-déj’, j’entendis à l’autre bout de l’étable, grâce à un poste de radio sénile qui était calé sur une station des grandes ondes du genre « radio red neck », cette incroyable info :
L’équipe féminine du Japanisthan est qualifiée pour la finale de la coupe du monde du football. Elle sera opposée aux Etats-Unis.
Immédiatement, de doux souvenirs me revinrent à l’esprit, souvenirs qui n’étaient pas sans rapport avec les fabuleux…
BLUE SAMURAIS !
Souvenez-vous, c’était la belle époque où Ribéry s’empalait comme un débile sur les défenses adverses (remarquez ça n’a pas tellement changé), où Anelka occupait ses mi-temps à mettre son majeur dans l’anus de son sélectionneur et où Evra nous faisait le remake de Fantomette contre la Taupe. Des moments très farces qui n’avaient finalement pas grand-chose à envier aux meilleurs de Funès. À côté de cela, il y avait la sélection du Japanisthan qui, en 4 matchs, sut faire comprendre à tout le monde ce que jouer au foot en portant un maillot bleu voulait dire. C’était grand, c’était beau, ça sentait bon le sable chaud et la bière fraîche à la buvette où, le temps de la compétition, nos lecteurs se répandirent dans une rubrique en pronostics foireux et commentaires nauséeux à la Thierry Roland. Souvenirs, souvenirs…
Eh bien, même s’il s’agit ici de frangines plutôt que de samouraïs, moi je dis qu’il est de notre devoir de rendre hommage aux redoutables …
NADESHIKO JAPAN !
Oui, nous allons parler aujourd’hui de foot féminin, ce sport peuplé d’hommasses et de bûcheronnes aux voix de rogomme qui semblent se complaire à l’idée de laisser aux vestiaires non pas leurs crampons mais leur féminité. Dis comme ça, j’ai évidemment l’air d’être un peu misogyne. Rien de plus faut, j’ai toujours respecté les gonzesses qui essayent de faire comme nous, parole ! J’arrive même parfois à goûter le sport féminin, certaines tenniswomen n’étant pas sans qualités, et les grandes perches du volley sont souvent intéressantes à voir jouer…
Si vous pensez qu’il est impossible qu’un service smashé puisse procurer une érection, c’est que vous n’avez pas vu la « petite » (1m84) Saori Kimura.
… mais pour ce qui est du foot féminin, j’avoue avoir toujours eu un blocage.
Mais voilà, pour le Japanisthan, je suis prêt à faire un effort, d’autant qu’on peut toujours se prendre à rêver d’un petit potentiel bijinesque d’une équipe japonaise, quand bien même il s’agirait de l’équipe de curling sur gazon. De retour à la civilisation (comprenez à portée d’une connexion ADSL), je me suis empressé de me mettre au parfum et voici ce qu’il en est ressorti de mes recherches :
NADESHIKO JAPAN
TOP 5
BIJINEST PLAYERS !
5
HOMARE SAWA
Avec ses 32 ans, elle est la deuxième doyenne de l’équipe et détient haut la main le record de sélections (170). Avec sa coupe de nouilles baba cool on a l’impression qu’elle va nous chanter Summertime mais ne vous y fiez pas, sur le terrain elle s’avère être une capitaine d’une belle trempe, capitaine tout à fait capable de claquer du cul puisqu’elle est à l’heure actuelle la meilleure buteuse de la compétition, à égalité avec une brésilienne, et auteure du seul triplé de la compétition face au Mexique !
4
NAHOMI KAWASUMI
Bon, j’avoue, j’ai un peu ramé pour trouver une photo décente. Mais enfin, il faut bien parler de la deuxième meilleure buteuse des Nadeshiko : deux buts lors de la demi-finale contre la Suède alors qu’elle effectuait son premier match en tant que titulaire. Autant dire que Nahomi s’impose tout de suite comme la révélation de l’équipe et qu’on se prend à rêver de nouvelles pralines en finale, à l’image de son beau deuxième but en demi. En cas de pétard mouillé, elle pourra toujours se consoler en jouant avec ses ongles :
3
SAKI KUMAGAI
Aux dernière nouvelles, SOD aurait contacté la grande défenseuse pour le rôle principal dans un film intitulé « let’s practice headfucking with a condom ». Personnellement, je préfère voir la générosité de cette rugueuse défenseuse qui n’hésite pas à aller se fracasser la cafetière contre celles de joueuses néo-zélandaises maoris.
2
KOZUE ANDO
Milieu de terrain, 17 cartouches en sélection, 1m65, 86-62-82, célibataire. Elle évolue dans la Bundesliga féminine et l’on imagine bien volontiers que sa victoire contre ses collègues de travail, devant leur public, doit la faire bicher bien plus que de voir son minois apparaître sur Drink Cold. N’importe, on attend d’elle l’ultime consécration : une tête plongeante rotative à trente mètre frères Derrick’s way lors de la finale .
1
KARINA MARUYAMA
Oui, oui, vous ne rêvez pas, il s’agit bien d’une footeuse foutrale. L’attaquante aux 63 sélections a 13 buts à son actif et a surtout eu la bonne idée d’en inscrire un contre la Mannshaft en quart.
Voilà pour les loutes joueuses qui méritent une attention particulière. A vous de voir laquelle va envoyer valser la balle dans les filets de Hope Solo, la gardienne de l’équipe des Etats-Unis, que je trouve pour ma part, soit dit en passant, assez immonde :
C’est vrai quoi ! Qu’est-ce que c’est que ce thon ?
Allez, je me risque à peu de frais, je parie une mousse sur Sawa.
Mais puisque l’on parle pronos, allons-y carrément sur l’issue du match. Cet homme, présent hier à la buvette :
… nous proposa, au moment même où je lui faisais un bon vieux kancho des familles, un curieux 10-5 pour les States qui nous laissa dubitatifs. Heureusement, un autre habitué des lieux et bien connu pour la justesse de certains pronos effectués autrefois en exclu pour DC, émit cette autre hypothèse :
Victoire du Japanisthan aux tirs au but (1-1 après prolongation)
Perso, je me range entièrement du côté d’Omar les bon tuyaux. Et si nos Nadeshiko perdent aujourd’hui, tant pis, ce sera toujours mieux d’occuper son temps à voir onze bijins sur du gazon que 150 guignols à vélo sur l’asphalt des Pyrénées. Cherchez pas, le seul programme digne d’intérêt aujourd’hui c’est :
VS
GO GO NADESHIKO JAPAN !
AND DRINK COLD !