Quoi de mieux pour finir l’année en beauté qu’un article « bijin » ? Et quoi de mieux, en ces périodes d’agapes non-stop, de la jouer cabaret en vous présentant non pas une idoru, non pas une actrice, non pas une chanteuse mais… une strip teaseuse ?
Eh oui, sortez les cotillons que vous gardiez précieusement pour après-demain soir, ouvrez les bouteilles de champagne, ce soir Bulles de Japon se transforme en cabaret. Merci qui ? Oui, certes, merci ma pomme, mais merci surtout à la talentueuse, l’incomparable, venue tout droit de son Japon natal pour œuvrer dans un casino de Las Vegas à la fin des 50’s, la sexy, la gironde…
Muneko « Coconut Chest » Yashi !
Franchement, on serait bien ingrat de me reprocher de faire dans le tout-venant. Faites un tour sur les autres blogs, trouvez donc des infos sur cette pulpeuse créature aux seins en forme de noix de coco, hein ! macache oui ! On peut dire que je vous gâte. Pas aussi tirée de l’anonymat que celle-ci, mais au moins, là, je suis un peu plus sûr du pedigree. Ouvrez bien grands vos yeux, et tant que vous y êtes vos oreilles aussi, puisque David Rose et son air mythique, « The Stripper », vont vous accompagner durant le numéro de Muneko :
Née à Tokyo, la pulpeuse Muneko prend l’avion à la fin des années 50. Direction : les States, non pas pour faire carière à Hollywood mais pour se trémousser plus ou moins à poil sous les projecteurs des salles de spectacle des casinos de Végas – ce qui, en soit, n’est pas mal non plus et fait bien mes affaires. Conseillée par son mentor Harold Minsky, elle s’affiche les mamelles à l’air, dans la salle arabisante du « Dunes ».
Fameux hôtel surnommé « le miracle du désert »
Spectacle de qualité s’il en est, puisqu’ailleurs, notamment au « Thunderbird », les spectacles sexy orientalisants prennent trop souvent l’apparence de sages et ennuyeux défilés où des poules à la peau jaune se contentent de montrer leurs bras et leur jambes, qu’elles ont fort jolies d’ailleurs, mais croyez-vous que cela suffit à divertir l’âme de quelqu’un qui a claqué comme un abruti dans l’après-midi pour 5000$ de jetons dans les casinons ? Non, je ne le pense pas. Ajoutez à cela que ces asian girls sont affublés de surnoms aussi peu enthousiasmant que Toy ou Wing, et vous comprendrez l’impact qu’a pu avoir notre petite Japonaise dans l’esprit de yankees pour qui le Japon se limitait à Tarawa, Pearl Harbour, Hiroshima et Nagasaki.
Tout d’abord, il y a le p’tit nom d’artiste de Muneko. Puisque « mune » signifie poitrine et « Yashi » noix de coco, il n’en fallait pas plus au public pour lui donner cet adorable surnom : « Coconut Chest ». Il faut dire ici que la nature –et surtout le choix du prénom par les parents, well done ! – faisait plutôt bien les choses et aidait à donner un tel surnom.
Puis la nature du numéro proposé par la belle : on voit l’adorable visage, bien ; on voit les bras délicat, bien aussi ; on voit les jambes galbées comme il faut fort bien. Et puis, après avoir fait languir durant de longues minutes son public, manoeuvrant diaboliquement son ombrelle et son éventail pour exacerber la frustation des mâles :
« Remboursez, on voit rien ! »
« Montre-nous tes loches, on a payé ! »
Muneko finit par céder sous les hurlements et les sifflets Tex Avery like et montre les plus belles noix de coco que l’on ait jamais vues à Végas :
Que voilà une exemple d’intégration réussie ! D’ailleurs, Muneko, bien qu’en digne Japonaise elle n’a jamais su se faire à la bouffe américaine, ne s’était pas privée de le dire au journaliste de Playboy qui l’avait rencontrée pour le numéro de juin 1959 :
Si tu veux chérie, mais moi je dis, euh, attends je réfléchis, ah ! voilà : anata wa bijin desu. Anata no mune ga totemo suki desu. Euh… tsumetai nomu ii desu ka ?
En gros si je te comprends bien Dita von Teese a tout volé à Muneko « Coconut Chest » Nashi. Hum ! Intéressant. 🙂
Muneko Nashi ne pose pas sur mes bouteilles de Perrier !
Faudrait faire une thèse sur l’importance de l’exotisme tropical dans l’inconscient nippon de l’après seconde-guerre mondiale! Mothra, Borneo, Muneko Nashi … ça serait fort instructif 🙂
@ I.D. :
Indéniablement, il y a chez Dita von Teese un côté « pin up old school » qui fait plaisir à voir. Pas d’ombrelle mais ces fameux machins qui tournoient au bout des seins (j’ai oublié le nom) la remplacent avantageusement.
RE-WOOOPEEEE !
@ Guillaume : Je vois à quelle étiquette tu fais référence. Avoir la plastique de Muneko sur une bouteille de Perrier donnerait effectivement un peu plus de saveur à cette eau pétillante qui ne m’a jamais enthousiasmé (je ne bois que du champ’, standinge oblige). Tiens ! je crois que je vais me confectionner des étiquettes sous toshop pour les coller après. Si ça en intéresse certains…
@ Martin : c’est ma foi vrai, on tient un fil intéressant là. C’est une chose assez extraordinaire quand on y pense : lorsqu’un naufragé nippon échoue sur une île déserte, il a 100% de chances de tomber sur une petite sauvageonne sexy, manucurée et épilée de près. Pas de risque de s’emmerder avec un va-nu-pied mollasson et sans intérêt à la Vendredi. Même dans une petite chose comme « le Fils de Godzilla », on a droit à de l’indigène qui aurait largement droit à une petite place dans ma rubrique sur les bijins :
ahhhhhh Bibari Maeda, jolie plante.
(parait que c’est surtout une chanteuse à la base. Elle a une scene de cabaret dans Face of another)
Je n’avais pas du tout fait gaffe qu’il s’agissait de Maeda. Il faut dire qu’elle est dans le film bien plus jolie je trouve que sur nombre de photos où elle apparaît comme chanteuse.