Journées du 28 au 31 juillet 2014.
28 juillet
Journées bien tranquilles après la furie de l’Erekocha matsuri. Shopping, jeux avec les enfants et promenade en solitaire dans le quartier constituèrent le programme de la journée. Je rencontrai et saluai un vieux vélo sans selle, les pneus à plat et avec des début de contamination rubigineuse :
Je lui donnai une pièce de cinquante yens pour l’aider à surmonter un peu mieux son quotidien et poursuivis ma route, le coeur navré mais édifié par la surprenante sagesse qui se lisait dans le regard de son feu avant.
29 juillet
Retour au pont suspendu non loin de la petite ville d’Aya :
Comme à son habitude, Madame, sujette au vertige comme pas deux, nous laissa traverser le pont tout seuls. Olrik the 3rd était un peu moins jouasse, il est vrai, mais la traversée, pour familière qu’elle soit (c’était la troisième fois qu’on y allait), procura le même plaisir devant le décor majestueux. A l’autre bout, l’aventure continuait avec un escalier de la mort qui offrait un périlleux mini-circuit :
Ce sera pour la quatrième visite du site, lorsque Olrik jr et Olrik the 3rd auront fortifié leurs mollets. Plutôt que d’entendre d’interminables plaintes (du genre « c’est long ! », « bon, on fait demi-tour ? »), je préférai tourner les talons, d’autant qu’il était midi et que Madame voulait nous offrir un restau situé dans la distillerie d’Aya.
Endroit sympathique d’ailleurs que cette distillerie, le magasin du site proposant une dégustation à volonté d’une jolie quantité d’alcools divers et variés (vin blanc, saké, shochu, whisky).
Use at your own risk
Je me donnai bien pour goûter un maximum et j’avoue que c’est le pas un peu tremblant que je gravis les escaliers menant au restaurant.
Woopee !
Arrivé à l’étage, je sus néanmoins que le cadre allait être propice à un cuvage qui allait bien se passer :
Et de fait, l’anguille passa le mieux du monde :
30 et 31 juillet
Temps de chien, donc shopping et farniente. Petite virée au magasin de sport à l’Aeon du coin pour acheter un gant de baseball :
… mais devant tant de choix et surtout de tarifs faisant dans le home run, j’abandonnai l’idée. Dans une librairie Olrik the 3rd essayait pendant ce temps de dégoter un bon Tezuka :
« Eto… »
Librairie dans laquelle une marionnette de chat sadique me faisait de l’œil. J’imaginais toutes les belles histoires que j’allais pouvoir raconter le soir à Olrik the 3rd pour s’endormir mais là aussi, le prix prohibitif me donna quelques suées et je laissai tomber la belle marionnette.
Nous rentrâmes les mains vides mais n’importe, c’était l’assurance de compenser en se remplissant le ventre de, devinez quoi ?