OSS 117 : Atout Cœur à Tokyo (Michel Boisrond – 1966)

Sérieusement, entre nous, un espion qui s’appelle Hubert Bonisseur de la Bath peut-il être plus cool qu’un mec qui s’appelle James Bond ? Difficilement vous avouerez, hein ! Et pourtant, malgré le lourd handicap de son blaze, cet OSS 117 a su m’amuser le temps de cet Atout cœur à Tokyo produit par ce bon vieux André Hunnebelle. Epoustouflant, non. Divertissant, oui. Et à tout prendre, bien plus recommandable que les derniers opus parodiques d’Hazanavicius. Malgré tout le respect que je dois au bricoleur derrière le Grandtournement, non, rien à faire, la tronche et le talent supposé de Dujardin ne me reviennent pas. Et ce n’est pas le récent visionnage d’une sinistre adaptation d’Il ne faut jurer de rien qui me fera changer d’avis. Du coup, plutôt que le masque grimaçant et cabotin du copain de « chouchou », laissez-moi vous présenter la gueule du mâle du jour :

 

Frederick Stafford

L’acteur autrichien est le 4ème à prêter son visage au héros de Jean Bruce. Et d’aucuns considèrent qu’il fut, le temps de deux films, la meilleure incarnation d’OSS 117. N’étant pas un spécialiste de la série, je ne saurais trancher. Mais passé l’agacement devant cette caricature d’homme d’action rasé de près et toujours la plaisanterie facile aux lèvres, j’avoue avoir été assez convaincu…

Bon, sauf quand il fait le mec qui observe en loucedé.

… et charmé par une une image, une façon d’être qui sent bon les B.D. d’antan, celles du journal Spirou notamment, avec les Jean Valhardi, Jess Long, Gil Jourdan et autre Buck Danny. Jamais de doute, jamais d’états d’âme et jamais au grand jamais, la moindre mèche de cheveu qui se fait la malle, quand bien même le personnage se prendrait une bonne grosse pelle à mobylette :

« Putain de bordel de merde de moto à la con ! »

Indéniablement, OSS 117, qu’il s’agisse du personnage ou de la série éponyme, fait très bande dessinée. Nulle péjoration de ma part, j’ai toujours trouvé bien débiles ces critiques qui utilisent cette expression pour dire qu’un film manque de profondeur, comme s’il était acquis qu’une B.D. ne pouvait être profonde, proposer plusieurs niveaux de lecture. Ici, le film fait B.D. dans le sens où il présente un univers à la fois terriblement stable, sans surprises à travers l’échantillon d’humanité qu’il présente, et très changeant de par la collection de scènes extrêmement variées et qui concourent à créer un rythme peut-être pas haletant mais suffisant pour faire oublier pourquoi OSS a ramené ses miches au Japon. Nous ne sommes pourtant pas face à un film d’espionnage de Costas Gravas hein ! et les ressorts de l’intrigue, gentiment expliqués dès les premières minutes, sont plutôt simples. Et pourtant, difficile d’être à fond dans l’intrigue. Un peu comme un morveux qui feuillette son album de Buck Danny et qui passerait outre les méandres des intrigues (parfois compliquées) de Jean-Michel Charlier pour se lover avec plaisir dans les juxtapositions de scènes graphiques concoctées par Hubinon (le dessinateur). C’est un peu la même chose ici et l’on se rend compte combien le MacGuffin est un truc qui sied bien aux films d’espionnage. Peu importe le prétexte qui envoie de la Bath au Japon, ce qui compte c’est qu’il y trouve son lot d’action, d’exotisme et de gentils p’tits lots. Hein Hubert ?

Slrup… houmpf… guoi ?

Non, c’est bon, réponds pas, continue, je peux faire l’article tout seul.

Donc OSS 117 : Atout cœur à Tokyo est un bon film d’espionnage de seconde zone. Evidemment, on est très vite tenté de le comparer à James Bond, alors en pleine période Connery. Mais cela n’aurait que peu d’intérêt tant la comparaison tournerait court. Les films de Terence Young (1) ne bénéficiaient pas du même budget. Si l’on compare domaine par domaine, les OSS 117 apparaissent évidemment comme des sous James Bond bien cheap, à l’image du burlingue du patron d’OSS 117 (l’équivalent de M) :

Eh ouais fiston, que veux-tu, on voulait engager Ken Adam pour les décors, mais nos dernières billes sont parties pour embaucher Jacques Legras !

Les cascades font pitié, tout comme la musique. D’un côté John Barry, de l’autre Michel Magne dont les thèmes donnent à tout moment l’impression que l’on va voir surgir Blier, Blanche et Ventura la pétoire à la main et la bouteille de vitriol dans l’autre (au passage, matez donc les titres des morceaux, impayable!). Reste que par rapport à d’autres sous-James Bond qui fleurissaient alors, la série d’OSS 117 fait figure de « moins pire » et parfois même d’honnête série d’espionnage. Je viens d’évoquer des cascades pas terribles, mais les deux scènes de bagarre, l’une contre un sumo en kimono, l’autre contre un samourai, sont assez réussies :

Cerise sur le gateau pour cet opus : Hunnebelle se paye le luxe de damer le pion à James Bond puis que cet épisode se déroulant au Japon sort un an avant On ne vit que deux fois qui prend lui aussi place au pays du soleil levant. Bien ouéj’ Hubert !

Slurp… groumpf… ‘e rien !

Et là, pour ce qui est de vendre l’exotisme du Japon, le film se débrouille plutôt bien par rapport à son successeur. C’est évidemment un exotisme de carte postale, mais un exotisme en adéquation avec le regard d’un newbie qui débarque au Japon et pour qui tout est nouveau. Alors qu’il est en filature à Asakusa (excellente scène), Bébert ne peut s’empêcher de sourire bêtement et de hausser les épaules devant les grosses geta d’un passant. C’est cliché, mais pour le spectateur d’alors, c’est un exotisme bon marché mais radical et dépaysant, et c’est bien tout ce qu’on attend d’un film d’espionnage se passant à l’étranger. J’ai évoqué la scène à Asakusa, assez chouettos :

Mais notons aussi celle du petit thé en plein air :

… de l’arrivée dans Tokyo :

.

… ou encore ce plan où les écoliers à casquette jaune croisent le chemin de karatekas faisant leur footing :

Ah ! Un voyage au Japon serait évidemment raté s’il n’y avait pas la découverte du bain japonais (avec force bijins, prestige de l’agent secret oblige) :

Le bain japonais, c’est bath.

Mais LA scène reste celle où de la Bath pénètre dans une boîte de strip-tease :

Boîte où l’on confie au client à l’entrée un appareil photo pour qu’il puisse passer un bon moment à shooter dans tous les coins et recoins de leur anatomie de sculpturales pin up. Scène a priori hautement improbable mais qui à la vérité, pour peu que l’on connaisse là-bas l’infinie variété des fantasmes et des perversions, paraît tout à fait crédible. En tout cas bien joué Hub’, t’as bien pensé avant tout à ta mission. Moi, à ta place, ça fait longtemps que j’aurais craqué et que j’aurais collé mon objectif au derrière d’une de ces sympa-triques artistes.

« Slrp… Chest l’médier Olrig gulp… chest l’médier ! »

Bon, à ce stade de l’article, sans doute vous vous demandez qui peut bien être cette adorable bijin que Bonnisseur n’arrête pas de fourrager avec sa menteuse. Car oui, qui dit film d’espion, dit forcément girls. Face aux mythiques James Bond Girls, les Hubert Girls font-elles le poids ? Là encore, je ne puis répondre pour ce qui est de l’ensemble de la série des OSS 117, mais pour ce film, en un mot comme en cent : oui, trois fois oui. Passons rapidement (si j’ose dire) sur Marina Vlady :

La belle actrice française d’origine russe joue le rôle d’Eva Wilson, employée à l’ambassade américaine du Japon et qui va aider notre espion dans sa mission. Belle, sophistiquée, mais dans un blog qui s’appelle Bulles de Japon et qui possède une section « Bijin de la semaine », vous comprendrez  que oui, nous allons passer sur elle et pénétrer plus en profondeur (si j’ose dire aussi) sur le cas de cette personne :

Jitsuko Yoshimura

On voit ici l’actrice dans une scène d’Onibaba de Shindô. Quel rapport avec OSS 117 ? Aucun, c’est juste que c’est une des rares photos d’elle à oilpé et que j’avais envie de partager. A cette époque, la bijin est au plus fort de sa carrière avec des rôles importants dans des films de Shindô donc, mais aussi et surtout d’Imamura (la Femme Insecte ainsi que Cochons et Cuirassés). Plus tard, elle jouera aussi dans Dodes’kaden de Kurosawa. Bref, sans être non plus une star, Yoshimura peut se targuer d’avoir une filmo de qualité. Une filmo mais aussi un petit minois tout sourire qu’elle n’en finit pas d’arborer à chaque scène :

Le visage est agréable, le regard doux, les lèvres faites à peindre et le sourire adorable. Stafford me souffle même que ses mains étaient d’une incomparable douceur.

Hmmm… continue Jitsuko, c’est trop bon…

A l’instar de ces cerisiers en fleurs qui apparaissent dans plusieurs scènes (il paraîtrait qu’il s’agissait de faux cerisiers que les décorateurs montaient ou démontaient à l’envie), cette agent secret japonaise flatte le regard et en donne largement au spectateur pour son argent niveau exotisme de bon aloi. Evidemment, on aurait aimé la voir avec un peu moins de vêtements mais enfin, ne soyons pas déçus puisque son duo avec OSS 117 donne tout de même lieu à une scène où ELLE LUI SAISIT UN  MEMBRE POUR L’INSÉRER DANS L’UN DE SES ORIFICES !

On la voit durant le deuxième tiers du film et l’on peut affirmer sans se tromper qu’il s’agit de la meilleure partie, le film slalomant agréablement entre scènes romancées et scènes d’action, le tout saupoudré d’exotisme. Si plaisant que l’on en oublie la médiocrité relative de la dernière partie, l’attaque par OSS117 en pleine mer de la base où se terrent les méchants. Passage obligé, un de plus, mais qui évidemment se trouve à des années lumières des scènes finales bondiennes, infiniment plus enlevées et spectaculaires. N’importe, cette dernière partie endort agréablement le spectateur qui peut alors rêver qu’il est Hubert Bonnisseur de la Bath et qu’il tient contre son puissant torse velu une douce bijin agent secret. Encore une fois, pas un chef d’oeuvre mais une réelle bonne surprise, très loin de cette mauvaise réputation de « sous-James Bond » (expression à la fois juste et injuste) que l’on a souvent associée à la série des OSS 117. Des oeuvres sans prétention et emplies de fraîcheur, et qui sauront la conserver encore dans quelques décennies. Pas sûr qu’il en aille de même des films d’Hazanavicius. Bravo Frédo ! C’est en partie grâce à toi que l’on doit la réussite d’Atout Cœur !

Hein ? Quoi ?

Bonne nouvelle, Atout Cœur à Tokyo se dégote en DVD chez Gaumont et ce, pour une poignée d’euros seulement. Un must have pour tout collectionneur de série B japonisante !

(1) le même Terence Young qui est crédité au générique d’Atout cœur à Tokyo pour ce qui est de l’adaptation ! Surprise qui a priori a tout de l’enfumage publicitaire.

Du même tonneau (ou presque) :

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14 Commentaires

  1. Merci bien pour ce petit retour sur les premiers films d’OSS 117 qui sont plutôt méconnus (par moi en tous cas) et auxquels Hazanavicius n’a pas vraiment fait un hommage en reprenant la franchise sous forme de comédie.
    Si le portrait ici peint du Japon reste assez cliché de l’époque, le constat reste assez neutre, voir positif, ce qui me semble être plutôt une belle chose 20 ans seulement après la guerre.

  2. Oui, c’est vrai. On aurait pu avoir un tableau à la Buck Danny dans lequel les Japonais auraient été des « japs », des « jaunes » forcément traîtres. Or ce n’est pas le cas, le félon du film étant le mari de Marina Vlady. Faut dire aussi que l’acteur avait la gueule de l’emploi :
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    Les ennemis japonais d’OSS 117 mis à part, tous les autres autochtones qui apparaissent à l’écran ont des relations amicales avec le grand gaijin.

  3. Très bon article sur un sujet franchement peu courant !
    Frederick Stafford est effectivement le meilleur interprète d’OSS 117 !
    A la fois , grand et fin tout en étant d’une musculature bien affutée , beau sourire , un charme fou et une virilité à la Sean Connery . A la base , il s’agit d’un homme d’affaires issu du milieu pharmaceutique , docteur en chimie et ancien sportif de haut niveau ( J.O 1948 à Londres en natation ) ; alors qu’il est en vacances , Frederick Strobl Von Stein , de son vrai nom de noble autrichien né en Tchécoslovaquie en Mars 1928 est repéré par un collaborateur d’André Hunnebelle sur le tournage de Banco à Bangkok avec Kerwin Mathews . Hunnebelle lui propose alors de suivre des cours de comédie et de scènes d’action et c’est ainsi qu’il devient Frederick Stafford et tient son tout premier rôle au cinéma dans Furia à Bahia pour OSS 117 en 1965 .
    Stafford tournera ensuite un film d’espionnage allemand puis retrouvera Hunnebelle et Boisrond pour Atout Cœur à Tokyo qui est alors son troisième film . Se tournant vers le cinéma transalpin , il fera une carrière assez importante en Italie et croisera même la route de Sir Alfred Hitchcock pour son film Topaz , en français , l’Étau , dès 1969 , qui lui offrira le rôle d’un agent secret français chargé d’espionner les cubains et leur régime communiste avec comme partenaires rien moins que Philippe Noiret , Michel Piccoli ou John Vernon , Dany Robin et Karin Dor . Il poursuivra une carrière d’acteur mélangeant les genres et les emplois dans le film d’espionnage , le film policier et de suspense , le film de guerre où son physique avantageux est parfaitement à son aise .
    Sa fin sera tragique et prématurée puisqu’il disparaîtra dans un crash aérien , en 1979 , au-dessus de la Suisse à l’âge de 51 ans . Le fils qu’il eut avec l’actrice Marianne Hold , qui fut l’héroïne du film Marianne de ma Jeunesse de Julien Duvivier , Roderick Stafford est une vedette de la musique rock .

    Personnellement , pour un acteur « amateur » ( je l’ai vu dans une demi-douzaine de films au moins ) , son jeu m’a bluffé ( même s’il n’a rien de transcendant ) et je le trouve bien meilleur et crédible que certains acteurs propulsés stars incontournables du cinéma , y compris aujourd’hui . Assurément , quelqu’un qui aurait « mûri » intelligemment et surpris son monde , si la vie lui en avait laissé le temps et l’opportunité .

  4. Aujourd’hui c’est champagne pour tout le monde ! Vous avez rendez-vous à la buvette du building où Riton aura le plaisir de vous servir un verre de champ’.
    Oui, champagne car le 2000ème commentaire vient d’être posté et quel commentaire !

    Merci à toi Michel pour toutes ces précisions qui complètent à merveille mon article. Pour fêter cela je réuploade la vidéo supprimée de la petite incursion de de la Bath dans une boite de strip tease :
    https://www.youtube.com/watch?v=iT_hP7FqgxU&feature=youtu.be
    Et effectivement, comme toi j’ai été agréablement surpris par Stafford que je voyais pour la première fois. Et du coup, comme je suis en ce moment en pleine cure de cinéma français, le film de Duviver m’intéresse tout à coup beaucoup.

    Dans le genre vieux film de genre qui se passe à Tokyo, j’ai aussi ces deux films en magasin :
    http://bullesdejapon.fr/2011/07/01/rififi-a-tokyo/
    http://bullesdejapon.fr/2011/06/25/stopover-tokyo/
    Si tu ne connais pas , je recommande.
    Allez, je file voir ton commentaire sur You only live twice.

    • Eh ben , si je m’attendais à ça !
      Je ne pensais même pas être publié tant mon commentaire était long par comparaison aux autres !
      Je te remercie vivement de l’avoir fait et je suis honoré d’avoir posté le 2000ème commentaire de ton blog .
      Je ne le connaissais absolument pas mais j’ai trouvé les articles et leurs habillages si vivants et intéressants que je n’ai pas pu résister à en rajouter une couche !

      Merci encore , à très bientôt et dès que j’ai un peu de temps , je t’enverrai quelques précisions supplémentaires .

      • Eh bien au plaisir de lire ces commentaires. Je fais de temps à autre des critiques sur de vieux films occidentaux traitant du Japon, m’est avis qu’ils te donneront du grain à moudre.

  5. Je te remercie , cher Olrik ! 😀

    Ceci dit , j’ai relu avec attention ton excellent article !
    Une question , lorsque tu dis qu’il est le quatrième à interpréter le rôle de OSS 117 , tu veux dire quoi au juste ? Le premier c’est Kerwin Mathews ( bien mais limité ) , le second c’est notre ami Frederick Stafford ( qu’on ne présente déjà plus ) , le troisième est John Gavin ( superbe physique et excellent dans le rôle ) et le quatrième le « surélevé » Jean Dujardin ! D’ailleurs , entre-nous , je n’ai jamais été fichu de relier les deux comédies ( ? ) d’Hazanavicius que je trouve inappropriées et presque ridicules aux films sans génie mais honnêtes et sans prétention de Hunnebelle !

    Oui , pour le passage de la musique , effectivement , tu aurais pu voir sortir Francis Blanche et les autres , bon , on a Jacques Legras en japonais plus ridicule qu’inquiétant , filmé raccord en France depuis les studios niçois de la Victorine ! Cela étant , c’est très normal , vu que ladite tambouille musicale de Michel Magne a été composé pour OSS 117 se Déchaîne en 1962-1963 ! Pourquoi ce décalage ? Mystère et boules de suif ! Mais quoiqu’il en soit , c’est l’exacte période des Tontons Flingueurs , alors ceci explique cela !
    A ce propos , il paraît , mais cela reste à confirmer que OSS 117 aurait été imaginé avant James Bond ! Au cinéma ou en bouquins ? Je n’en sais strictement rien !

    • Je maintiens, c’est bien le 4ème. En premier Ivan Desny (OSS 117 n’est pas mort), en deuxième Michel Piccoli (le Bal des Espions ; dans cet opus son personnage s’appelle pour des questions de droits Brian Canon, mais c’est bien de la Bath) puis en trois Kerwin Matthews.
      Hazanavicius et l’humour…. s’il ne doit y avoir qu’un film, c’est celui-ci et pas un autre :

      Sinon, je crois effectivement que les premiers OSS 117 de Jean Bruc ont été publiés avant les premiers Bond de Fleming.A vérifier mais je crois que c’est ça.

      • parmis les acteurs, n’oublions pas Luc Meranda (OSS 117 en vacances) et Alan Scott (OSS 117 tue la taon) , c’était plus un « téléfilm »

  6. Tout-à-fait exact , cher ami ! 😀
    J’ai fait des recherches et effectivement , il y a eu deux précédents métrages réalisés par Jean Sacha en 1957 et Michel Clément ( ce nom me dit quelque chose ) en 1960 et tiens-toi bien , il y en a eu un autre en 1969 mis en scène par Pierre Kalfon avec Luc Merenda et c’est du Hazanavicius avant l’heure mais catastrophique ! En matière de ratage , cela vaut son pesant !

  7. Jean Bruce écrit son premier OSS 117 en 1949 : Tu Parles d’une Ingénue soit un total de 88 titres jusqu’à sa disparition tragique en 1963 année où il se tue au volant de sa Jaguar 3.8l MK2 alors qu’il roule à 200 km/h en percutant un arbre près de la chaussée .
    Après sa mort , à partir de 1966 , son épouse Josette Bruce reprend OSS 117 pour 150 titres supplémentaires environ , qui sera d’ailleurs à nouveau repris par les enfants de Jean Bruce qui terminèrent la série avant la mort , en 1996, de Josette Bruce.

    Ian Fleming a crée son personnage en 1952 soient douze romans et neuf nouvelles jusqu’à sa disparition en 1964 d’une crise cardiaque .

  8. Merci cher Olrik pour cette vidéo que je connais peu ! 😀

  9. Petite précision , cher Olrik , je me doute que ce n’est qu’un détail mais selon certaines sources de premier plan , Jean Bruce en aurait écrit 87 OSS 117 ( dont 12 par an à ses débuts aux éditions du Fleuve Noir ! Je crois qu’ensuite il a été édité aux Presses de la Cité ) , sa femme environ 200 et ses enfants 24 .
    Si ça peut te servir à quelque chose ; sinon considère ceci comme de la simple précision un peu maniaque ! 😉

    • Assez monstrueux, mois bien moins que Frédéric Dard que je lui préfère largement. Jamais été un grand fana des séries d’espionnage.

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