Bijin de la semaine (2) : the Candies

The Candies est un de ces groupes qu’il ne faut surtout pas se sentir obligé d’écouter mais qu’il faut au moins connaître de nom lorsque l’on se targue de s’y connaître un peu en matière de culture pop japonaise. Si vraiment vous en avez envie de malmener votre goût musical, vous pouvez aller ici, sinon, faites comme moi, fondez-vous dans le petit kaleidoscope d’images que je vous propose, lovez-vous dans un univers de mélodies que l’on devine sucrées à souhait et de chorégraphie candidement aguicheuses. Et pas besoin d’être 48 comme les greluches d’AKB48 pour être efficaces : ce trio composé de Ran Ito, Yoshiko Tanaka (alias Sue) et de Miki Fujimura a su durant les 70’s être sans contestation possible l’un des plus importants girls band du Japon.

Photographiées en long, en large et en travers, the Candies n’ont eu de cesse durant sept années de confirmer le nom de leur groupe en se montrant comme d’adorables petites confiseries à l’emballage sans cesse renouvelé. On se doute que les chansons ne volent pas très haut mais qu’importe, le flacon est bien joliet et touchant de candeur. De quoi devenir un fanboy enragé en deux temps trois mesures, quand bien même le mot Jpop vous donnerait envie de rendre gorge. Clair que si j’avais été un ado japonais à l’époque, j’aurais fait d’innombrable rêves avec à l’intérieur ce genre de précieuses étoffes :

Un vrai travail journalistique comme on n’en fait plus.

Irrésistibles les Bonbons, à plus forte raison lorsque l’on est gros, pas beau, à lunettes et un appareil photo à la pogne (un otaku quoi !) :

Mais qu’es-tu donc en train de mater, malappris ! Oui c’est à toi que le parle, le gros à gauche !

En 1977, au sommet de leur popularité, elle décident de quitter le monde du showbusiness musical en disant à leur public, lors de leur dernier concert : « nous voulons redevenir des filles ordinaires », phrase qui a marqué au fer rouge plus d’un fan à l’époque. Comment ! Les Candies allaient donc dorénavant se faire trousser par le premier bellâtre friqué venu et avoir à nouveau leurs doches comme n’importe quelle fille ? Horreur !

Tristement, Sue a disparu l’année dernière d’un cancer du sein, alors qu’elle était âgée de seulement 55 ans. Les bijins trépassent, heureusement leur paradis sur papier glacé et sur mélodies sirupeuses est là pour continuer de faire nos délices.

Yoshiko Tanaka

(1956-2011)

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2 Commentaires

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