Bijin de la semaine (1) : Tomoko Kei

C’est avec le moral plutôt en berne que j’écris cet article. Au début, je voulais parler de Enter the Void, après tous les différents comptes rendus critiques. Je vais faire court : il faudra le voir soi-même tant le film semble avoir laissé perplexes les spectateurs.  Certains critiques y sont évidemment allés de jeu de mots bien lourds et pas du tout répétitifs sur le titre. D’autres ont insisté sur le côté expérience du film. Pour ma part, je pense que la représentation sensorielle et hypnothique du Tokyo underground devrait me plaire. Wait and see donc.

Je m’arrête donc là avec le film de Noé. La raison ? Diable, ceux qui ont un jour perdu un disque dur avec des tonnes de données personnelles (notamment des photos) dedans, savent dans quel pénible état d’esprit on se trouve. Pourtant, ça pourrait être pire. J’aurais pu être renversé par une voiture, choper la tuberculose, me faire une Claude François dans ma baignoire. Vu comme cela, ça relativise un peu… mais vraiment juste un peu. Heureusement, toutes mes photos n’ont pas été perdues. La majorité avaient été sauvegardées ailleurs. Reste que cela me console pas vraiment d’en avoir perdu bien d’autres. Je garde espoir quand même. Je conserve mon disque dur dans un coin, en espérant que dans un avenir proche les services de récupération de données soient plus abordables. L’espoir fait vivre. (edit 19/11/2014 : et cinq ans plus tard, les précieuses photos continuent d’attendre leur heure).

Bref, pour ne pas me laisser abattre, pour me mettre un peu de baume au coeur, j’ai décidé de commencer une nouvelle rubrique qui sera intégrée dans la catégorie simplement intitulée « Les Japonaises ». Frédéric Boilet, auteur de BD vivant au Japon, les a évoquées avec autant de délicatesse que d’humour dans de délicieux articles, il faudra que j’en parle un jour. Chaque semaine, j’évoquerai plus ou moins rapidement une japonaise qui sera élue « bijin de la semaine » (bijin veut dire « belle femme »). Il n’y aura rien de graveleux ou de complaisant. Ici, pas d’actrices de JAV (Japan Adult Video), je ferai plutôt dans le vintage, le divertissant, avec quelquefois un zest d’érotisme.

Je commence en douceur avec Tomoko Kei, môme sympathique bien sous tout rapport et que l’on n’imagine certes pas avoir trimbalé sa plastique de femme-enfant sous la caméra humide d’un quelconque tâcheron du roman porno. On devine que sa carrière fut celle d’une starlette comme tant d’autres ayant poussé la chansonnette et joué dans des films bien oubliés maintenant.

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