Minimum minimorum pour des vacances réussies à Miyazaki

Dur dur les vacances au Japon l’été les amis. J’ai cru comprendre qu’il a fait chaud dernièrement en France. Mais au Japon, c’est une moiteur et une chaleur de tous les instants, de celles qui vous attaquent le cerveau dès l’instant où vous quittez la maison et qui ne vous donnent qu’une envie : y retourner afin de profiter de l’air conditionné au moins jusqu’àa quinze heures de l’après-midi.
Afin d’éviter ce mauvais réflexe du gaijin newbie un peu fiotte sur les bords, il n’y a pas trente-six solutions : s’hydrater en abondance et manger une saine nourriture, comme par exemple ceci :

yakisoba nishikori

 ?!

 Oui, avec les yakisoba Nishikori, nul doute que vous trouverez les compléments nutritifs qui sauront vous remplir les batteries afin de lutter sans problème contre la touffeur extérieur. C’est un vieux routard qui vous parle, croyez-moi, les nouilles Nishikori, c’est l’assurance d’entrer dans le top ten prestigieux non pas de l’ATP mais des voyageurs au Japon parmi les plus aguerris.
Après, comment se déplacer ? À chacun son moyen de locomotion préféré mais pour moi, je sais que j’ai mes deux montures personnelles qui m’attendent chaque matin à l’écurie  :

tornado

Au premier plan, laissez-moi vous présenter Tornado. Oh ! le poil n’a certes plus le lustre d’antan. La rouille a commencé à atteindre ses vieilles articulations, un peu comme son maître qui a dû subir cette année une arthroscopie du genou gauche (chienne de vie que la mienne !), et la brave bête est dorénavant affublée d’un léger boitement du fait d’une roue arrière un peu voilée mais je sais que je puis à chaque fois compter sur ce destrier, qui sait surmonter son âge, afin de satisfaire son maître. Brave Tornado !
Mais quand les déplacements sont plus éloignés où qu’ils doivent se faire en compagnie des enfants, je laisse reposer Tornado pour utiliser Fujiko chan (que vous apercevez derrière Tornado). Elle non plus n’est pas de la première jeunesse, sa climatisation n’est plus aussi fraîche qu’auparavant mais n’importe, elle me permet d’atteindre la plage familiale Sun Beach à dix minutes de la maison pour nous rafraîchir, et permettre à votre surviteur de trouver de ressources supplémentaires dans la contemplation de quelques bijins bikinisées passant à proximité :

bikini bijin plage 2 bikini bijin plage
« Osashiburi Olrik san ! Ureshii ! »

Redoutables plages que les plages japonaises qui possèdent un nombre incalculable de Calypso et autre Circée. Plût au ciel que ma Pénélope revienne le plus vite possible !

Un poor lonesome voyageur n’est rien sans une monture. Mais il n’est rien non plus sans une arme. Moi, tous les deux ans, je m’en procure une nouvelle afin de renouveler le plaisir du séjour. Pour cette année, j’ai opté pour celle-ci :

gx80

Laissez-moi vous présenter le Lumix GX80. Comme il est difficile de faire comprendre à une faible femme l’utilité qu’il peut y avoir à se procurer un troisième appareil photo, je l’ai acheté en loucedé sans en parler à Madame. Il faut parfois savoir renoncer à certaines choses et expliquer à son épouse l’utilité de bénéficier d’une remarquable stabilisation en 5 axes en fait partie. En tout cas si l’appareil à une moins bonne qualité d’image que mon Fujifilm X-M1, il compense par cette stabilisation mais aussi un auto-focus bien plus nerveux et des capacités vidéo infiniment supérieures. Et comme cette année j’ai plus envie de faire des vidéos, ça tombe bien. Petit échantillon des capacités effectué lors d’une récente performance de taiko, en attendant que je fasse plus tard un montage :

Enfin, après une journée passée à vadrouiller avec des gamins demandeurs d’activités ou à rôder en solitaire l’appareil photo à portée de main, il convient de revenir à la base et de se ressourcer. On évitera les nouilles Nishikori en fin de journée -qui pourraient à la longue vous donner la chiasse – pour privilégier la bonne cuisine d’un cordon bleu local. Moi, j’ai de la chance, belle-maman me procure une nourriture équilibrée qui, associée  aux doux breuvages de beau-papa, permettent de me refaire la frite tout en relaxant ma vigoureuse musculature qui saura rapidement trouver le sommeil quand il le faudra.
Arrive le moment du coucher. Dans un western, plusieurs bottes de paille disposées à même le sol auraient fait l’affaire, là, c’est quelques futons dans une petite pièce à l’étage qui suffisent amplement à notre bonheur :

chambre miyazaki
Nota : le climatiseur en haut à gauche. Très important, ça, le climatiseur. Je précise au passage que le nounours n’est pas le mien.

Ne manque qu’une seule chose pour que le tableau soit parfait : que le héros, comme Ulysse à la toute fin de l’Odyssée, retrouve sa compagne auprès de lui dans son sommeil. Là, pour le moment, je n’ai à côté de moi qu’un Olrik the 3rd ronflant et ré ussissant chaque nuit le tour de force d’occuper la place pour quatre, ce qui n’a pas le même charme. Mais enfin, ce n’est plus qu’une question de jours et je sais qu’avec ma bijin à mes côté, mes aventures japonaises sauront prendre une toute autre dimension :

diamant vert Ma chérie, allons à Aeon pour acheter des nouilles Nishikori !

D’ici là, je dois rester patient et accepter les coups du sort qui me tombent dessus quotidiennement et ce dès le saut du lit. Je viens en effet d’apprendre par ma belle-même que ce soir beau-papa voulait faire dans le jardin un yakiniku et me faire goûter de nouvelles bières. Oui, chienne de vie que la mienne.

 

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12 Commentaires

  1. « Oui, chienne de vie que la mienne. »

    B*t*rd !

    Bon sinon, c’est cool d’avoir des news au compte goutte, même s’il manque de la bijin. 😉
    Et dire aussi que l’arthroscopie a été inventé au Japon.
    Bon bah… j’y retourne. Me réconfortant en me disant qu’ici la chaleur n’est pas moite. On se console comme on peut… Du coup, tes histoires de grillades m’incitent à aller graille argentin ce soir, allez direction Panam.

    Bon vent !

    • « même s’il manque de la bijin »
      On se rattrapera au prochain. aujourd’hui et demais c’est l’Erekocha matsuri, avec tout plein de jolies filles en sueur effectuant des numéros de danse. Je couvre le reportage avec mon GX80.

  2. Ravi de voir que tutti va bene, Olrik. Il est vrai que quand Kei et Calypso – ou encore Circée, Pénélope – sont dans l’air, il ne fait rien que celui-ci soit chaud et moite, ou plutôt il est logique qu’il le soit et que pourtant on y soit zen. Je trinque d’ailleurs d’avance à ta santé dans le jardin 🙂

    • Un peu chaude à comprendre ta phrase. J’ai l’impression qu’en plus du jardin il y a aussi un soleil et des boissons qui cognent dur. N’entreprends pas un match en 5 sets, ce serait risqué. 😉

  3. « Gaijin newbie un peu fiotte sur les bords »…

    Hum, vénéré Olrik, c’est pas un peu homophobe fiottophobe « sur les bords », là, comme expression?!
    Mais naaan, je plaisaaante 😉

    Bon, sinon, plus sérieusement, je remarque que, depuis que ledit Olrik a débarqué au pays, on constate, à Tokyo en tout cas:
    -que, sans doute pour tempérer sa chaleur légendaire, la température, ici, a chuté de 15 bons degrés (depuis 2 jours, ai même remis un ptit pull… – mais sans doute est-ce là mon côté « fiotte sur les bords » 😉
    -surtout, on se rend compte que… la terre n’arrête pas de trembler, là au pays du Soleil Levant, depuis que le grand homme y est arrivé.
    Dans la capitale, ces 5 derniers jours, 4 secousses.
    Et pas des tremblements de « fiottes sur les bords »: jusqu’à magnitude 5. Et des répliques énervantes, à longueur de journées.
    Mais sans doute notre héros le mérite-t-il bien.

    Donc youkoso. Tanoshimi kure, né

    • Précisons tout de même que j’utilise le mot « fiotte » avant tout dans le sens de « qui manque de courage ». De mémoire on le trouve dans les exploits de Guillaume d’Orange : « Guillaume lattoit molt couilloilz a droite et a gauche tandiz que le roi Louis, une vraie fiotte celui-la, trembloit de tous ses membres et se chioit dessulz » (je cite de mémoire).
      Sinon, pour les tremblements de terre à Tokyo, j’aime mieux te dire que ça va vite se calmer cette histoire. j’y débarque dans quelques jours et le sol a intérêt à sa calmer ou il va apprendre à connaître Olrik ! Non mais !……………… (euh, magnitude 5, vraiment ?)

  4. « Je précise au passage que le nounours n’est pas le mien. »
    Tu t’en défends bien vite…

  5. C’est gentil de partager un peu de tes aventures.
    Pour ceux qui n’y sont pas encore allés, on a un peu l’impression d’être là aussi.
    Du cou même le genou me fait mal.
    Je crois que je vais aller y refaire un tour avec Google-earth.
    Ou en moins gai:
    https://www.miraikioku.com/streetview/en/

    N’abuse pas des tenga en attendant madame.

    • N’abuse pas des tenga en attendant madame.
      C’est malin, ça ! :mrgreen:
      Le seul truc qui m’aide à tenir le coup en son absence est le sento avec alternance sauna/bain glacé. Je l’ai encore pratiqué pas plus tard qu’une heure, j’ai encore l’impression de léviter. Finalement, pour continuer de filer le rapprochement, un peu comme Ulysse se refaisant la frite en prenant son bain chez les Phéaciens. Décidément quelle odyssée que ce 7ème voyage !

  6. (euh, magnitude 5, vraiment ?) Ah mais oui: ce n’est pas de l’élucubration de gaijin neo-tokyoïte.
    Cela dit:
    -je ne doute pas qu’Olrik-sama en a vu d’autres
    -il semble qu’il faille nuancer. Si ma maîtrise perfectible du nihongo a bien pigé, il y a une différence entre magnitude (=calculée au lieu même de l’épicentre du séisme) et force de la secousse (=aux différents endroits où elle est ressentie). Là, en effet, c’était du bon gros M5 de bourrin où cela a tremblé, ces derniers jours (Ibaraki-ken, Chiba-ken, etc). Mais cela ne s’est traduit « que » par du M4 ou M 4,5 à Tokyo (ce qui, au passage, était déjà quand même pas mal secouant).
    Une belle et grande constatation, néanmoins. Pas plus tard que ce dimanche matin.
    Comme s’ils avaient lu l’avertissement de vénérable Olrik (« le sol a intérêt à se calmer ou il va apprendre à me connaître »), là, au saut du lit, cela n’a tremblé qu’à peine 2 ou 3 secondes
    voir par exemple là
    http://www3.nhk.or.jp/news/html/20160724/k10010606521000.html?utm_int=news-saigai_contents_list-items_002

    Donc, on en déduit que les mises en garde de BdJ sont lues y compris dans/par les tréfonds du magma vibrant.
    Mais sans doute est-ce la moindre des choses.

    Bon séjour à Tokyo!

    • Ma foi, je pense que tu as donné les bonnes explications sur l’apaisement du sol tokyoîte. Après, je suis un peu déçu car la seule fois ou le sol a tremblé alors que je me trouvais au Japon, tremblement suffisant pour réveiller Madame à mes côtés, je dormais comme une bûche, sans doute bien gavé par les breuvages suspects administrés par le beau-père la veille. je ne demande pas non plus le Big One mais un petit, même de magnitude 4, ne serait pas de refus.

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