Les pieds des purikuras (#1?)

Passer un petit quart d’heure dans un game center pour y prendre des photos n’est pas vraiment une perte de temps. Passés les premiers étages consacrés aux bornes d’arcades, c’est-à-dire passés les hard gamers totalement insensibles à ce qui se passe autour d’eux, on arrive à l’étage consacré aux purikuras. La faune y est tout autre : jeunes couples qui se font tirer le portrait, collégiennes et autres midinettes plus ou moins vuittonisées, gaijin au bras de sa copine japonaise et j’en passe. J’avoue, quand je débarque dans ce type d’univers, je n’en mène pas large. Et je n’y reste jamais bien longtemps. Pensez ! un grand gaijin poilu qui débarque en short, en sandales et réflex à la pogne, on a tôt fait de se sentir observé. Pourtant, quand j’y pense, « on se sent » seulement. La clientèle est tellement absorbée dans son paradis de photomatons hi-tech acidulés que l’on passe facilement inaperçu.

Indéniablement, il y a un truc à faire avec les purikuras, photographiquement parlant j’entends. Pas grand chose dans mon stock pour le moment mais j’essaierai lors de mon prochain voyage d’y remédier, ne serait-ce que pour compléter ma collection de pieds.

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2 Commentaires

  1. Le détail qui tue, ce sont les gros croques ignobles en plastoc en arrière des petits pieds à talons d’une petite nana qu’on devine gentiment un peu pouffette.

  2. Ouaip’.
    Et cela me donne à penser qu’un autre angle de vue aurait aussi fonctionné. Je sens que j’ai pas fini d ‘y retourner.

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