Lupin the Third: Mine Fujiko to Iu Onna (Sayo Yamamoto – 2012)

De la gouaillerie, de l’action, des vols, de l’humour et des seins… beaucoup de seins. Bienvenue dans la nouvelle adaptation des aventures de l’inaltérable petit-fils d’Arsène Lupin, j’ai nommé Lupin the 3rd avec les 13 épisodes (actuellement sur les écrans nippons) de Lupin III: Mine Fujiko to iu onna (aka Lupin III : a Woman called Fujiko Mine). Une version consacrée à la voluptueuse Fujiko ? Il fallait bien ça pour fêter les 40 ans de Lupin sensei.

Après, encore du Lupin, pourrait-on dire, y’en a marre ! Cet avis, je dois l’avouer, je l’ai souvent partagé. Finie l’époque où les épisodes d’Edgar, le détective cambrioleur :

finie l’époque dis-je où ces épisodes, avec ceux de Cobra, faisaient frétiller d’aise les galopins d’école primaire que nous (en tout cas moi) étions. Edgar/Lupin, c’était du grand n’importe quoi. Mais c’était drôle, inventif. Et sexy. Grâce notamment à cette demoiselle :


Magalie/Fujiko Mine.

Et puis voilà, si j’ai encore un peu de plaisir à mater les vieux épisodes (ceux de la deuxième saison, la plus populaire, diffusée au Japon de 1977 à 1980 ; Lupin y porte une veste rouge), j’ai en revanche plus de mal avec les innombrables adaptations en OAV ou en films d’animations (je mets à part le Lupin de Miyazaki, plus décalé par rapport à l’univers de Monkey Punch). Se mater un épisode de 20 minutes, ça va. Se farcir l’hystérie du père Lupin pendant une heure et demie, c’est là que ça coince. Très vite le système Lupin joue dans la surenchère et peut potentiellement devenir gavant et bien éloigné des mangas originaux, beaucoup plus dosés dans l’outrance et jouant la carte d’un érotisme allant bien plus loin que de montrer une bombasse aux formes généreuses. Aussi ce retour à des épisodes de 23 minutes, et ce 27 ans après la dernière série, pouvait-il paraître salvateur, à condition de retrouver un certain esprit Monkey Punch. Grande question, de celle dont on devine qu’elle fera ergoter encore et encore les puristes. Nous ne sommes de plus qu’au 4ème épisode, difficile d’avoir un avis tranché. Cela dit, on va dire, en attendant d’une confrmation de ce fameux esprit, que c’est plutôt bien parti. Et que, en terme de mise en scène, de plaisir visuelle et d’ambiance sonore, c’est magnifique :

Ça calme hein ? Et ce n’est que le générique. Le reste est du même niveau. Difficile de faire la fine bouche devant le travail de Sayo Yamamoto (Michiko to Hatchin) à la réalisation et de Takeshi Koike (Redline) au design. Chaque épisode est un pur plaisir visuel qui fait que, même si l’on décroche de l’intrigue, on trouve finalement son compte tant chaque histoire regorge de plans, de décors qui flattent la rétine.

Exemple de plan qui flatte la rétine

Ajoutons à cela une ambiance jazzy de Kikuchi Naruyoshi et l’on comprend assez vite que l’on a droit à une anniversaire étincelant pour le glorieux voleur. On se demande d’ailleurs si ce n’est pas trop chiadé pour un tel manga. Ceux qui ont eu l’occasion d’avaoir un manga de Monkey Punch dans les mains ont pu être surpris par le côté brouillon, bordélique, rustaud, parfois à la limite du lisible, du dessin (d’ailleurs, on attend toujours, soit dit en passant, une édition française). D’une certaine manière, cet aspect est pour la première fois conservé puisque Takeshi Koike utilise abondémont le gros trait et les hachures, rappelant parfoit l’univers de Monkey.

Autre plan « généreux ». A noter que l’importance de ces hachures varie d’un épisode à l’autre. Sans doute à cause des équipes qui sont constamment modifiées.

Héritage de Punch et modernité de nouveaux noms de l’animation, c’est un peu ce qui ressort de l’emballage. Passons au contenu. Il ne vous aura pas échappé en zyeutant le générique que l’anime semble prometteur en matière de fan service. Et même au-delà de toute espérance. Combien d’OAV et de films ont pu jouer la carte d’un érotisme déceptif. On croit que Fujiko va tout montrer… et puis non. Une astuce scénaristique intervient et on en est quitte pour imaginer ce qui se cache derrière ces innombrables tenues que porte admirablement l’héroïne. Au moins, le générique annonce la couleur : ce sera Fujiko, Fujiko, Fujiko. Et bien à poil.

Cachez ce sein que je ne etc.

Evidemment, on peut ici se demander l’intérêt de la chose. Pour ma part, deux choses m’ont frappé (non, ce ne sont pas les nibards de Fujiko) : d’abord une curieuse impression d’avoir affaire à du fan service haut de gamme. Loin des sempiternels plans de jupes découvrant un bout de culotte ou des jeunes femmes qui ne peuvent pas faire deux pas sans faire bouger grotesquement leurs seins, on se trouve en face de scènes assez étonnantes pour un anime non hentai :

 Ainsi, horreur !  Fujiko faisant un french kiss à un vieillard édenté

C’est tout bête, mais ces détails donnent tout de suite une certaine originalité pas forcément déplaisante tant ils sont parfois surprenants, imaginatifs :

Dans cette scène de coït suggestive, on apprendra que les jambes sont celles de Fujiko, et le phallus symbolique celui de l’inspecteur Zenigata ! Horreur ! à nouveau.

L’autre intérêt qui m’est apparu est que l’on fuit évidemment toute aseptisation et que là, pour le coup, on retrouve le côté voyou, éternellement salace, de Monkey Punch.

Enfin, ultime intérêt de cette nouvelle série, et là je ne parle pas de l’aspect cul mais de faire de Fujiko le personnage principal, c’est de donner un certain équilibre entre les personnages. Quand Lupin est présent, il accapare l’espace et les décibels, mais cette présence, en comparaison des récents films, semble presque anecdotique tant elle est contrebalancée par l’importance de Fujiko. Et je trouve que l’on arrive à un équilibre de ton finalement intéressant, plus supportable que nombre de téléfilms où l’on avait l’impression d’entendre brailler Lupin du début à la fin.

Le premier qui conteste se prend une fessée !

Voilà, il est rare que je fasse un article sur un anime encore loin d’être achevé mais c’était pour vous signaler cette perle. A consommer avec un gros cigare, un verre de rye, et si possible une petite pépé bien pourvue langoureusement lovée sur votre torse d’aventurier.

Ou alors comme ça

Allez, pour finir, le générique de fin :

Du même tonneau (ou presque) :

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19 Commentaires

  1. Je viens de comprendre pourquoi je suis devenu un obsédé du cul. J’avais un peu zappé de ma mémoire ce bon Edgar, qui me fascinait d’abord parce qu’il y avait de vrais morts (et ça, c’est pas les Transformers ou l’Inspecteur Gadget qui pouvait en fournir), et puis ensuite parce qu’il y avait du boobs. Non, surtout parce qu’il y avait du boobs en fait à bien y réfléchir.
    Finalement, les années 80 avaient bien quelquechose d’une liberté aujourd’hui perdu. On pouvait manger son quatre heure à base de BN tout en matant un truc totalement grivois et amoral.
    Ca me laisse rêveur retrospectivement…

  2. @N°6

    Mec dans les 80’s on mangeait pas des BN on mangeait des BAMBOULA.
    Tu sors ça aujourd’hui c’est procès de la part de SOS Racisme illico héhé.

    N’empêche qu’ils étaient bons ces putains de gâteaux!!

  3. @ (N°6) : il y a effectivement des morts mais la violence y était plus aseptisée que dans un Cobra où l’on pouvait avoir des gros plans sur les visages.
    Pour les boobs, c’est effectivement ça le plus marquant. Quand je pense à cette série, parmi les multiples images qui me reviennent à l’esprit, j’ai cette scène de plage où l’on voit l’inspecteur Zenigata passer de l’huile solaire à une pulpeuse créature qui a fait tomber le bikini. Faut que je revoie cet épisode !
    Pour les 80’s, c’était aussi l’époque de la playmate du samedi soir chez Collaro :
    http://www.dailymotion.com/video/x1hfmk_la-playmate-et-les-marchands-de-coc_fun
    Non, ne zappez pas, vous êtes bien sur Bulles de Japon !
    Totalement la loose mais on imagine plus ça maintenant. Une fille qui fait un strip bien léger dans une émission de divertissement, c’est mal. Par contre montrer de la télé réalité à gogo ça, ça va.

    @warren :
    des « bamboulas » ?! Jamais entendu ça. Moi c’était des « chocos ».
    Tiens, ça me fait penser à la confiserie qu’on appelle « tête de nègre ». Ou qu’on appelait car je crois qu’elle a changé de nom.

  4. @Warren : c’était des trucs au cacao, chimique à mort. Mais je me souviens très bien.
    @Olrik : bon, je ne sais pas coller une vidéo dans mon post (suis une buse), mais enfin je crois que c’est parlant :
    http://www.youtube.com/watch?v=0Bj9VCEyfLk
    Holy shit… Ca me paraît hallucinant aujourd’hui !! Pourquoi pas un biscuit Bougnoule ou Youpin ???
    Ouais, la playmate, c’était le Vendredi soir, non ? Je remercie mes parents Miterrandiens qui laissaient leur petit garçon de neuf ans se rincer l’oeil devant un strip-tease toutes les semaines. Aujourd’hui, ça pullule d’émissions qui suinte de pornographie émotionelle, qui mettent en lumière les tendances les plus délationistes et les plus mesquines de l’être humain, mais c’est plus acceptable que de montrer, my fucking god, un corps féminin. Evidemment, c’était bien beauf, mais pas moins que les télé-réalités débilitantes qui en plus glorifient la nullité intelectuelle chez les ados.
    Merde, me sens vieux d’un coup.

  5. Mais bien sûr ! Je croyais que c’était un surnom donné aux BN mais non, je me souviens tout à fait de ces biscuits. Ils s’appellent maintenant « sablés de Retz au chocolat ». Pas la peine de faire recherche pour comprendre l’origine de ce changement de nom.

    Pour la playmate, même chose : j’avais l’habitude de suivre les soirées télé en lisant des BD. Mais quand la playmate arrivait, je reluquais discrétos par dessus mon livre ce qui se passait à l’écran. Inutile de dire que j’en perdais pas une miette.
    Je me souviens aussi de « Merci Bernard » de Jean-Michel Ribes, une sorte d’ancêtre de Groland. Il y avait toujours cette rubrique cul qui présentait des métiers manuels :
    http://www.ina.fr/divertissement/humour/video/CPC03008541/revalorisation.fr.html
    Vous êtes toujours sur BdJ ! Vous aurez compris aujourd’hui que le père Olrik ne fera pas grand chose à part commenter des articles.

  6. @N°6 A 6ans on s’en fout quand c’est chimique. Et puis ça doit rester plus « sain » qu’un paquet d’Oreo par exemple.
    Ah et l’émission de Colaro, je comprenais rien a leurs sketchs pas drôle, mais dès que retentissait la musique de la playmate, mes yeux restaient rivés sur la télévision…

    • « mais dès que retentissait la musique de la playmate, mes yeux restaient rivés sur la télévision… »
      +1.
      Et près de 30 ans plus tard, je me suis aperçu en faisant la recherche pour la vidéo que je n’avais pas oublié cette musique. Bel exemple de mémoire inutile (encore que…)

      Quand j’y repense, l’émission la plus WTF? de cette époque était peut-être ceci :

      Il y avait l’effet Shadock, Prévost recevait régulièrement des lettres d’insultes de téléspectateurs croyant qu’on se foutait de leur gueule.

      • Une émission de psychopathes Anagram.
        Entre ça et La Minute de Monsieur Cyclopède, il y avait quand même des trucs hallucinants à cette époque. Et même pour les gosses. J’étais fan de Téléchat, qui, rétrospectivement, apparaît comme une émission extrèmement chelou. Topor quand même…
        Le seul équivalent « récent », c’était une speakerine sur Canal il y a 10 ans je crois, à l’époque où Farrugia était devenu patron de la chaine, je n’ai plus aucun souvenir de comment s’appelait ce petit bidule, mais la nana avait l’air tarée (bon, comédienne surtout, mais c’était super déroutant). Je suis incapable de me souvenir de son nom hélas…

        • « J’étais fan de Téléchat, qui, rétrospectivement, apparaît comme une émission extrèmement chelou. »

          En un sens, oui. Mais pas si inadapté qu’on le pense pour les gosses. Perso, j’adorais et j’ai pu constater avec mon gamin que ça marche encore. Evidemment, tout le second, le troisième voire le quatrième degrés leur passe au-dessus la tête mais il y a là-dedans une fantaisie qui les fascine illico. Et une fantaisie bien plus fine qu’un épisode de Titeuf. Tiens, tout cela me donne envie de me mater des épisodes de Cocoshaker.

          • Pas inadapté, mais sacrément gonflée de proposer une écriture aussi surréaliste et dénuée de tout ce qu’on essaie de fourguer d’habitude aux gamins. Moi ça me fascinait complètement. Les Gluons. Pub-Pub. Le générique jazzy dépressif. Maitre Duramou. « Ca fait pas un pli ». Leguman. L’annonce des fêtes des Saint avec cette musique zarbi passée comme à la mauvaise vitesse.
            Cocoshaker. Oh putain, encore un truc génial. Bulles de Japon makes me feel old…

            • « Pas inadapté, mais sacrément gonflée de proposer une écriture aussi surréaliste et dénuée de tout ce qu’on essaie de fourguer d’habitude aux gamins »
              Je crois d’ailleurs que Topor and co n’en revenaient pas du succès, persuadés qu’on allait leur demander d’arrêter au bout d’une demi-saison.

              Cocoshaker. Oh putain, encore un truc génial. Bulles de Japon makes me feel old…
              Et on pourrait remonter le temps encore plus loin mais là, il me manque la référence. C’était une mini-série, probablement à la fin des 70’s, un dessin animé dont les personnages étaient une famille de souris… japonaises ! Elles étaient vêtues de kimono et finissaient chaque épisode en se disant « sayonara ». j’ai jamais pu retrouver le titre de ce truc. Si quelqu’un a l’info…

  7. 1st step :
    j’ai choper un paquet d’épisode de Lupin III rd il y a 3 ans que je me remate régulièrement.

    Cet article me donne d’autant plus envie de voir ce dernier OAV à l’esthétique trés prononcé.

    Concernant notre douce époque contemporaine qui s’englue de plus en plus dans un « communautarisme » aveugle et bien pensant, en la comparant à cette frénésie insouciante du tout est possible (même un hivers nucléaire) de la fin de cette bonne vieille guerre froide de nos douces années 80 – début 90 … (haaa le vieux con qui parle)… je ne peux pas m’empêcher de me dire que finalement c’était pas si mal que ça en France, avant…Colluche et Desproges faisaient de l’humour qui grince (« mais qu’est ce que c’est que ces vagon sans banquette » … « et j’irais aux douche si je veux ») … Bref s’il était encore parmis nous il se prendrait comme google un procès aux fesses pour une raison qui n’existe que dans la tête de certains… BREEEEEEEEEEEEEEEEEEEF…

    Ces années là
    – On avait droit a « Edgard de la Cambriole » … flingues, gros nénés et humours déviant;
    – On avait aussi droit à « Cobra » … PsychoGun, Cigare, gros nénés, et humours déviant;
    – Et aussi aux « Cats Eyes » … Gros Nénés, tenu moulante, et… talon aiguille;
    – Suivi par « Nicky Larson » … Flingue, gros nénés, et humours déviant;
    – Et n’oublions pas « Ken le survivant de l’enfer » … Apocalypse, bordage, gros nénés et tête qui explose… et un humour déviant (merci les doubleurs);
    – – – etc …

    (oui je sais, le titre français écorche parfois un peu la rétine)…

    Et après on s’étonne de tombé en 2010 sur des blogs comme D-K ou Bulles de Japon…
    Dont les tenanciers ne sont finalement que les victimes de ce complot libertaire qui à ravager nos jeunes esprit !!!…

    Nous pouvons dire merci à famille de France d’avoir mis de l’ordre dans tout ça !

    • ho merde le wagon de fautes … j’ai honte !
      Ca m’apprendra à ne ne pas me relire tiens…

      • C’est rien, c’est rien, j’imagine que tu tapes ce commentaires dans un bar avec de la c-pop en fond sonore, donc tu es pardonné.
        N’oublions pas Ranma 1/2 (jamais vraiment accroché) œuvre subversive s’il en est et qui s’est retrouvé méchamment caviardé par AB à cause de seins qui avaient trop souvent la fâcheuse tendance à se montrer nus.

    • Cat’s Eyes, encore du racolage. Et puis ça préfigurait l’érotisme catégorisé d’aujourd’hui. L’héroïne, la bombasse sous tout rapport. La grande soeur très responsable mais déjà archétype de la MILF. Et la petite soeur, pour le côté détournement de mineurs.
      Et puis l’imagerie SM avec les tenues qu’on devine en vinyle, et les talons aguilles du genre impossible à marcher avec (selon ma copine, j’ai pas testé…) mais sur lesquelles elle gambadaient joyeusement sur les toits des immeubles tokyoïtes. Mais où sont les Chiennes de Garde ?

        • C’est chiant de pas avoir accés à youtube… putain mais qu’est ce que je suis venu foutre là moi…

          Sinon on oublie aussi bien trop souvent une certaines Lamu.
          Sous couvert de jolies sourires Kawaii regardez l’ingénue se balader en petite culotte & sous-tif dans la rue, le feu aux fesses, à poursuivre de ses avances un jeune pervers en rûte qui saute sur tout ce qui bouge.

          C’est pas mal non plus !

          Et maintenant ils ont quoi les jeunes ?
          Naruto, Yu Ghio et Pokemon… jamais un nichons qui dépasse, jamais une allusion de travers… quoi que Pokemon… d’après certains … il se pourrait que ce soit bien plus sordide qu’il n’y paraisse.

          Famille de France, aux aaaaaaaarmes !

          • Tu parles de Pokemon, il y avait hier a la télé un joli combat de pocket monsters. 3 heures qu’il a duré ! Et pas de réel vainqueur. Mais ils remettent ça ce dimanche et là, ça va faire mal.

        • Ah ouais… Comment elles ont pris les trois frangines… Ca casse le mythe… Y a pas une version qui traîne avec Maria Ozawa plutôt ? ….
          Ah, que sont d’enfance mes émotions érotiques devenues…

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