Un curry pour les durs, les vrais, les tatoués : le curry Lee

La nouvelle année commence, on est tout surpris de vois que les récentes agapes ont déjà plus d’une semaine dans les jambes, et c’est un peu en grinçant des dents que l’on reprend le taf. Fini le temps où le goût blackboulait tous les autres sens pour être le roi incontesté de la partie. Maintenant, c’est la diète un peu obligatoire si l’on ne veut pas finir le mois de janvier à ressembler à ce gros abruti de Gian.

Du coup, les soupes en sachet et les légumes ont remplacé le foie gras, les tranches de galantines, les desserts approximativement légers mais succulents et autres joyeusetés. Je vais faire simple : je hais le mois de janvier.

(les lignes suivantes peuvent être lues avec cette bande son)

Me reste une maigre consolation : celle de songer, tout en mastiquant mes courgettes, à ces merveilleux plats du réveillon de la Sylvestre. Ah ! songeai-je hier en sirotant mon verre de Vichy Célestin, quelle divine chose que cette

Coupette de Champagne 1er Grand Cru

Hmmm…

… breuvage que l’on m’offrit en apéritif au restaurant et qui me donna pour la première fois l’impression que faire un long repas uniquement arrosé de champagne était finalement une chose envisageable. Nul doute que si Calypso avait offert de ce champagne à Ulysse plutôt que l’ennuyeux nectar des Dieux, eh bien il serait resté le Ulysse. L’équation aurait été toute trouvée :

CUISSES DE CALYPSO + CHAMPAGNE 1er GRAND CRU > CONIN DE PÉNÉLOPE

Ah ! songeai-je en avalant mon sinistre potage de légumes même pas salé, comme elle était sympathique cette mise en bouche, subtil potage de légumes relevé de quelques éclats de chorizo.

Anata ga hoshii…

À la fois léger, bon et relevé avec la petite touche épicée qu’il faut pour vous ouvrir l’appétit. Comme une sorte de jab à l’estomac qui vous réveille et vous fait dire qu’il faut maintenant passer aux choses sérieuses.

Dieux tout puissants ! songeai-je en mastiquant un morceau de pain de chez Leclerc, aurai-je un jour la chance de déguster à nouveau un pareil

Duo de Foie Gras, Pruneaux Cognac et Abricots secs Pineau des Charentes

Mo… motto fukaku !

C’était tout juste si je ne les mangeais pas micron par micron tant ces deux morceaux de foie gras faits maison l’emportaient sur tout ce que j’avais jusqu’à présent dégusté en la matière.

Sainte Naomi Tani ayez pitié ! songeai-je devant mon riz et mon poisson pané. Où donc est ce

Duo de Lotte lardé et Bar, Boudin de St Jacques coraillées aux Trompettes, Crème Safranée

Mo… motto yukkuri !

… assiette incroyable  dans laquelle une dream team de trois mets s’arrangeait pour vous envoyer dans le palais une ribambelle de mirifiques paniers à trois points !

Larry Bird, qui s’y connait en « trois points », vous dit quant à lui : « mangez cheap et gras ! »

Et… Ô Déesse Sakura Sena ! comme vos divins globes me rappellent tout à coup ce

Filet de Bœuf poché, cuit rosé en Feuille de Brick, Jus aux Cèpes et Poêlé de Légumes

Ya.. yada !.. yamete !… yame… ya… kimochi !

Le beau morceau de viande, bien rond, bien gros, était tellement fondant qu’on avait plus envie de le manger en le tétant qu’en le découpant morceau par morceau. C’est en mangeant des plats comme cela que l’on se dit que les végétariens sont des gens tout de même fort sots.

Je pourrais encore parler de

L’assiette de Fromages affinés et petite Salade

et autre

Symphonie de Desserts du Nouvel An

Iku iku !

mais à quoi bon ? C’est toujours la même histoire : jouasse au début à l’idée de me remémorer ces mets, je finis par en avoir des aigreurs d’estomac tant la réalité présente est plus douloureuse. Du coup, je me demande pourquoi j’ai entrepris de vous parler de ce repas de réveillon.

Finalement, j’aurais peut-être mieux fait d’évoquer une expérience culinaire que j’ai connue il y a deux ans au Japon. Autant vous le dire : ce n’est pas une expérience à la portée de tous, il faut en effet un certain courage, je dirais même une certaine inconscience pour la mener à bien. Si vous n’êtes pas un fan absolu de Charles Bronson, Lee Marvin et Clint Eastwood réunis (et encore !), pas la peine de la tenter, allez à la place vous faire cuire un œuf !

1er jeu de mots de l’année, on applaudit bien fort les vieilles !

Sans doute pensez-vous ici : « Ah oui ! le fugu ! ».

Certaines mauvaises langues racontent que c’est ce que Sakura Sena se serait implanté à la place de silicone.

Effectivement, ça aurait pu être cela. Ce poisson potentiellement mortel pour le client dans le cas où il aurait été préparé par un gougnafier a toujours titillé ma curiosité et je me promets de le goûter un jour. « Un jour » hein, car je ne suis pas encore dans une disposition d’esprit me permettant de dépenser plusieurs milliers de yens sans sourciller uniquement pour me mettre dans le gosier une malheureuse poignée de fines lamelles de ce poisson.

Non, mon expérience à moi, pour dangereuse qu’elle fût, a le mérite d’être à la portée de toutes les bourses. Il ne vous en coûtera que 300 yens (ou peut-être 400, je ne sais plus), 300 yens pour une expérience gustative sans nulle autre pareille et à côté de laquelle la cuisine coréenne apparaît comme le royaume de la fadeur.

300 yens, oui, 300 yens pour vous procurer, dans le premier supermarché venu, ceci :

Le curry « Highway to Hell » Lee !

(Je vous prierais maintenant d’écarter les enfants des moniteurs, la séquence « interdit au moins de 18 ans » commence.)

Eh oui, il ne s’agit rien moins qu’un paquet de curry. Pourquoi faire sophistiqué quand on peut faire simple ? Si, comme moi, le riz au curry est le type de plat qui vous procure une certaine jouissance à vous en mettre plein la panse, si vous appréciez tout autant que moi lorsqu’il est épicé plus que de coutume, alors vous comprendrez pourquoi cet emballage, en ce jour maudit du 23 juillet 2009, m’a aussitôt tapé dans l’œil.

L’achetant illico, je me précipitai à la maison belle-parentale afin de lui faire sa fête pour le déjeuner. Après quelques minutes de préparation (un autre bon côté du curry : même un branque comme moi en matière de cuisine s’en sort !), une canette de bière Asahi à portée de main, je contemple le plat fumant et la belle couleur de la sauce, quelque part entre le rouge sang et le noir sépulcral. Tiens ? que fait ce petit tube de sauce dans la boite, faut-il l’ajouter ? Ma femme, regardant tranquillement les infos avec un bol de natto à la main, me fait alors remarquer qu’il s’agit d’une sauce épicée supplémentaire que l’on peut ajouter si l’on trouve le curry pas assez fort (elle me déconseille au passage de l’utiliser ou alors, juste quelques gouttes).

Et comment qu’il est pas assez fort (je ne l’avais, bien sûr, pas encore goûté) ! Arrachant l’opercule, je versai tout le précieux liquide un peu partout sur mon curry. Saisissant ma cuillère (une grosse cuillère en bois de paysans mexicains, un peu comme celle qu’utilise Lee Van Cleef au début du Bon, la Brute et le Truand), je la plongeai dans la mixture pour en extraire ma première bouchée de Curry Lee (pas Van Cleef par contre). C’était parti pour une demi-heure de cauchemar absolu.

ACTE I : rencontre du troisième type

Y’a pas à tartiner 107 ans, le curry arrache. Beaucoup. Sur le coup je me suis dit : « trop fort ce curry, j’en rachèterai ! ». Indéniablement, si on aime le curry épicé, on en a pour son larfeuille. Mais cela peut coûter cher en bière : après trois bouchées, j’avais sifflé ma Asahi pour éteindre l’incendie.

ACTE II : Houlà Thierry !

7 à 8 cuillerées plus tard, alors que l’on vient tout juste de finir le premier tiers de l’assiette, c’est une tout autre chanson qui commence. C’est que ça finirait par faire mal ces conneries ! Ce n’est plus une bouche que vous avez mais les forges d’Hephaistos. Vous avez tout à coup l’impression de manger un truc plus torride qu’un film porno dans lequel on verrait Brigitte Lahaie et Saori Hara s’occuper du poireau de Sim. Vous vous demandez peut-être si voir un tel film vaut vraiment le coup. Ben justement, on se demande tout à coup si l’on a fait une bonne affaire en achetant ce curry. Une petite pensée vous vient à propos des grands malades qui ont imaginé la recette de ce curry à base de napalm : « Quand même, ils abusent un peu les mecs ! ». Vous, en attendant, vous abusez énormément de la grosse carafe de thé glacé qui se trouve devant vous. À la fin du deuxième tiers, je crois me souvenir que mon estomac avait déjà englouti un bon litre pour se calmer. En vain : ce curry, c’est un peu comme les incendies qui sévirent en Russie l’été dernier. Vous en éteignez un, recta dix autres se rallument.

ACTE III : In nomine Patris et fillii et Spiritus Sancti, Amen !

Arrive le dernier tiers.

Je sais que j’ai parfois tendance à l’exagération voire à l’affabulation. Eh bien, croyez-moi ou non, je vous assure que pour la première fois de ma vie j’eus peur, oui, peur de manger un plat. C’est qu’arrivé à ce stade, comme le curry a bien eu le temps d’entrer en contact avec pas mal de parties de votre corps, vous avez l’impression que tout vous brûle. Les lèvres d’abord (insoutenable), mais aussi la langue, la gorge, l’œsophage et l’estomac. On a même l’impression que les dents ont été transformées en charbons ardents. A tout moment vous vous attendez à devenir la torche humaine

ou à faire une de ces fameuses réactions de combustion spontanée. Vos chiottes sont bouchées et vous n’avez plus de Desktop ? No problemo ! Mettez-y donc du curry Lee, je vous garantis que le résultat sera le même !

Étant d’un naturel un peu têtu, je me suis obstiné à finir mon assiette. D’habitude, finir un curry n’est qu’une formalité et cela se fait dans la gourmandise la plus pantagruélique. Là, j’ai vraiment compté les cuillères, un peu comme un condamné à mort compterait les dernières heures avant son exécution. Encore une fois, laissez tomber le fugu ! Si vous voulez réellement connaitre une expérience culinaire équivalente à Voyage au bout de l’enfer, tapez du côté de ce curry maléfique. Réellement, j’ai vraiment cru que j’allais avoir droit à un aller direct en hélico au CHU le plus proche.

ACTE IV : le Facteur sonne toujours deux fois

Ça y est, la dernière bouchée vient d’être envoyée sans accusé réception (manquerait plus que ça). Que la peste l’étouffe ! Et que le thé glacé étouffe le brasier qui couve à l’intérieur. Et qui va continuer de couver durant l’heure qui suit. On en est alors à une bière et deux bons litres de thé. On sent que ça va un peu mieux même si ce n’est pas encore ça.

Allez ! ne me laissant pas abattre, je décidai d’aller me promener dans le centre de Miyazaki pour une séance de safari photo. J’avais l’impression d’avoir le corps aussi ballonné qu’un noyé d’une semaine mais tant pis, je me dis qu’un peu de marche allait m’aider à digérer cette saloperie.

Erreur. Vous digérez, en effet, mais vous trinquez par la même occasion. Il serait intéressant que des scientifiques installent un jour une caméra dans l’estomac et les intestins de quelqu’un qui aurait bouffé un curry Lee, on en verrait de belles, moi j’vous l’dit ! La plastique des jolies japonaises en mini Jupe a beau faire du gringue à l’objectif de votre appareil photo, vous vous en foutez éperdument tant le bide semble partir en vrille pire qu’à Tchernobyl. Et quand en plus on est en été et qu’il fait dehors 40°C, la promenade a tout à coup des allures de ceci :

« Eh Blondin, tu veux de l’eau ?»

Las, vous vous effondrez dans le premier coin d’ombre venu, prêt à mourir, priant pour que la digestion vous achève au plus vite. Vous ressemblez très vite à ça :

Avec un peu de chance, vous reprenez vos esprits en découvrant devant vous une petite collection de pièces de 10 yens. De quoi vous acheter une canette d’Aquarius au premier distributeur venu. Eh oui, un barbec’ met longtemps à s’éteindre définitivement.

ACTE V : voire trois

Je suis rentré au domicile la queue un peu entre les jambes, ce qui est en fait parfaitement normal.

Deuxième jeu de mots !

Pas de folies le soir : une bière, des produits frais, des légumes et une glace pour faire passer le tout. Puis une bonne nuit.

Le lendemain, on se sent un autre homme. Fini le mal de ventre, et surtout fini le curry Lee, plus jamais ça ! On petit-déj’ tranquillement sur les tatamis. Un bon bol de chocolat en compagnie d’Olrik Jr à mater sur la NHK un épisode de みいつけた:

Tout va bien donc, la journée s’annonce plus calme et on se promet de remettre le safari photo avorté de la veille.

Et pourtant, on sent que quelque chose ne va pas, qu’il subsiste encore comme une petite gène. Bon Dieu, mais c’est bien sûr ! Il faut aller à la selle pardi ! Débarrassons-nous donc une bonne fois pour toutes de ce curry de m… (justement d’ailleurs).

Sur les washlets, ça ne fait ni une ni deux. En fait ça fait « aïe ! ». Vous êtes-vous jamais demandé quel effet ça pourrait bien faire de sortir des fers à souder par le rectum ? Non ? Moi non plus mais j’ai fait mieux : je l’ai vécu. Vous pensez que vos enzymes sont de jolis petits cogneurs qui font très bien leur boulot ? Dites-vous bien que face à des particules de curry Bruce Lee, la castagne sera vite pliée… en leur défaveur. Knockoutés en 1 round, ils ne pourront faire autrement que laisser le curry continuer son petit bonhomme de chemin dans votre corps et vous bruler une dernière fois à la partie de votre corps la moins avouable. Une fois encore, on ne peut que saluer l’éventail de qualités dont fait montre le curry Lee. En plus de remplacer le desktop, il s’avère être un concurrent sérieux au sédorrhoïde contre les douleurs hémorroïdales. La différence c’est que le curry ne cherche pas à les dégonfler : il les arrache et les cautérise à sec. Un peu comme la vieille méthode pour arracher les dents et qui consistait à attacher la dent malade à une poignée de porte. Ça fait mal sur le coup mais après on n’en parle plus. Cela dit, il faut le reconnaître : qu’est-ce que vous en avez chié !

Troisième jeu de mots ! L’année s’annonce redoutable.

En sortant des toilettes, la sensation est étrange. Vous vous sentez une sorte de poilu revenu du front. Oui, vous savez, vous, vous avez vu et vécu des choses indicibles en comparaison desquelles tout vous semble inoffensif, y compris un salon de la broderie. Dorénavant vous portez un regard différent sur le curry. Vous continuerez à l’aimer mais plus comme une cocotte à la cuisse légère. Plutôt comme un rude camarade avec lequel vous vous seriez frotter durement  devant tous les copains. Vous en avez pris plein la tronche, mais vous n’avez pas plié, et c’est gonflé d’orgueil, sous les applaudissements, que vous agrippez cette main amicale que vous tend votre adversaire plein d’estime en vous glissant un « bien joué petit ! ». Vous savez que vous ne vous y frotterez plus, mais vous penserez toujours à votre bagarre avec une fierté teintée d’attendrissement. Je puis le dire sans honte : le curry Lee est une de ces choses qui ont contribué à faire d’Olrik ce qu’il est. Il ne tient qu’à vous d’en faire l’expérience.

Premier article de l’année : expulsion réussie !

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12 Commentaires

  1. Enorme. Je compatis.
    Il y a quelques années à Londres j’ai accepté l’invitation à diner d’un Capitaine qui naviguait sur une des lignes pour lesquelles je bosse. Un mec sympa qui m’avait déjà fait gouter quelques produits made in chez lui qu’il gardait dans sa cambuse personnelle et ne sortait qu’en de rares occasions de fetes. J’avais donc déjà dégusté au propre comme au figuré quelques chutney épicés à faire fondre la cuillere et divers curry et autres épices qui m’ont fait cracher le feu. Autant dire que j’étais blindé, sur de moi et de quelques autres expériences culinaires, en Asie surtout. Mais en fait non, je n’etais qu’un jeune padawan face à ce que Madame avait préparé pour son mari et moi. Rien qu’a l’odeur j’ai sur que j’aillais mourir. Mon pote captain aussi, ca se voyait à son sourire. Et comme il n’y avait pas de thé, j’ai épongé à la biere. A peu pret comme toi. 1L pour 4-5 bouchées. Et je n’ai pas fini mon assiette. J’aurai préféré mourir. Et ce qui est gentil c’est que Madame avait prévu le coup et m’a resservi le plat dans une version « pour noob » préparée à part. Version que j’ai adoré, mais en ayant quand meme perdu toute sensation gustative. Je passe sous silence la scéance toilette qui ne sera jamais pire que celle dans vécue dans le vol Marakech-Paris apres une derniere tajin musclée et où l’avion entier avait bien compris que c’etait MON chiotte.
    Une bonne année commence souvent par un souvenir de bouffe et de caca. 2011 sera une bonne année.

  2. « Une bonne année commence souvent par un souvenir de bouffe et de caca. 2011 sera une bonne année. »

    Excellent ! 🙂

    Faudra que je songe à faire plus d’articles culinaires, même si ma position en France me désavantage lourdement.

    J’aime bien ton capitaine et sa matrone, de bons petits génies du mal, surtout madame qui attend bien que tu aies la langue explosée pour te proposer une version allégée. Je suis presque sûr qu’il t’ont filmé à ton insu et qu’ils se repassent la vidéo pour bien se gondoler lors des longues soirées d’hiver !

  3. Hum ! Voilà un billet qui donne joyeusement faim ! 🙂

    Par contre celle-la :

    > « Une bonne année commence souvent par un souvenir de bouffe et de caca. 2011 sera une bonne année. »

    Enorme. L’anecdote aussi. Que dis-je ? Les deux. N’oublions pas le vol Marakech-Paris… ^^

  4. Sur le curry, c’est au Japon que j’ai découvert l’existence de ces rations culinaires toutes pretes. Je logeai chez un ami, et sa femme a sorti un étrange paquet (de taille XXL) pour faire son curry. Ca m’a sacrément surpris sur le moment. Mais c’etait bon. La prochaine fois je teste ton Curry Lee. Ca titille mon courage intestinal.
    Sinon, à Kyoto à coté de mon hotel il y avait une chaine de resto qui faisait du curry et on choisissait son degré de douleur via le menu et des pictogrammes en forme de piments tres kawai ! Comme c’etait ma cantine, j’y suis allé graduellement, et le dernier niveau m’a bien piqué la gueule meme si j’ai vaillamment passé le test (mais aucune bijin ne m’a ce jour là sauté au coup. C’est bien la peine de se donner du mal…..)

  5. Effectivement, le curry Lee est une bonne expérience pour ceux qui aiment manger « épicé ». Mais ça reste de la petite bière.

    Si un jour tu passes dans les parages, j’ai une bonne adresse pour toi.

    Un ramen tenu par des chinois
    dont j’ai déjà fait l’apologie.

    Il y a des chances pour qu’après quelques minutes tu te mettes littéralement à chialer, la morve au nez, et la bouche complètement anesthésiée par l’expérience.

    Aujourd’hui comme hier, le challenge reste invariablement le même: Arriver à finir.

    Et puis de temps à autre, ça décape comme une bonne vidange.

    L’anus aussi va sans dire…

    Manque plus qu’un aller pour Marrakech pour clore la boucle ! 😉

    Clarence, tourista

  6. « De la petite bière », j’ai peine à le croire. Mais comme j’aime aussi les ramen (qui ne les aime pas?), je note sur mon carnet ta référence pour le prochain voyage.
    Par contre, si jamais on a l’occasion d’en bouffer ensemble, je dis qu’il faut encore corser (si c’est possible) le challenge : comprends par là… « concours de vitesse » ! Et le premier qui va aux urgences a un gage. Enquiller le premier ne vaut rien si on ne peut pas encaisser.
    Le gage ? voir tout Naomi Kawase en une soirée.

  7. « voir tout Naomi Kawase en une soirée »

    Impossible !

    Je rajouterais à ce supplice moyenâgeux le visionnage de la dernière Palme d’or. Thrilling

    Je ne peux que rappeler la recette dépurative des Nguyen: éclates quelques piments dans une soupe pho aux herbes bien fraîches. Si tu peux re-remplir le bol en essorant ton t-shirt, alors tu es immunisé contre cette moiteur asiatique ambiante qui te fait si souvent regretter ta Picardie natale.

    Bouffe-tout, mais le curry lee, non merci.

  8. Quelles soupes en sachets ? Quels légumes ?

    Perso, je me suis édicté une règle, jamais de fruits et légumes… Ça doit être mon côté écolophobe (Cécile Duflot détesterait la nuit que je rêve de passer en sa personne)…

  9. @ Bouffe-tout : je taquine le sieur Boddicker dont je sais que Kawase n’est pas sa tasse de thé. Remarque, je fais le malin, mais je morflerais aussi à voir toute sa filmo en une soirée.
    Pour la dernière Palme d’or, gaffe, I.D. qui traîne parfois dans ces page, pourrait te tomber sur le paletot.

    Pour les nguyen, je ne comprends pas : je fais une recherche sur google pour voir à quoi ça ressemble et je tombe sur ça :

    Ça a effectivement l’air épicé mais c’est gérable, non ? Quant à « re-remplir » le bol, ça doit être un plaisir non ? (merde, j’ai oublié que je n’étais pas sur DC)

    @ A.rnaud : Ouais, c’est un peu pareil pour moi. Mais je fais le dos rond, c’est juste un mauvais mois à passer. Et puis, ça ne m’a pas empêché d’acheter en loucedé, lors des dernières courses hebdomadaire, un bon vieux sauciflard de derrière les fagots que je mange tranquillement quand tout le monde est au pieu.

  10. Tiens, tant que je te tiens et que j’y pense, j’aurais bien besoin de tes lanternes : j’ai récupéré une trèèès longue liste de films… Aussi, j’eus aimé savoir lesquels étaient à voir et ceux à éviter… Par contre, vu le nombre, je ne vais pas te la balancer ici…

  11. =>Nguyen, ca peut ressembler à cela, ou à 90% (j’exagère…à peine…) des Vietnamiens qui portent ce nom de famille.
    Pour les soupes, ca reste gérable…quoiqu’elles font beaucoup suer.

  12. @A.rnaud : bon d’accord, j’ai compris, envoie-la moi par mail, ta filmographie d’Hisayasu Satô.

    @Bouffe-tout :
    « Pour les soupes, ca reste gérable…quoiqu’elles font beaucoup suer. »

    Comme les femmes quoi ! Décidément ma photo est en plein dans le sujet.

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