Quelques infos sur le cinéma nippon.
Publié : 03 nov. 2020 13:31
Voici glanées, de-ci de-là, cahin-caha (non ce n'est pas une onomatopée japonaise !)
Du côté des festivals – pas celui au tapis rouge, pas le plus intéressant celui-là par ailleurs ; contre-exemple trois films de Seijun Suzuki pendant l'étrange festival + Tezuka's Barbara - , des festivals annulés… il y avait des choses à découvrir pour ceux et celles qui n’en sont pas loin, évidemment.
- à Nantes, le Festival des Trois Continents a prévu un hommage à la Shochiku pour fêter le centenaire de sa création.
- toujours à Nantes, aux Utopiales était prévu : une table ronde sur « La vision du nucléaire dans la culture populaire japonaise » à travers je pense mange et anime.
- à Belfort, deux films sont dans la programmation du festival Entrevues : un documentaire de 8 heures, Les travaux et les jours (de Tayoko Shiojiri dans le bassin de Shiotani) sur le quotidien d’une agricultrice dans les montagnes de la préfecture de Kyoto ; et un court-métrage de fiction Retour à Toyama.
- entendu sur France Culture Karyn Nishimura évoquant le modèle de production japonais :
le podcast ICI : Affaires à suivre du lundi 2 novembre 2020
- côté Livres, Carlotta propose une traduction révisée et augmentée (par rapport à la version parue en 1996 chez Alive) des carnets de Ozu : Carnets 1933-1963.
- il y a un an disparaissait Kaoru Yachigusa.
Peut-être que son nom ne vous dit rien, mais de mon côté j’ai souvent vu son visage dans des dramas où elle jouait en toute logique compte tenu de son âge des rôles de grand-mère et/ou de personnes âgées.
J’ai lu l’année dernière – sans les enchaîner – les deux romans d’Eiji Yoshikawa sur la figure de Miyamoto Musashi. Guère étonnant que le cinéma s’en soit emparé. Je suis en train de regarder l’adaptation faite au milieu des années 50, avec le grand Mifune dans le rôle titre.
Le personnage d’Otsu est tenu par une toute jeune femme, toute menue dont le visage, le regard me rappelait quelqu’un.
C’était en fait Kaoru Yachigusa. Cela me donne bien envie de la voir dans d’autres rôles (apparemment beaucoup pour la Toho) de ces années là...
Elle a rejoué dix ans plus tard avec Mifune dans Samurai.
C’est assez évident, mais les comédien-nes que l’on voit dans des rôles de personnages âgées ont commencé leur métier dans les années 50 ou 60 (un peu comme si on découvrait pour nous Jeanne Moreau ou Anouk Aimée dans leurs premiers rôles).
Du côté des festivals – pas celui au tapis rouge, pas le plus intéressant celui-là par ailleurs ; contre-exemple trois films de Seijun Suzuki pendant l'étrange festival + Tezuka's Barbara - , des festivals annulés… il y avait des choses à découvrir pour ceux et celles qui n’en sont pas loin, évidemment.
- à Nantes, le Festival des Trois Continents a prévu un hommage à la Shochiku pour fêter le centenaire de sa création.
- toujours à Nantes, aux Utopiales était prévu : une table ronde sur « La vision du nucléaire dans la culture populaire japonaise » à travers je pense mange et anime.
- à Belfort, deux films sont dans la programmation du festival Entrevues : un documentaire de 8 heures, Les travaux et les jours (de Tayoko Shiojiri dans le bassin de Shiotani) sur le quotidien d’une agricultrice dans les montagnes de la préfecture de Kyoto ; et un court-métrage de fiction Retour à Toyama.
- entendu sur France Culture Karyn Nishimura évoquant le modèle de production japonais :
le podcast ICI : Affaires à suivre du lundi 2 novembre 2020
- côté Livres, Carlotta propose une traduction révisée et augmentée (par rapport à la version parue en 1996 chez Alive) des carnets de Ozu : Carnets 1933-1963.
- il y a un an disparaissait Kaoru Yachigusa.
Peut-être que son nom ne vous dit rien, mais de mon côté j’ai souvent vu son visage dans des dramas où elle jouait en toute logique compte tenu de son âge des rôles de grand-mère et/ou de personnes âgées.
J’ai lu l’année dernière – sans les enchaîner – les deux romans d’Eiji Yoshikawa sur la figure de Miyamoto Musashi. Guère étonnant que le cinéma s’en soit emparé. Je suis en train de regarder l’adaptation faite au milieu des années 50, avec le grand Mifune dans le rôle titre.
Le personnage d’Otsu est tenu par une toute jeune femme, toute menue dont le visage, le regard me rappelait quelqu’un.
C’était en fait Kaoru Yachigusa. Cela me donne bien envie de la voir dans d’autres rôles (apparemment beaucoup pour la Toho) de ces années là...
Elle a rejoué dix ans plus tard avec Mifune dans Samurai.
C’est assez évident, mais les comédien-nes que l’on voit dans des rôles de personnages âgées ont commencé leur métier dans les années 50 ou 60 (un peu comme si on découvrait pour nous Jeanne Moreau ou Anouk Aimée dans leurs premiers rôles).