JAPANSCOPE

70 ans, 17 films au compteur, et une créativité qui n'a plus le lustre d'antan mais qui invariablement suscite encore de l'intérêt lorsque Beat Takeshi met de côté ses émissions pour la télévision afin de concrétiser un projet sur le grand écran.
A côté de cela, l'homme écrit, peint, invente donc des émissions débiles pour les chaînes japonaises et fait encore volontiers l'acteur. Bref ce touche-à-tout forcément attachant a sans doute encore (on l'espère) pas mal d'années pour nous surprendre, même si son acmé créatif se situe surtout entre 1991 et 1997.

J'ai revu Hana-bi le mois dernier... Je ne l'avais vu qu'une fois, lorsque j'étais étudiant, j'avais oublié pas mal de choses.

Mais rapidement je me suis rappelé pourquoi j'avais la nostalgie du cinéma japonais de cette époque et surtout de la grande période de Kitano. Tout y est : le sens de l'épure, de l'ellipse, la violence sèche, l'humour, les seconds rôles touchants (Ren Osugi et Susumu Terajima)... et cette fin face à la mer, putain c'est beau.

Sonatine restera toujours mon film japonais préféré, mais quelle claque quand même.

J'ai souvent évoqué cette décennie fabuleuse à cheval entre 1995 et 2005. J'ai vu Sonatine, Hana Bi et A Scene at the Sea lors de leur sortie en France entre 1995 et 2000. Quasi impossible de les départager, ils forment un bloc sans lequel je n'aurais peut-être jamais fait mon premier voyage pour le Japon.

L'apparition de Kitano dans Dioxin from fish!! de Ryûdô Uzaki (le frontman du groupe Downtown Boogie Woogie Band) avec Yuya Ushida.


Le message est assez clair.
(Le mec qui se lève et sort sa pancarte avant de se faire descendre est l'écrivain Tamio Kageyama.)



Sinon Yuya a toujours du style, même en t-shirt.

Ce T-shirt collector !
Faut que je voie ça.

Beat Takeshi canoniste !

Hop, un trailer pour Outrage 3 (sortie le 7 octobre) :



Beaucoup de monde au cast comme dans les autres et donc un nouveau jeu de massacre en vue.
Assez hâte de voir ça.

Plus un teaser qu'un trailer en fait. Frustrant, tout cela, frustrant.

Ultra intrigant, plutôt
Pierre Taki en yakuza avec un ball-gag, Ittoku Kishibe, Nao Omori, ...

Un peu d'images du tournage ici :

Sinon l'affiche reste dans le style des deux premièrs : Beat Takeshi qui pointe le spectateur pour lui coller une bastos, ça va, on obéit sagement et on s'achète un ticket afin de ne pas énerver le monsieur.