Les dramas disponibles sur Netflix
Publié : 21 mars 2017 10:18
La découverte de dramas japonais, faute d'offre légale, passe souvent par des voies détournées pour ceux qui ne maîtrisent pas la langue de Sôseki...
Grâce à Netflix, toutefois, il est désormais possible de découvrir des dramas en HD avec des sous-titres sans faute d'orthographe (le luxe quoi). Passons sur les romances adolescentes que je ne suis pas assez masochiste pour m'infliger (même si quelques actrices pourraient, le cas échéant, me faire changer d'avis) et concentrons-nous en priorité sur les productions originales.
Avec un budget que l'on devine plus élevé que les productions 100 % nippones, la qualité technique se montre au rendez-vous. Mise en scène plus travaillée et photographie élégante : voilà qui nous change de l'aspect cheap qui parasite la plupart des dramas produits par la télévision japonaise (même si des exceptions, bien entendu, existent : je pense à Shokuzai de Kiyoshi Kurosawa).
Et après l'excellent Hibana : Spark et Midnight Diner : Tokyo Stories (une resucée de Shinya Shokudo), un nouveau drama vient d'arriver sur la plateforme :
Les amateurs du Gourmet solitaire (Kodoku no Gurume), le manga comme le drama, vont se retrouver en terrain connu puisqu'on retrouve Masayuki Kusumi au scénario. L'homme ne s'est pas trop fatigué puisque le concept de Samurai Gourmet est sensiblement le même...
Naoto Takenaka, l'acteur fétiche de Takashi Ishii, interprète un homme qui, parvenu à la retraite après une longue vie de salaryman, se retrouve soudain désœuvré. Toutefois, après une promenade, il entre dans un restaurant, commande une bière et réalise qu'une nouvelle vie commence... Kusumi est doué pour célébrer les plaisirs simples de la vie : flâner, choisir un restaurant au hasard, bien manger, bien boire (contrairement au héros de Kodoku no Gurume, celui de Samurai Gourmet n'hésite pas à lever le coude)... et regarder un épisode de sa dernière série rappellera à ceux qui ont eu la chance de voyager au Japon de bons moments passés dans des izakayas.
Certains ne comprendront pas l'attrait que peut exercer ce drama, puisqu'il s'interdit tout artifice narratif et peut donner, au premier abord, l'impression de ne rien raconter... D'autres lui attribueront des qualités rassérénantes.
Douze épisodes d'une durée de vingt minutes environ, avec beaucoup d'humour... De quoi passer d'agréables moments.
Grâce à Netflix, toutefois, il est désormais possible de découvrir des dramas en HD avec des sous-titres sans faute d'orthographe (le luxe quoi). Passons sur les romances adolescentes que je ne suis pas assez masochiste pour m'infliger (même si quelques actrices pourraient, le cas échéant, me faire changer d'avis) et concentrons-nous en priorité sur les productions originales.
Avec un budget que l'on devine plus élevé que les productions 100 % nippones, la qualité technique se montre au rendez-vous. Mise en scène plus travaillée et photographie élégante : voilà qui nous change de l'aspect cheap qui parasite la plupart des dramas produits par la télévision japonaise (même si des exceptions, bien entendu, existent : je pense à Shokuzai de Kiyoshi Kurosawa).
Et après l'excellent Hibana : Spark et Midnight Diner : Tokyo Stories (une resucée de Shinya Shokudo), un nouveau drama vient d'arriver sur la plateforme :
Les amateurs du Gourmet solitaire (Kodoku no Gurume), le manga comme le drama, vont se retrouver en terrain connu puisqu'on retrouve Masayuki Kusumi au scénario. L'homme ne s'est pas trop fatigué puisque le concept de Samurai Gourmet est sensiblement le même...
Naoto Takenaka, l'acteur fétiche de Takashi Ishii, interprète un homme qui, parvenu à la retraite après une longue vie de salaryman, se retrouve soudain désœuvré. Toutefois, après une promenade, il entre dans un restaurant, commande une bière et réalise qu'une nouvelle vie commence... Kusumi est doué pour célébrer les plaisirs simples de la vie : flâner, choisir un restaurant au hasard, bien manger, bien boire (contrairement au héros de Kodoku no Gurume, celui de Samurai Gourmet n'hésite pas à lever le coude)... et regarder un épisode de sa dernière série rappellera à ceux qui ont eu la chance de voyager au Japon de bons moments passés dans des izakayas.
Certains ne comprendront pas l'attrait que peut exercer ce drama, puisqu'il s'interdit tout artifice narratif et peut donner, au premier abord, l'impression de ne rien raconter... D'autres lui attribueront des qualités rassérénantes.
Douze épisodes d'une durée de vingt minutes environ, avec beaucoup d'humour... De quoi passer d'agréables moments.