[Netflix] Re:Mind
Publié : 19 févr. 2018 13:14
Voilà une série que je qualifierais de douloureuse. Ça commence pas trop mal pourtant : onze lycéennes encagoulées se réveillent autour d'une grande table dans on ne sait quelle demeure. Elles se connaissent, ce sont des amies mais ne savent pourquoi elles ont été réunies autour de cette table, les pieds attachés dans un solide carcan. Très vite on comprend qu'il s'agit d'une histoire de vengeance (un ijime dont on va découvrir peu à peu tous les détails) qui, à la manière de Dix Petits Nègres, va faire disparaître l'un après l'autre les personnages (comme il y a onze épisodes, ce sera un par épisode).
Après, voilà : les actrices sont calamiteuses. On suppose que nombre d'entre elles sont de petites idoles chéries faites pour susciter l'attention d'otaks intoxiqués de machins genre AKB48. Elles ont décroché un rôle dans un drama estampillé Netflix, on est bien aise pour elles. Mais on morfle quand même un chouïa devant ce jeu hyper stéréotypé et trop souvent artificiel et ridicule, tuant tout effet de suspense. Pour le spectateur, il s'agissait de se dire à chaque épisode qui va être "supprimé" et comment ? Mais là, devant ce jeu hystérique aggravé par des effets systématiques pour faire sursauter ce petit monde (c'est pour l'instant du "un gros bruit", "je sursaute", "un gros bruit", "j'ouvre de grands yeux et je crie", etc.) on en vient à se désintéresser du pourquoi du comment. J'en suis au quatrième épisode et franchement, la souffrance est telle devant cette collection de pisseuses têtes à claques que je suis pas loin de tout arrêter.
Des envies de meurtre à chaque scène.
Après, voilà : les actrices sont calamiteuses. On suppose que nombre d'entre elles sont de petites idoles chéries faites pour susciter l'attention d'otaks intoxiqués de machins genre AKB48. Elles ont décroché un rôle dans un drama estampillé Netflix, on est bien aise pour elles. Mais on morfle quand même un chouïa devant ce jeu hyper stéréotypé et trop souvent artificiel et ridicule, tuant tout effet de suspense. Pour le spectateur, il s'agissait de se dire à chaque épisode qui va être "supprimé" et comment ? Mais là, devant ce jeu hystérique aggravé par des effets systématiques pour faire sursauter ce petit monde (c'est pour l'instant du "un gros bruit", "je sursaute", "un gros bruit", "j'ouvre de grands yeux et je crie", etc.) on en vient à se désintéresser du pourquoi du comment. J'en suis au quatrième épisode et franchement, la souffrance est telle devant cette collection de pisseuses têtes à claques que je suis pas loin de tout arrêter.
Des envies de meurtre à chaque scène.