Kirihito
Publié : 09 févr. 2018 21:49
Après l'expo Tezuka, je continue plus que jamais de me bâfrer de Tezuka en relisant des mangas qui s'étaient fait oublier dans ma bibliothèque.
Je viens de terminer la relecture de Kirihito, j'avais complètement oublié combien c'était du solide. On y suit les mésaventures de deux médecins essayant de connaître l'origine d'une sinistre maladie (la monmo)ayant pour effet de donner aux personnes qui en sont victimes une visage de canidé ! Kirihito, l'un des deux personnages, en se rendant au village d'un patient touché par la maladie afin d'y trouver un quelconque indice, sera lui même atteint de ce mal et verra son existence basculer dans une sorte d'odyssée qui l'éloignera de Japon et lui fera connaître des affres et de jolis échantillons de la vilénie humaine.
L'autre, Urabe, restera au Japon et, tout en étant humain de par son inquiétude vis-à-vis de la disparition subite des radars de Kirihito, s'avérera être un sombre individu tout en pulsions malsaines. Entre les deux, on a un directeur d'hôpital profondément carriériste et toute une galerie de magnifiques personnages féminins.
Kirihito fait partie des mangas sérieux de Tezuka. Comme pour Histoire des 3 Adolf, on serait bien en peine d'y trouver la moindre ttrace d'humour, et c'est très bien comme cela. C'est violent, sombre, exploitant trois fils narratifs maîtrisés de bout en bout. Cerise sur le gâteau, le manga recèle de ces planches expérimentales dans lequelles Tezuka excelle, notamment celles concernant Urabe. A l'expo d'Angoulême, on avait eu droit à ceci : Une des innombrables baffes visuelles que l'on se prenait dans la tronche tout le longue de cette magnifique exposition.
Je viens de terminer la relecture de Kirihito, j'avais complètement oublié combien c'était du solide. On y suit les mésaventures de deux médecins essayant de connaître l'origine d'une sinistre maladie (la monmo)ayant pour effet de donner aux personnes qui en sont victimes une visage de canidé ! Kirihito, l'un des deux personnages, en se rendant au village d'un patient touché par la maladie afin d'y trouver un quelconque indice, sera lui même atteint de ce mal et verra son existence basculer dans une sorte d'odyssée qui l'éloignera de Japon et lui fera connaître des affres et de jolis échantillons de la vilénie humaine.
L'autre, Urabe, restera au Japon et, tout en étant humain de par son inquiétude vis-à-vis de la disparition subite des radars de Kirihito, s'avérera être un sombre individu tout en pulsions malsaines. Entre les deux, on a un directeur d'hôpital profondément carriériste et toute une galerie de magnifiques personnages féminins.
Kirihito fait partie des mangas sérieux de Tezuka. Comme pour Histoire des 3 Adolf, on serait bien en peine d'y trouver la moindre ttrace d'humour, et c'est très bien comme cela. C'est violent, sombre, exploitant trois fils narratifs maîtrisés de bout en bout. Cerise sur le gâteau, le manga recèle de ces planches expérimentales dans lequelles Tezuka excelle, notamment celles concernant Urabe. A l'expo d'Angoulême, on avait eu droit à ceci : Une des innombrables baffes visuelles que l'on se prenait dans la tronche tout le longue de cette magnifique exposition.