Araki
Publié : 11 nov. 2017 13:36
Allez, il faut bien se décider un jour à ouvrir un sujet sur l'homme au caméléon. En tapant ces lignes, je me demande quel est le moment où j'ai découvert son existence. Je devais être lycéen ou étudiant à l'époque, j'habitais à Tours. C'étais l'époque où les librairies "Maxi-livres" n'avaient pas encore déposé le bilan. De retour du lycée ou de la fac, j'étais tombé sur la première édition de Tokyo Lucky Hole chez Taschen, celle où l'on voit un fille offrant généreusement sa croupe à photographier, se cambrant jusqu'à faire apercevoir quelques poils de cul :
En le feuilletant, je crois mes souvenirs étaient partagés entre une certaine fascination un dégoût devant des scènes qui me paraissaient bien vulgaires. Ce n'est que bien plus tard, après avoir bien mis à profit des années d'exploration culturelle du Japon, que je redécouvris ce photographe au nom lapidaire et tranchant, immédiatement mémorisable. La familiarité avec une certaine contre-culture japonaise ayant fait son oeuvre entre-temps,j'y portai cette fois-ci un regard plus enthousiaste, dénué de réserves... même si, dans l'immensité de sa production, je ne tardai pas à piger qu'il pouvait être risqué d'essayer de se procurer "tout" Araki tant l'homme, dans sa volonté de faire de sa vie un photobook permanent, a inévitablement conçu des livres parfois à l'intérêt limité.
Il s'agira ici de se retrouver un peu dans la jungle arakienne, en évoquant ses meilleurs shashinsha comme ceux à éviter.
Bibliographie :
The Works of Nobuyoshi Araki (10) : Chiro, Araki and 2 Lovers
Tôkyô Neko Machi
Gekisha: Joyu-tachi
Hito machi
Il s'agira ici de se retrouver un peu dans la jungle arakienne, en évoquant ses meilleurs shashinsha comme ceux à éviter.
Bibliographie :
The Works of Nobuyoshi Araki (10) : Chiro, Araki and 2 Lovers
Tôkyô Neko Machi
Gekisha: Joyu-tachi
Hito machi