Bijins de la semaine (68) : Les Judgment bijins

En attendant de jouer à Yakuza : Like a Dragon sur MA PS5 (Dieu que c’est bon de l’avoir !), je me suis replongé grâce à Judgment dans ce bon vieux Kamurocho que je n’avais pas exploré depuis, euh, Yakuza 2 sur PS2 (soit à peu près quinze ans). Autant dire que l’expérience a été un vrai choc visuel. Je me souviens qu’à l’époque PS2, je m’étais dit en jouant à Yakuza : « ouah ! pas mal, mais qu’est ce que ce sera avec les futures consoles ! » Eh bien j’y suis et franchement, niveau réalisme, souci du détail, ça commence à sérieusement décoiffer :

Le personnage de détective peut explorer la zone à trois moments de la journée : le matin, en fin d’après-midi (avec un joli ciel coloré et plein de salary men et d’OL qui sortent du boulot) et surtout la nuit. Avec à chaque fois, pour peu que l’on ait l’âme contemplative, un vrai plaisir à s’attarder sur des détails. Sans aller non plus jusqu’à dire qu’on à l’impression d’y être, il faut avouer que le jeu a de quoi donner une image de la vie nocturne tokyoïte assez nette au joueur qui n’aurait jamais trainé ses basques du côté de Shinjuku. Et quant à celui qui y serait allé, il est bien agréable de revivre cette expérience par l’intermédiaire d’un détective, Takayuki Yagami, rien moins « interprété » par :

Kimutaku ! (que l’on retrouve sur une affichette publicitaire, dans un bar select)

Sans être non plus un inconditionnel de l’ancien membre de SMAP, j’avoue avoir trouvé assez cool le fait d’être dans la peau d’un privé avec ses traits et doté de sa voix, d’autant que son doublage m’a paru très bon. Et là aussi, le screenshot de sa gueule montre assez bien que le souci du détail ne touche pas que les décors mais aussi la modélisation des visages (vivement d’ailleurs un Judgment 2 intégralement conçu pour la PS5). D’autres acteurs ont d’ailleurs été sollicités : Akira Nakao pour Gendai, directeur d’une petite agence d’avocats, Shosuke Tanihara pour le redoutable flic Mitsuru Kuroiwa, Mio Tanaka (remplaçant Pierre Taki à cause d’un scandale sur fond de  possession de cocaïne) pour le yakuza Kyohei Hamura, Kenichi Takito pour le détective Ayabe, enfin Shinshu Fuji pour Kaito, le partenaire de Yagami.

Bref une jolie galerie de petites gueules sentant plus ou moins la crapule, à laquelle il faut ajouter une deuxième galerie, celle des…

Bijins !

Car oui, Judgment est un jeu sexy. Indéniablement. Pas non plus du même tonneau que Yakuza qui allait jusqu’à permettre de fréquenter des soaplands ou d’aller baver devant un spectacle de strip-tease. Cela tient sans doute du fait que le personnage principal étant un détective avec les traits de Takuya Kimura, l’acteur n’aurait probablement pas vu d’un bon œil de voir son image d’idol (quoiqu’âgé de 48 ans, l’acteur reste classieux et semble plaire toujours autant aux dames) encorné à cause de scènes certes savonneuses mais aussi un peu sales. Qu’à cela ne tienne, Yagami, dans un registre plus sage, parfois un peu potache, croisera une pléthore de créatures aussi bien dans l’intrigue principale que dans les intrigues secondaires. Et même tout simplement lors de ses déplacements dans la rue. Muni de son keitai, Yagami peut s’adonner aux joies du street shooting, avec un sort particulier aux passantes qui acceptent de prendre la pose quand elle voit le détective ressemblant à Kimutaku avec son engin tourné vers elles :

Et hop ! Bien joué le passant qui effleure au passage de sa main une certaine surface !

Ça ne marche pas à chaque fois, d’autres détournent la tête ou froncent les sourcils. Tsss… allons, c’est pas non plus comme si je me manusturpais chez moi en matant leur photo.

Allez, c’est bon quoi ! On ne va pas non plus en chier un yakisoba.

Evidemment, comme on est à Kamurocho, c’est-à-dire une version vidéo-ludique de Kabukicho, le quartier chaud de Shinjuku, on a aussi droit à des échoppes où l’on ne va pas forcément trouver des melonpans. Enfin, si justement, mais d’une nature particulière :

Je vous présente Madoka, étudiante qui travaille comme hôtesse à l’Apple Pie (qui n’a rien d’une boulangerie) pour payer ses études. Autant dire qu’avec de tels melonspans, son quotidien doit être sérieusement pollués par des relous en tout genres. Moi, comme je suis cool, je vais voir la môme de temps en temps, commande quelques boissons pour l’aider à améliorer son salaire, et surtout lui envoie des clients dignes de confiance. Brave petite étudiante, j’espère qu’un jour tu t’échapperas de ce cloaque !

À noter que les lieux de perdition dans lesquels les pauvrettes officient ont souvent à leur entrée des rabatteurs à la gueule intéressante :

Autre exemple de pauvre bijin échouée dans cet univers de stupre qu’est Kamurocho, la petite Sakura, jeune fille délurée originaire d’Osaka qui rejoint Yagami à son bureau pour lui octroyer se ses mains expertes de sympathiques massages :

Elle a de la chance de tomber sur un gentleman comme moi, car dans ce quartier, il n’y en a pas des masses. Du reste elle en fera l’expérience :

On appréciera au passage le courage du gus sur la gauche qui s’apprête à prudemment changer de trottoir. Bon, moi (mais dois-je vraiment le préciser ?), je suis évidemment intervenu, et vigoureusement encore ! La vertu de ma masseuse personnelle n’a pas eu à subir les derniers outrages, ce qui n’a pas été le cas de la dentition de l’autre connard.

Après, avoir une masseuse à son burlingue, c’est cool, mais rabouler de la petite amie, c’est mieux :

Rien moins que quatre belettes vont vous filer leur 06. La première est Sana, montée à la capitale pour tenter de percer dans la jpop sirupeuse. Comme la voix est agréable et le physique joliet, elle ne tarde pas à rameuter quelques otaks :

Avec un chouette t-shirt à droite.

Forcément, comme elle est un peu stupide, elle ne tardera pas à tomber dans les filets d’un producteur véreux qui acceptera de l’enregistrer mais uniquement avec son micro intime :

Là aussi, je ne précise pas qu’ils sont maintenant obligés de manger avec une paille. Mais Sana ne tombera pas pour autant dans mon pageot. Conquérir le coeur d’une bijin est un travail de longue haleine qui passe par des activités aussi variées qu’une séance au batting center, à la salle d’arcade pour choper des peluches à la con dans un UFO catcher, ou encore qu’une partie de fléchettes :

Bordel ! Je suis en train de me faire rétamer, moi !

Et puis faire la conversation de manière intelligente, c’est-à-dire en évitant de demander d’embler ses mensurations. Si tout se passe bien, le contentement illuminera sa personne :

Et encore t’as rien vu chérie. Attends donc ce soir !

Et après plusieurs rendez-vous réussis, on aura enfin droit au Graal :

Hu hu ! Qu’est-ce donc que ce « ça » ?

À part Sana, on a aussi Amane que l’on peut aussi sauver, devinez de quoi ? d’une agression pardi !

L’agresseur n’est pas le mec masqué. Lui, c’est le badaud qui trouve marrant de voir une femme se tordre de douleur sans chercher à l’aider.

Amane est une sorte de diseuse de bonne aventure, pas une arnaqueuse, elle a de vrais pouvoirs, ce qui lui attire parfois des ennuis. Faut dire aussi qu’elle trainaille dans des endroits pas toujours bien safe :

Oui, commençons, c’est l’endroit idéal pour une conversation romantique.

 

Je vous passe les détails de son intrigue, je signale juste quelques répliques intéressantes :

 

Troisième petite-amie, Nanami, boulimique de travail qui a du mal à dégager un peu de temps libre pour venir tailler une bavette :

Oui, oui, agression pour elle aussi.

 

Elle donne du fil à retordre car elle a la fâcheuse tendance de venir aux rendez-vous accompagnée  d’une amie prénommée Yukko :

Euh, si tu le dis chérie.

 

La liaison ne sera pas sans connaître quelques orages mais la belle finira par piger comme les autres, c’est-à-dire que je suis le plus à même d’épanouir son cœur de bijin.

Je suis, je suis dur (dans tous les sens du terme), mais c’est pour ton bien.

 

Last but not least, ma préférée : Tsukino.

T’inquiète, tu me le rendras cette nuit au centuple.

 

La môme a une particularité : elle attire tous les déviants de la ville. Ainsi, dans le premier rendez-vous, purement professionnel, elle arrive avec son frère jumeau pour m’expliquer ceci :

WTF ?

Hmm, je compatis.

Ho ho ! Que voilà une sombre histoire ! Bon, moi, vous connaissez à me connaître, j’ai aussitôt dégainé la question la plus utile pour progresser dans l’enquête :

Renseignement pris malgré moult rougeurs sur les joues de la délicieuse enfant, j’ai pu avancer et enfin découvrir qui était l’infâme voleur de petites culottes :

Pourriture de communiste, tu vas payer ! (et surtout me refiler cette culotte)

Qu… quoi ? Arisa Takeda ? Bordel, tu vas vraiment me refiler cette culotte !

 

Les sportifs ne songent pas assez, avant une compétition, de mettre dans leur sac une petite culotte usagée.

 

Vaincu, le professeur Culotte sera livré à la police et je me garderai bien de rendre son bien en dentelles à la petite Tsukino, prétextant sa disparition. Cependant…

D’accord, mais à une condition. Viens à mon bureau ce soir, je te montrerai mon flipper.

Je passe sur les autres mauvaises rencontres que la jolie dessinatrice (elle rêve d’être publiée) fera avec le tripoteur Tordu, le juge Tordu ainsi que le Roi des pervers. Beaucoup de travail pour Yagami mais d’un autre côté, secourir ce genre de brebis est un véritable plaisir, d’autant que la voix de la doubleuse, Kaede Hondo, est assez craquante :

Et ne croyez pas que le flot de bijins s’arrête là. Puisque dans l’intrigue principale nous avons, dans l’agence Gendai, Saori Shirosaki :

Déçu ? Il ne faut pas. Car cette jeune femme en apparence partie pour mourir vieille fille a des trésors cachés qui ne demandent qu’à apparaître. A un moment de l’intrigue, on doit la transformer (grâce à un chouette module de gestion de la robe, de la coiffure et du maquillage) en une hôtesse convaincante :

Et encore plus tard, toujours pour soutire des informations, on la transformera en journaliste sexy qui, euh…

Jouera allégrement de deux arguments de poids.

Bref, Saori chan, c’est l’eau qui dort derrière une apparence de binoclarde qui se néglige.

Mais terminons cet article avec la plus délicieuse de toutes, j’ai nommé Mafuyu Fujii, procureuse au barreau :

Du début à la fin, elle restera dans son impeccable tailleur blanc. Et pourtant, vieille amie de Yagami, on pressent de tendres élans de son côté envers le détective-avocat, et l’inverse semble être vrai aussi. La preuve en est de cette scène du jeu dans laquelle on doit traverser plusieurs rues, accompagné de Mafuyu qui encourage son détective lors de différentes rixes avec des yakuzas, lui redonnant énergie et courage (supprimant même les blessures sur la barre de vie !), et donnant même lieu au coup combiné le plus sexy du jeu, équivalent du patinage artistique version escarpin en pleine poire :

 

Voilà, et croyez bien que j’en oublie encore. Largement de quoi contenter tous les goûts : bijins brunes, blondes, châtaines, petites, grandes, prudes, sexy, etc. soyez assurés que votre petit cœur battra à un moment ou un autre. Mais pour les plus déviants d’entre vous, je dois dire que c’est peut-être avec cette créature que l’aventure promettra d’être torride et pourvoyeuse d’un certain liquide. 

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