Des pirates à Canal City !

4 août :

Après le joli souvenir nocturne du deuxième étage de la Tokyo Tower, je pouvais partir avec le sentiment du devoir accompli. La valise faite, je repris le chemin de la gare de Tokyo. Un dernier regard derrière moi…

A la prochaine Minami Senju !

… et c’était parti pour de nouvelles aventures, aventures à deux doigts de connaître dès le début un sérieux couac. Partant bien en avance pour être sûr de ne pas rater le shinkansen m’amenant à Osaka où je devais retrouver la famille, je me suis retrouvé bloqué plusieurs minutes à une station. Pensant que le train allait repartir d’un instant à l’autre, j’attendais sans trop m’inquiéter sauf que le train s’est bel et bien mis à repartir, mais dans le sens inverse ! Une annonce avait dû être faite en nippongo, annonce indiquant qu’il fallait changer de train pour atteindre la gare. Quoi qu’il en soit, me voilà reparti dans l’autre sens avec en plus dans les bagages une bonne grosse dose de stress. J’ai pu malgré tout chopper le shinkansen mais ç’a été ric-rac. J’en atais quitte pour un énième t-shirt trempé de sueur.

Dans le train, comme à mon habitude, j’ai pu déguster une cannette de café au lait accompagné d’un ou deux melonpans. Et comme j’étais du côté qui allait me permettre de voir le mont Fuji, je gardais l’appareil photo à portée de main pour essayer de le saisir entre deux tunnels (comme d’hab’ maintenant, vous devez commencez à connaître, une vidéo en fin d’article résume la journée).

A la gare d’Osaka, changement de shinkansen pour se rendre à Fukuoka où Madame avait envie de passer quelques heures (Fukuoka étant la ville où elle a fait ses études et où elle a travaillé). Au milieu du quai bondé, il était amusant de voir arriver au loin les bouilles d’Olrik jr et Olrik the 3rd accompagnés de leur mère. La Delta Force étant au grand complet, Fukuoka n’avait plus qu’à bien se tenir.

Rien d’extraordinaire durant ces quelques heures à Fukuoka avant de reprendre le shinkansen jusqu’à Kagoshima (puis un ultime train pour Miyazaki). Après Kyoto, Osaka et Tokyo, on redescendait nettement d’un cran et la fatigue de six journées bien remplies aidant, c’est un peu détachés et sans but que nous y passâmes l’après-midi. Il s’agissait de traînailler dans le rues, le but allant être le centre commercial Canal City susceptible de distraire les enfants, avant de retourner tranquillou à pied à la gare.

Eventuellement, au détour d’une rue il s’agissait pour moi de capter un exemplaire des fameuses « Hakata bijins »…

… ou des silhouettes haut perchées sur de miniscules vélos…

… les trois maikos que je ne manque pas de saluer à chacun de mes passages à Fukuoka…

… ou encore un taxi passant juste à côté d’un jeune homme cool sur un scooter :

Mais sinon, après la furya shibuyesque, l’heure était au repos de l’obturateur. Je retrouvai non sans joie les bonnes vieilles plaintes des clampins concernant la marche et profitai de la tranquillité du bord de la Nakagawa. Au Canal City, nous fîmes une pose glace et nous rendîmes à l’étage où se trouvaient le magasin tout à la gloire de Jump Comics ainsi que celui consacré à Ultraman :

Dilemme : dois-je acheter cette onéreuse bouteille de limonade Ultraman pour être heureux ? Mon coeur de fan me dit que oui, mais mon portefeuille me souffle l’inverse.

Mais la bonne surprise vint de la terrasse au rez-de-chaussée :

Mais où donc ai-je déjà vu ce joufflu bien modelé ?

Vous la reconnaissez cette rousse crinière, cette silhouette racée et ce bikini bleu des îles ? Non ? Mais enfin, c’est elle voyons !

On ne le dira jamais assez : vive le fan service !

Eh ouais, Nami chan était dans la place puisque le rez-de-chaussée était aménagé en une sorte de mini parc à thème One Piece. Au rpogramme : magnifiques statues grandeur nature, aire de jeux où le lardons se faisaient arroser par des canons à eau et autres joyeusetés encore. Je vous épargne la photo où j’apparais à côté de Nami et où l’on me voit glisser discretos derrière son dos une main bien placée. Juste pour dire que les papas pouvaient eux aussi trouver leur compte dans cette belle initiative de Canal City.

Mais les meilleures choses ont toujours une fin dans ce monde pourri. Il fallut rejoindre la gare à pied. Quarante minutes plus tard, nous étions dans notre rame prêts à entamer l’apéritif avant de grignoter un dîner de fortune :

Une famille, une bière dans un shinkansen, un paysage japonais qui défile sous les yeux, le bonheur tient parfois à peu de choses.

 

La vidéo du jour :

Lien pour marque-pages : Permaliens.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.