(The DC Archives) Le journal d’Hiromi Hosokawa, joueuse de tennis (3/3)

 

natsuko yamamotoSuite et fin du fabuleux journal intime nous plongeant dans le quotidien d’une joueuse de tennis japanisthanaise des années 70.

(article paru sur Drink Cold le 19 juillet 2010)

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Ce que je trouve magnifique dans ces pages arrachées du journal d’une réelle joueuse de tennis (car le réalisme et le souci du détail me donnent à penser qu’il ne peut en être autrement), c’est qu’il y a encore des pays où le sport n’est pas gangrené par l’argent et le showbiz. Certes, les performances des joueuses japanisthanaises sont pitoyables. Certes, leur classement à l’ATP est bien souvent abyssal. Mais tout ce qu’elles perdent en tennis elles le gagnent en esprit Drink Cold grâce à ces fabuleux entraînements et pour cela, qu’elles en soient à jamais remerciées et qu’elles continuent ainsi de nous faire rêver, là, très haut dans le ciel, quelque part entre la constellation d’Heibon Punch et celle de Weekly Playboy, non loin de la nébuleuse NC248, plus connue sous le nom « la Bijin Japanisthanaise ».

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Pour ceux que ça intéresse, les images proviennent de Uno Koichiro no nurete utsu de Shusuke Kaneko (1984). Le film se veut une parodie du manga Ace wo Nerae dont l’anime est plus connu dans nos contrées sous le titre Jeu, Set et Match! Comme c’est souvent le cas avec ce genre de film, il n’y a pas grand-chose à en dire, le film trouvant son intérêt dans les ressemblances et les différences avec l’œuvre l’originale. Et pour ceux qui ne connaissent par l’histoire originale, le film mise sur des situations épicées voire graveleuses pour distraire le spectateur. Dans l’ensemble, c’est amusant mais après, qu’on lui ait décerné une récompense (prix du meilleur nouveau réalisateur au festival de Yokohama de 1984) me laisse perplexe. Pour information, Kaneko s’est par la suite spécialisé dans les films de kaiju. Il est encore en activité, il a par exemple récemment commis l’épouvantable Death Note. Finalement, son Uno Koichiro no nurete utsu , avec son simplisme libidineux, est plus recommandable.

Enfin, ce « Uno Koichiro » présent dans le titre renvoie à un écrivain en vogue dans les années 70, spécialisé dans les romans érotiques humoristiques à destination d’un public féminin.  On a pu parler de « pornographie pour les femmes » à propos de son œuvre, les personnages principaux étant des femmes pas vraiment du type « oie blanche ». Je veux bien le croire parce que passés à la moulinette de Kaneko, cela ne semble pas évident tant les personnages ne donnent pas l’impression d’être des flèches ou des femmes volontaires. Il semblerait qu’il y ait une fatalité qui veut qu’à partir du moment où un personnage féminin porte un uniforme ou une tenue de sport, elle devient tout de suite une coquille vide prête à assouvir les désirs d’une horde de freaks libidineux (qui a dit : « comme les lecteurs de Drink Cold en fait »?!).

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