Pleasure at Hot Spring (Atsushi Fujiura – 1981)

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Le petit monde travaillant dans un paisible onsen est en émoi : une rumeur selon laquelle un trésor serait caché non loin lui vaut d’être submergé par un flot de badauds intéressés par l’idée d’être millionnaire. Au programme de leurs journées deux types de chasses au trésor : les pièces d’or le jour, les petites geishas du onsen la nuit. A ce petit jeu un étranger se distingue, Yagisawa l’homme d’affaires qui aimerait bien acheter le onsen afin de fureter à loisir dans le domaine pour y trouver le trésor. En attendant, il se contente de fureter dans les miches dans les miches de la propriétaire du onsen (qui n’est peut-être pas étrangère à la propagation de la rumeur afin de faire monter les enchères sur son établissement)…

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快楽温泉郷 女体風呂 (Kairaku Onsenkyo Nyotaiburo) aka Pleasure at Hot Spring

Cela devient une constante : qui dit Atsushi Fujiura aux manettes d’un roman porno dit…

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bijins barbotant dans de la flotte (salée ou non) !

On quitte les plongeuses ama aux corps affermis et assainis par l’océan pour retrouver cette fois-ci dans un onsen des gourgandines aux chairs rendues délicates et moelleuses par une eau dépassant les 40°C. Sans aller aussi loin que l’humour trivial d’un Norifumi Suzuki, le ton reste le même que les précédents films de Fujiura, à savoir une histoire légère faisant dans la comédie avec ici et là son lot de scènes WTF. Un fâcheux essaye-t-il de s’approcher en loucedé pour mater les naïades aux yeux bridés (on le comprend), les créatures en question en tôt fait de le repérer et de le châtier avec un autre type de liquide chaud que celui de leur bassin :

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Gaulé ! (cela dit châtiment qui tombe à plat si le mec est urophile)

Par ailleurs le lecteur de ce blog sait combien le saké peut révéler des arômes insoupçonnés s’il a été mis en contact avec une précieuse matière. Aussi ne sera-t-il pas forcément surpris par cette scène :

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Plus surprenant en revanche est ce concours de calligraphie :

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Peut-être la solution pour les personnes dysgraphiques ?

On l’aura compris, ce n’est pas le Collège fou ! fou ! fou ! mais bien un onsen fou ! fou ! fou ! Chaque client y est un pervers potentiel et chaque scène est prétexte à dévoiler au pire une petite culotte, au mieux des attributs qui ne demandent qu’à être dévoilés :

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Kazuyo ezaki, dans le rôle de la soubrette, a évidemment toutes les peines du monde à faire un service à la hauteur des attentes du guide  Michelin.

Après, malgré ces screens qui peuvent donner l’impression que le film est un petit chef d’œuvre, il faut bien reconnaître que l’on reste un peu sur sa faim. Nami Misaki, une des principales starlettes de l’époque, est bien peu exploitée et met par conséquent bien moins l’eau à la bouche (pour rester correct) que Megumi Kiyusato. Même chose pour Kazuyo Ezaki, juste là pour se faire palper les seins (qu’elle a fort gros) par un vieux pervers entre deux corridors ou se faire tringler par le même monsieur, cette fois-ci entre deux fougères dans la forêt, lors d’une scène rapidement expédiée et peu sexy : une honte !

Heureusement, il y a Maiko Kazama dans le rôle de la proprio. Peu de scènes dénudées mais quand elles apparaissent, pardon ! l’ecitation bijinesque monte tout de suite dans un cran. On se trouve face au genre de beauté à la Naomi Tani : la mama san avec certes un peu de tours au compteur mais dont les chairs ont se sont affermies et même embellies au fil des ans. Du coup voir ses deux globes d’albâtre surgir des doux flots d’un bassin :

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gasp !

… ne peut qu’amener à cette conclusion :

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Enfin une parole sensée dans cette histoire de fous !

Ledit trésor qui va s’employer dans une scène aquatique afin de montrer combien les espérances des producteurs afin d’en faire la digne remplaçante de Naomi Tani ne sont pas infondées :

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Maiko Kazama + scène de fesses + eau chaude d’un onsen = intenable !

En fait pas si évident de le départager avec les films d’ama de Fujiura, tout sera une question de goût vis-à-vis de la plastique des actrices et du dosage humour/scènes dénudées. Une chose est sûre : voir un film de Fujiura, c’est l’assurance de téter jusqu’à plus soif de la pelloche rondement filmée :

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Montrez ce sein que je saurais voir.

Sinon bonne nouvelle : Pleasure at Hot Spring a été édité chez Wild Side sous le titre Un trésor de Geisha.

BIJINOMÈTRE :

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Quelques actrices quelconques, une Nami Misaki peu présente mais une Maiko Kazama qui rattrape le coup grâce à de belles figures aquatiques.

LIBIDINOMÈTRE :

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Urine sur la gueule, calligraphie vaginale, saké versé sur le crêpu : élève Fujiura, vous avez la moyenne !

Lien pour marque-pages : Permaliens.

4 Commentaires

  1. Bonjour, tous ces films donnent mega envie mais on peut les trouver ou sur le world wide web ?

  2. Ha Ha ! Si j’avais reçu une pièce de 100 yens à chaque fois qu’on m’a posé la question, j’aurais de quoi m’offrir un séjour d’un mois dans un onsen (pas forcément du même type que celui décrit dans l’article).
    Si j’étais un gars malhonnête faisant dans l’illégal, je dirais que des sites comme ADC ou asiatorrent répondraient à ta question. Mais comme je suis aussi immaculé que la Sainte Vierge, je te dirais que le visionnage de ces doux chefs-d’oeuvre est le fruit d’un dur labeur : lever à 4 heures, fin de la journée à 23 heures afin de gagner à la sueur de mon front les deniers qui vont permettre aux artistes et aux éditeurs de subsister et de nous procurer encore des plaisirs cinéphiliques coupables (ça va, j’en fais pas trop là ?).

  3. Bravo pour votre site, et l’esprit joyeusement licencieux que y montrez.

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