Un petit coup d’éventail avant d’enchaîner les strikes au matsuri

tsuno-matsuri

2,3, 4 août.

2 août, virée avec Olrik Jr à Tsuno pour un matsuri. Si je me souviens bien, cette petite ville se trouve à 50-60 kilomètres de Miyazaki. De la rigolade à faire en voiture et pourtant, comme c’était la première fois que j’usais de la voiture autrement que pour de petites distances en ville, faire l’aller-retour a été une petite source de contentement non négligeable. Volant à droite, circulation à gauche, signalétique un peu différente de la nôtre, peur d’avoir un carton avec une voiture louée et surtout incapacité de gérer une discussion pour un constat, tout cela cumulé faisait que j’avais un peu l’impression de partir à l’aventure. Heureusement, il y a d’un autre côté ce rythme d’escargot qui fait qu’un voyage de 60 km eut vous en paraître aussi long qu’un de 120 km mais qui contribue aussi à vous sentir en sécurité. Je ne raffole pas non plus de ces innombrables feux rouges qui ponctuent la route tous les 3-4 kilomètres, mais pour quelqu’un qui n’était pas habitué, c’est ce qui fallait.

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Olrik Virtual Trip : toi aussi ami lecteur, fais le même voyage que ton rédacteur bien-aimé en cliquant un millier de fois devant toi pour atteindre la destination.

Je ne reviens pas sur Tsuno, déjà évoqué, avec ses mikoshis circulant dans ses ruelles :

tsuno - matsuri2

3 août, retour au Hyuga matsuri. Troisième fois que je le fais, donc forcément rien de neuf, je me contente de ressortir cette vidéo créée pour cet article :

Cette fois-ci j’y vais tout seul comme un grand. Tout se passe bien excepté pour le retour. Le rythme haché des routes japonaises conjugué à la fatigue, à la nuit, aux phares dans la gueule et à des averses qui n’arrêtaient pas d’alterner avec de brèves accalmies fit que ce fut un véritable calvaire de regagner les pénates pour prendre un bain. Cela mis à part, flâner au matsuri fut une nouvelle fois bien agréable même s’il n’est pas le matsuri le plus original qui soit. La photo a été prise sur la petite aire herbeuse située entre la gare et la scène où défilent les participants :

hyuga-matsuri

Pour le 4 août, eh bien les averses rencontrées sur le chemin du retour étaient un signe précurseur : un énième typhon passant à proximité de Miyazaki (cette-fois-ci très près), de considérables masses d’eau nous tombèrent dessus et nous contraignirent à glandouiller tout le long de la journée à aller ici et là pour faire du shopping… et du base-ball au batting center.


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Je repompe ici la petite note publiée alors sur mon compte Facebook :

Les Nouvelles Aventures d’Olrik au Japon : Toujours un temps de merde, la faute a un nouveau typhon qui approcherait. De rage, m’en suis alle beigner quelques balles au batting center. Pas mecontent de cette premiere experience : sur 40 balles envoyees, j’en ai touchees 35 et envoyees joliment valdinguer au loin 5. Bon, la vitesse etait la plus faible (70km/h) mais pour quelqu’un plus habitue a tripoter les queues (de snooker) que les bates, il y avait de quoi de sortir de l’endroit avec un peu d’auto-satisfaction. Une video a ete prise mais vous ne la verrez jamais, histoire de ne pas vous ecoeurer definitivement des dons que dame Nature a offert au petit Olrik a sa naissance. Sinon, j’ai achete le livre qui suit. 750 yens pour une premiere edition (le poster intact est a l’interieur) , que demande le peuple ?

Pour le livre, il s’agit de celui-ci :

shinoyama breezy day

Pour l’expérience baseballistique, assez sympa quoiqu’un peu limitée. En vérité je vous le dis, ça ne remplace pas un bon match de rugball dans Cobra. La photo a été prise à l’arrivée, sur le parking, ce batting center se situant en hauteur :

batting-center

La petite fille ne connaissait pas son bonheur. Dans quelques instants elle allait voir ce qu’est un batteur, un vrai.

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10 Commentaires

  1. Soudain je réalise que google maps me permet de refaire un tour dans les coins où je suis allé au Japon. Me voilà bloqué dessus pendant un moment…

    J’aime beaucoup la photo du matsuri de Tsuno. Cet alignement du meneur et du mokoshi sur le marquage au sol, etc…

  2. Mieux vaut tard que jamais. Et oui, je confirme : t’as pas fini de rester scotché devant ton écran. Extrêmement prenant de refaire certains parcours, surtout qu’il y a maintenant la nouvelle version de Google maps (que je ne peux pas intégrer ici, malheurerusement) avec une résolution incroyable même pour les coins paumés.

    Pour la photo de Tsuno, elle a été prise, elle et d’autres photos et vidéos, à reculons. Fallait d’ailleurs faire gaffe car les gars allaient parfois quand même à un bon rythme : un faux pas, une chute sur le cul, et compte tenu de l’inertie du machin pour s’arrêter on pouvait vite se retrouver avec de la purée d’Olrik.

    PS : au fait, où as-tu traîné tes sandales au Japon ?

  3. J’ai eu l’occasion de me faire un petit baroudage avec mon père. Depuis la capitale, Matsumoto, à travers les montagnes, Takayama, Gero (où y’a un onsen qui bute y paraît, je l’ai pas trouvé si dingue… ça marche mieux si on est un japonais stressé j’imagine), puis un tour sur Kyûshû à Kagoshima, Beppu, un passage sur Kyôto et retour à Narita.

    Pour un premier voyage de découverte, j’ai bien eu l’occasion de voir différents types de paysages et tailles de villes. 😉
    Mais bon après 3 ans ça commence à faire un bail maintenant, j’ai bien l’intention de me réinjecter une dose l’année prochaine.

  4. Oui, bon programme pour un premier voyage. J’ai aussi fait Takayama pour mon premier et j’en garde un excellent souvenir, loin des grandes villes habituelles. J’aimerais bien faire Beppu un jour, pas si loin de Miyazaki par le train. D’ailleurs, si jamais Miya est sur ton programme l’annee prochaine, donne signe de vie, il y a de fortes chances pour que j’y sois aussi.

    • Ça serait avec grand plaisir ! Mais je pense que mon prochain programme sera plus orienté est/nord. Avec sûrement un passage à Niigata (ville jumelée avec Nantes, y’a pas mal d’interaction en ce moment).

  5. Moi qui ai passé pas mal d’années à Nantes, tu m’apprends cette histoire de jumelage. Intéressant, celui de Bordeaux avec Fukuoka a donné lieu à pas mal d’échanges et de festivités, si Nantes et Niigata pouvaient suivre la même voie…

  6. Si tu as encore un point de chute à Nantes (genre des amis) il y aura pas mal de choses l’été prochain (si tu n’es pas au japon) autour du Château. Le plus gros budget français pour un événement sur la culture japonaise de ce qu’on m’a dit, avec des armures authentiques, divers artistes, etc… J’ai des infos au fur et à mesure par l’intermédiaire d’une asso. 😉

    • Il y a justement de fortes chances pour que je sois au Japon. Dommage, sans cela j’y aurais certainement fait un tour.
      J’y suis retourné il y a trois ans et j’étais retourné voir l’île Versailles. Déception : ce dont je gardai un bon souvenir quand j’étais lycéen m’a paru passablement toc. Ce serait bien que ce parc japonais bénéficie d’un petit lifting pour toutes ces festivités à venir.

      • C’est vrai que le jardin de l’île est plus d’inspiration japonaise qu’autre chose. Mais il est aussi un peu adapté au climat européen, avec aussi les aquariums de poissons locaux, ça reste un parc agréable et il a le mérite d’exister. Difficile après tout d’avoir le vrai Japon en dehors du Japon.
        Les français qui connaissant bien la culture japonaise sont tout de même assez rares, pas forcément facile d’en trouver pour s’en occuper.
        La France reste assez pauvre en culture Japonaise à part quelques manga pour ados. C’est compréhensible vu l’éloignement en terme de kilomètres et historiquement après tout, mais une évolution lente s’opère. 🙂

  7. Effectivement, ce parc fonctionnait avec moi tant que je n’étais pas allé au Japon. Quand je l’ai revu après plusieurs voyages là-bas au compteur, il m’a un peu fait mal aux yeux. Et il a totalement laissé ma femme indifférente. Le détail qui tuait tout le charme : des putains de tags sur des pierres laissés par des abrutis. Mais en dehors de cela et pour des personnes qui n’ont jamais traîné leurs basques là-bas, c’est un parc tout à fait honorable, c’est clair.

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