Pouvoir estival des Japonaises sur les statues

Aujourd’hui, c’est l’été. Bon, on s’en fout un peu mais moi, invariablement ça me projette à des milliers de kilomètres de là, dans la rude moiteur de la fournaise estivale du Japon. Les promenades peuvent être douloureuses, mais d’une douleur lénifiante, qui vous fait vous délecter un peu groggy des multiples glaces consommées la journée durant, des bières glacées englouties le soir devant la TV, et des silhouettes légèrement vêtues et à haute teneur bijinesque, qui vous donnent l’impression de tomber à chaque coin de rue sur la plus belle femme que vous ayez vue dans votre sinistre existence.

Dans ces conditions, vous comprendrez qu’il vaut mieux se balader seul qu’accompagné tant il est difficile de se contrôler. On a très vite mal aux muscles orbitales à force de faire le caméléon en marchant et on termine la journée tout étonné de n’être point béatifié tant la Tentation de l’autre vous semble une aimable plaisanterie en comparaison.

Vade retro bijinas !

Du coup, j’envierais presque le gros bonhomme de la photo suivante. OK, la vue de la jolie Gorgone l’a pétrifié, mais au moins ça ne l’a pas empêché de se faire plaisir une dernière fois. Du simple guano ? Vous êtes naïfs.

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3 Commentaires

  1. Je ne m’attendais pas à cette chute….à cette giclée. Impossible de rester de marbre.
    C’est l’été et je me suis déjà fait trois torticolis.

  2. « C’est l’été et je me suis déjà fait trois torticolis. »

    Pas mal. moi, c’est moins la gloire. Après avoir passé des semaines dans mon bureau à mater les 4 saisons de Mad Men, je commence à faire un peu « Dracula prince des vampires ». Va être temps que je reprenne des couleurs dehors à voir où en est la mode féminine. Mais pas d’illusions, inutile d’espérer ça dans la vraie vie :

  3. N’en j’tez plus ! Cette femme me tue… elle est d’une splendeur, maman.

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