Kiyoshi Kurosawa sur France Cul

Voilà un post à peu de frais mais enfin, c’est pas tous les jours qu’on entend Kiyoshi Kurosawa sur France Culture. Il s’agit d’Hors Champs, l’émission de Laure Adler, laquelle semble connaître et aimer la filmo du cinéaste mais qui alterne le bien vu au burin dans ses approches des films. Pas sûr que cela donne envie de les découvrir à ceux qui ne les connaîtraient pas, et pas sûr non plus que les aficionados y découvrent grand chose. Restent quelques remarques intéressantes et le frisson d’entendre le Clair de Lune de Débussy tout en se remémorant une sublime scène.

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5 Commentaires

  1. Vais me faire tatouer France cul sur l’épaule bientôt.

    Chouette interview. J’ai été marqué aussi par cette scène finale. Quel soulagement il faut dire. Mais aussi lumineuse et nécessaire soit elle, j’ai l’impression qu’elle occulte, si je puis dire, le message de Kurosawa (comme délivré à France culture), à savoir que le désir et la passion du gamin pour une activité redonne corps à la famille, car c’est plutôt le don du mioche qui illumine soudainement cette histoire d’une manière quasi surnaturelle.

    J’en suis resté quelque peu pantois et me console avec un message plus universel.
    http://youtu.be/1HQJGrGhv9A

    Salutations

  2. Oui, en effet, « quasi surnaturelle ». Il y a dans la dernière demi-heure quelque chose d’irrationnel dans la succession invraisemblable d’événements qui tombent sur la famille et dans cette performance finale quasi fantômatique, hors du réel. C’est tout-à-fait cohérent par rapport à l’univers de Kurosawa. Et la remarque d’Adler par rapport à l’humanité des fantômes qui apparaît comme supérieure à celle des vivants pourrait s’appliquer ici. A la fin, la famille est vivante mais est morte métaphoriquement (le gamin avec sa chute dans l’escalier, le père en heurtant le caniveau avec sa tête et la mère à travers l’agression chez elle et son escapade avec son agresseur) : d’une certaine manière, ils sont lors de cette scène des revenants. Et la rédemption finale n’est plus aussi remplie d’espoir puisqu’elle n’est pas à la portée de tout un chacun, il faut être « mort ».

  3. En effet, ça devient cohérent dis comme ça. J’avoue que je suis passé un peu à côté de cette dimension, ne connaissant pas bien non plus la filmographie de Kurosawa.

  4. Ça te fait pas mal de bons films à découvrir, à condition de slalomer entre les mauvais. A mon humble avis, ses pinku sont à fuir. Cure a été en ce qui me concerne son premier film vu en salle. Une bonne claque, et peut-être une bonne introduction à son univers.

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