Love & Loathing & Lulu & Ayano (Hisayasu Satô – 2010)

Soyons clairs : on se précipite sur un nouveau film d’Hisayasu Satô un peu comme le ferait un de ces pervers entrant dans un magasin de pantsu usagés, en proie à la culotte plus fraîchement tâchée et à la plus odorante poisse. Ah ! Muscle, Horse, Woman and Dog, Pleasure Masturbation : New Wife Version, que de subtils bijoux dans le crapoteux et le déviant. Et finalement des films qui sont loin d’être sans intérêt dans leur propos.
Car, soyons clairs là aussi : s’il n’y avait pas cet univers entre rêve et cauchemar, cette représentation vide et angoissante de l’urbanisme, cette dualité beauté / horreur, ce rapport dominant/dominé comme métaphore de la hiérarchisation de la société japonaise, l’utilisation des nouvelles technologies pour assouvir sa libido et bien d’autres thèmes encore qui enrichissent ses films, eh bien ces films, malgré leur durée souvent très courte, seraient souvent un véritable supplice à mater.

Un univers sale et pas inintéressant donc que celui de ce bon vieux Hisayasu Satô.

 

En plus, le mec touche sa bille au bowling.

Mais ça, c’était au bon vieux temps des 80’s et des 90’s. Qu’en est-il des années 2000 ? D’abord un segment là aussi pas inintéressant dans un film à sketchs sur l’œuvre d’Edogawa Ranpo (Ranpo Noir, 2003) :

 

Une femme qui baise dans un lieu sordide avec son mari amputé des quatre membres : HISAYASU SATO EN FORCE !

On se dit alors que le père Satô, avec ce court-métrage plein de promesse, s’apprête à renaître de ses cendres avec peut-être plus de moyen à sa disposition (souhait pieux mais pas forcément judicieux concernant Satô puisque la force de certains de ses films est justement venue du fait qu’ils étaient réalisés avec deux, trois bouts de ficelle). Patatras ! C’est alors que sort l’indigent Shi-Sei, d’après un roman de Junichiro Tanozaki :

 

Evidemment, vu comme ça ; on se dit que ce Shi-Sei n’a pas l’air mal du tout. Mais ne vous y trompez pas. Derrière ce film sur une étudiante qui se fait kidnapper par un tatoueur se cache un film mortellement ennuyeux.

Un court métrage réussi, un long calamiteux : 1-1 partout, la balle est  nouveau dans les pieds de Satô pour essayer de donner un certain vent frais à sa carrière. Tel Marc Landers il s’élance  sur le ballon alors qu’il vient juste d’être posé sur le rond central, arme son puissant pied droit, balance un pointu hallucinant dans la pauvre baballe qui effectue alors une trajectoire rectiligne dans la lucarne droite des buts adverses. Rentrera ? Rentrera pas ? Ben, en fait, un peu comme un épisode d’Olive et Tom, il faudra attendre l’épisode suivant pour avoir la réponse. J’avoue en effet être un peu dubitatif devant ce…

 

Namae no nai onnatachi (aka Love & Loathing & Lulu & Ayano)

… sorti l’année dernière. Par certains détails, indubitablement, on se trouve devant un film de Satô. Mais un Satô un peu louche (ce qui est un comble), qui lorgne du côté d’un cinéma plus maintream. Le film a beau aborder le milieu de l’industrie du porno, en comparaison des films satoesques des 80’s il faudrait être bien bégueule pour s’effaroucher de cette histoire, jugez plutôt :

Junko, une jeune OL vivant encore chez sa maman, tombe un jour dans la rue sur un type qui lui propose une activité qui lui permettrait de vivre dans la peau d’un autre personnage. Curieuse, elle se rend à son agence qui s’avère être une société de films pornos. Un peu effarouchée au début, elle prend assez vite goût à cette activité qui lui permet d’incarner Lulu, actrice nunuche (« moe », comme disent les otakus) spécialisée dans le tournage d’ « AV cosplay ». Parmi ses collègues de travail se trouve Ayano, de son vrai prénom Yoko, qui est sa parfaite antithèse : sans illusions sur le milieu de l’industrie du porno, et d’un tempérament de feu. Normal : elle est une ex-chef de gang. Malgré leurs différences, ou plutôt à cause d’elles, les deux femmes vont sympathiser…

Dès les premières minutes, le spectateur familier de Satô se sent en terrain connu. On se trouve face à un Tokyo étouffant d’asphalte et de béton :

 

… au milieu duquel navigue une jeune femme innocente, perdue, et dont les lunettes semblent apporter un fragile apport d’acuité par rapport au monde qui l’entoure :

 

Lorsqu’elle va les perdre lors d’une bousculade, on a l’impression que la dernière barrière qui la protège d’une certaine innocence vient de sauter :

 

L’homme qui les lui tend est ce patron d’une agence de films pornos. Le costard cravate est rassurant et la voix, posée, propose à la jeune femme une offre d’emploi séduisante :

« Ne serait-il pas amusant de devenir quelqu’un d’autre ? »

La jeune femme ira voir par curiosité l’agence et se retrouvera très vite embringuée dans le tournage d’un film. Arborant une perruque blonde, elle fait son baptême du feu dans une scène de viol :

 

Autre motif Satoien, celui de la représentation de la sexualité via un écran, symptôme d’une époque moderne qui enferme l’individu dans une sexualité digitale au détriment d’une sexualité vécue. Ce que semble suggérer cette façon de montrer la scène, c’est qu’il y a dans l’esprit de Junko une sorte de distance, de conscience qu’elle va jouer dans un film porno, dans quelque chose de sale, finalement à l’image de ce photogramme pixellisé et aux couleurs dégueulasse. Logiquement, le premier assaut de son partenaire provoquera chez elle une réaction de petite fille terrorisée :

 

Prostrée à l’autre bout du plateau, il faudra les paroles un brin menaçantes du réalisateur pour l’inciter à reprendre son poste. Ce qu’elle fera, mais l’image sera cette fois-ci parfaitement nette :

 

Fixée non loin de la vision de Junko, la caméra nous montre directement cette scène de viol collectif. Pas de pixels disgracieux, la chair ressemble à de la chair et Junko, soudainement toute à son personnage de cosplayeuse otaku, se met à crier : « laissez-moi, je dois aller au Comicket ! ». La transformation est faite : Junko sera dorénavant Lulu.

Finalement, ces vingt premières minutes auraient pu constituer le canevas d’un des films de Satô dans les 80’s. Récit d’une transformation, d’une « chute » dans une déviance pour mieux se révéler, s’élever. Mais pour une fois, ce qui intéresse Satô est le détail de cet épanouissement. Et là, je vous prie de croire qu’il faut se les pincer pour croire ce que l’on voit défiler à l’écran. Possédée par son personnage de nunuche cosplayeuse, Junko/Lulu n’a de cesse d’infliger au spectateur une foultitude de mignardises, de ces minauderies qui font bêler « moe ! » à l’otaku de base mais qui donne illico des envies de meurtre à toute personne normalement constituée.

 

Après le chat à neuf queues, la petite chatte à neuf avatars.

Lulu est à l’aise dans son rôle d’AV idol débutante, tellement à l’aise qu’elle ne quitte plus ses frusques de cosplayeuse dans la vraie vie :

 

Ce plan répond à celui du début du film dans lequel on voyait Lulu version binoclarde. Ici, l’absence de lunettes permet de ne plus voir les anfractuosités de quotidien et de s’y noyer totalement. Et quand elle les remet pour les besoins de sa vie d’OL, c’est pour voir ça :

 

Une collègue, elle aussi dans un rôle, elle aussi dans des mignardises pour essayer de plaire. Que ce soit dans l’univers des AV ou celui des salary men, il n’y a finalement pas grande différence. Le premier est d’ailleurs plus séduisant puisqu’il donne l’illusion de maîtriser son destin en devenant assez rapidement  une « star » alors que l’O.L doit louvoyer indéfiniment à coups de sourires et de tasses de café pour gravir les échelons de sa société. C’est plus simple pour Lulu : on lui fait des propositions de rôle, à Lulu de les accepter pour monter en grade.

Reste que ces propositions sont parfois bien peu glamours. Ainsi, dans le parcours qui doit propulser Lulu au rang d’AV Idol, il y a la nécessaire…

 

Scène de sodomie.

Et là, on se dit que quelque chose est en train de germer dans le film du père Sato. La représentation de la déviance n’est plus la même que celle d’antan. Elle est finalement à l’image de ces otakus qui vont d’un côté mater des anime de magical girls à la guimauverie insondable, et de l’autre regarder des AV dans lesquelles on verra une institutrice sexy se faire sauvagement violée par une meute d’étudiants. Elle est à la fois violente, sans limites et coulée dans un coulis culturel de mièvrerie, exacerbation de ce que tenta de faire un jour Lulu quand elle était gamine :

 

Comme toute petite fille, elle s’essaye à jouer à la grande personne en se maquillant et en s’habillant d’une robe de princesse (achetée par son papa fraîchement divorcé). Malheureusement, lorsque sa mère la surprend c’est pour déchirer illico la belle robe en la traitant de petite pute. Bien des années plus tard, alors qu’elle habite toujours chez maman (plus possessive et rabaissante que jamais), Lulu lâchera les soupapes d’une libido comprimée pour s’accomplir dans ce personnages d’ingénue cosplayeuse prête à offrir son derrière à tous les sévices imaginables, du moment qu’ils permettent d’accéder au rang de « star » – de « princesse » devrait-on dire.

On voit tout ce qu’il peut y avoir de malsain dans ce personnage arborant sans cesse une pureté imbécile (lors d’une interviewe, un journaliste lui demandera, en vain, de parler normalement), qui joue à l’ange pour s’élever dans l’industrie du porno sans comprendre qu’elle prépare en réalité sa chute. Après le Black Swan d’Aronovski, on aurait finalement pu intituler ce film « Pink Swan ».

« En réalité »… la réalité, elle la connait bien Ayano. Collègue de Lulu lors de leurs débauches sur pellicules, ancienne loubarde, elle n’attend rien des vidéos qu’elle tourne. Si, juste une chose : du fric. Pour la gloire, elle s’en tamponne, elle connaît trop les rouages du milieu (son petit ami est celui qui a recruté Lulu dans la rue) pour savoir ce qu’elle a à perdre en allant trop loin. Comme lulu, elle veut maîtriser sa vie, du moins le fait-elle en ayant les pieds solidement ancrés sur terre et avec une volonté de fer. Une scène nous la montrera engueulant d’importance un acteur qui s’apprêtait à tenter sur elle une sodomie. « Moe », Ayano ne l’est pas vraiment. Quand ça ne va pas, elle prend sa batte de baseball et se défoule sur son traversin, quand ce n’est pas sur le crâne d’un yakuza venu réclamer les dettes de son petit ami.

Et poutant, malgré ce caractère que tout oppose à celui de lulu, Ayano va s’attacher à la nunuche. Et ce sera l’occasion pour Satô de tourner la scène la plus sensuelle de sa carrière, la plus dénuée de scories déviantes. Dans le feu d’une discussion amicale, Lulu fait gicler sa canette de bière au visage d’Ayano. Celle-ci réplique aussitôt avec la sienne ce qui provoque une réaction en chaîne : d’autres canettes y passent, puis c’est la nourriture. Les vêtements trempés sont ôtés et les deux jeunes femmes, hystériques et hilares, se retrouvent sur le sol à lutter.

Atmosphère bien inhabituelle chez Satô qui nous a habitué à des façons de purger son mal être moins heureuses. Après l’hystérie communicative, Lulu et Ayano seront totalement apaisées et dormiront côte à côte, nues et légèrement recroquevillées au milieu d’un grand lit. On songe alors à deux sœurs jumelles dans le ventre maternel :

Inutile de dire que le symbole n’est pas monnaie courante dans l’œuvre de Satô. Décidément, on nous l’a changé !

Au-delà de cette assimilation, il y a une totale complémentarité : Ayano est aux yeux de Lulu la grande sœur, la confidente que l’oppression de sa mère ne lui a jamais permis d’avoir tandis que Lulu est aux yeux d’Ayano l’enfant que cette âme de fer a étouffé en elle. Et son côté « petite fille » lui permet inconsciemment de toucher en elle la mère qu’elle s’apprête à devenir (elle est enceinte de quelques mois). Inquiète de sa progéniture, elle fera comme la maman du Petit Chaperon Rouge, qui lui demande de ne pas s’écarter du droit chemin. Au courant du film dans lequel doit participer Lulu et qui doit tourner au viol collectif, elle lui déconseillera de s’y rendre. Lulu sera dès lors prise dans un dilemme, partagée entre suivre la voie qu’elle a jusqu’à présent suivie sans aucunes limites, et suivre la voie de la raison.

Elle choisira finalement la première :

Et c’est parti pour un sale quart d’heure.

Le récent suicide d’une actrice alors qu’elle participait malgré elle à une scène de ce type (on comprend ici que ces viols collectifs sont souvent préparés sans toucher mot à l’actrice) n’aura pas suffi à l’en dissuader. Encore une fois, on songe à l’héroïne de Black Swan qui, bien que terriblement blessée, décide malgré tout de poursuivre la représentation quoi qu’il lui en coûte. C’est l’accomplissement à tout prix plutôt que de revenir à une vie qui n’est de toute façon plus possible. Lulu s’est en effet grillée auprès de ses collègues de travail :

« Lulu » ?! Kekseksa ?!

Et le cordon avec la mère a définitivement été coupé lors d’une scène où Lulu la surprend à faire la chaudasse avec un amant de beuverie, elle le censeur qui lui avait autrefois vertement reproché de se mettre du rouge à lèvres :

En soi, que Lulu quitte ce cocon familial opprimant ne serais pas une mauvaise chose. Mais il l’est dans la mesure où Lulu est une grande gamine de 22 ans pas encore prête à voler de ses propres ailes. Des ailes, elle peut en avoir :

… mais ce sont de ridicules protubérance en carton attachées dans son dos pour les besoins d’un film. Pour ce qui est de voler soi-même dans le Tokyo urbain à la Satô, c’est une tout autre histoire :

Là, Lulu n’est plus la fée Clochette mais plutôt Ophélie descendant les eaux. A la différence que Lulu n’est pas encore morte. Mais en prenant la décision de participer au tournage d’un gang bang, elle s’y prépare.

! SPOIL !

Mais comme dans tout bon conte de fée, c’est sans compter sans l’intervention d’un chevalier servant, chevalier qui avait été aperçu au début du film :

Eh oui ! Lulu a son fan number one en la personne d’un otaku obèse. Il y a évidemment du cliché dans cette situation, d’autant que Satô en remet une louche en nous le montrant se répandre en invectives meurtrières (« je vais tous vous tuer ! ») sur des forums, vis-à-vis d’internautes qui ne partagent pas son goût pour les performances de Lulu. Mais si l’on aborde Namae no nai onnatachi sous l’angle du conte moderne, ce personnage prend et donne une tournure intéressante au film. S’étant infiltré sur le plateau du tournage pour participer en tant qu’acteur, il n’hésite pas à intervenir, tel un Bayard en calebute, sur le premier agresseur :

Regarde pétasse ! Mate un peu mon vibro Black & Decker ! Gniii…

Gni ? j’ai mal là !

Preux chevalier, mais bientôt véritable ogre qui tue un à un les acteurs du plateau. Scène invraisemblable, irréelle puisque les victimes préfèrent attendre de se faire trucider plutôt que de prendre leurs jambes à leurs couilles. Très vite, on a l’impression d’assister à une scène d’Ichi the Killer :

Paint it red

Avec au milieu Lulu, la princesse, ou plutôt, pour reprendre l’expression de l’ogre, la déesse qui a été préservée de toute profanation. Un retournement s’opère alors. L’intervention de ce chevalier sous cholestérol est bien un acte salvateur, mais pas parce qu’il a sauvé Lulu du gang bang. Simplement, il lui a permis d’ouvrir les yeux sur ce fantasme imbécile de devenir Lulu (1), une star de l’industrie AV, en rejetant Junko, jeune femme fragile qui a raté (pour l’instant) sa vie. Que l’otaku le veuille ou non, elle n’est pas Lulu, elle est à la fois Lulu et Junko, deux facettes de sa personnalité, facettes imparfaites mais qui sont comme deux étapes complémentaires à sa recherche d’une vie réussie.

T’as entravé gros porc ?

Geste révélateur : Lulu se conduit comme Ayano, montrant par là une nouvelle facette en devenir de sa personnalité : celle d’une Junko/Lulu dominatrice. Bon, on sait ce que ça donne chez Satô les femmes dominatrices, mais il semblerait qu’il n’y ait là rien de porté sur les lanières de cuir et les boules baillon. Pour Lulu, la dangereuse descente des eaux s’est arrêtée :

Elle peut sortir de sa barque et affronter la vie, transfigurée par sa récente expérience et sa rencontre avec la pugnace Ayano :

Tandis qu’Ayano, au contact de la douce Lulu, se sera apaisée et se préparera à devenir mère :

Et pendant ce temps, d’autres jeunes femmes tomberont dans les mailles de l’industrie du porno :

Une sur trois en fait. Pas besoin de dire laquelle.

Les dernières images du film montrant Lulu et Ayano au milieu d’une couleur bleutée laissent cependant un goût étrange tant cette couleur fait sens pour le spectateur habitué aux films de Satô. Est-ce vraiment un happy end ou un happy end momentané, qui sera forcément balayé à un moment ou à un autre par la ville ou la mer à la Sato (2) ? Difficile de trancher. Une chose est sûre : le spectateur doit se garder d’être trop définitif vis-à-vis de ce film à l’esthétique mièvre et mainstream.

Namae no nai Onnatachi est disponible en DVD chez Happinet.

 (1) la traduction du titre serait : « les femmes sans nom ». C’est toute la difficulté du personnage de Lulu qui, entre Junko la ratée et Lulu le personnage inconsistant d’Adult Video, a du mal à se forger une identité propre. Et c’est la même chose pour Ayano qui reprendra son copain qui l’appellera maladroitement sous son nom d’actrice.

(2) Deux décors largement utilisés par Satô dans sa filmographie.

Lien pour marque-pages : Permaliens.

4 Commentaires

  1. Il y a un petit côté Bronson Lee chez Sato, sur le gif. C’est quoi, un docu de la BBC sur le bonhomme ?

    J’avoue que, ayant une copie de ce film sans sous-titres, je l’ai maté en accéléré comme on feuillette une BD inconnue à la recherche d’éventuelles bulles érotiques qui viendraient pimenter l’histoire.

    La scène de lancer de bière dans la cuisine est touchante. C’est le mot.

  2. « je l’ai maté en accéléré comme on feuillette une BD inconnue à la recherche d’éventuelles bulles érotiques qui viendraient pimenter l’histoire. « 

    Expérience déjà éprouvée maintes fois devant d’obscurs roman porno sans sous-titres. Les courbes en action de Naomi Tani peuvent parfois se suffire à elles-mêmes. Mais pour ce film de Satô, l’exercice est sans doute décevant.

    Pour le gif, il vient d’un épisode de Japanorama, sorte de version BBC et en beaucoup, beaucoup plus soft, de Drink Cold :

  3. L’épisode où l’on voit les fameux « 4 démons du pinku eiga » est le troisième de la première saison.

  4. Ouh, ça m’a tout l’air intéressant ça…

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