(Poster) La série des Nihon kyôkayu-den

En 1963, le public japonais est accaparé par le petit écran. À tel poin que la même année, l’affluence dans les salles obscures diminue de moitié. Le cinéma japonais doit revoir sa stratégie afin d’être plus conforme au goût populaire et refaire revenir les spectateurs. C’est ainsi que la Toei décide de délaisser ses jidaigeki (films historiques) pour les films de yakuzas, plus contemporains. Le temps fort de cette stratégie fut les 11 films de Nihon kyôkayu-den (Histoire des yakuzas japonais), sortis entre 1964 et 1971.

Rien de révolutionnaire dans ces films, on assiste à l’habituelle confrontation entre yakuzas à l’ancienne, c’est-à-dire avec encore un code de l’honneur, et les modernes, plus voyous. Beaucoup de clichés, peu de risques, on a pu reprocher à cette série d’être un peu terne par rapport à d’autres productions du même genre. Mais si on est sensible à ces vieilles recettes, nul doute que le visionnage de ces films peut procurer un certain plaisir, surtout si l’on est un inconditionnel du Clint Eastwood Japonais, Ken Takakura.

Voici la liste des 11 films et leurs affiches (cliquez pour agrandir).

1. Nihon kyokaku-den. (1964)

2. Nihon kyokakuk-den: Naniwa-hen. (1965)

3. Nihon kyokakuk-den: Kanto-hen. (1965)

4. Nihon kyokakuk-den: Ketto Kanda-matsuri. (1966)

5. Nihon kyokakuk-den: Kaminari-mon no Ketto. (1966)

6. Nihon kyokakuk-den: Shiraha no Sakazuki. (1967)

7. Nihon kyokaku-den: Kirikomi. (1967)

8. Nihon kyokaku-den: Zetsuen-jo. (1968)

9. Nihon kyokaku-den: Hana to Ryu. (1969)

10. Nihon kyokaku-den: Nobori-ryu. (1970)

11. Nihon kyokaku-den: Dosu. (1971)


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5 Commentaires

  1. Hana to Ryu. Très belle, et j’aime bien le sous titre: Hoeru nobori ryu, kyoran no dosu…

    « Dragon rugissant et poignard fou »??? Ca fait sans doute référence au tatouage et au statut de jeune loup du personnage principal pour la première partie et au bain de sang qui va se produire dans le film j’imagine pour la deuxième…
    Ha! Pas facile à traduire ces expressions yak! Une idée?

    • On dirait que ta traduction est bonne, surtout comparée à ce qui se passe dans le film. Là, je suis un peu démuni car je ne l’ai pas vu.
      Juste pour « nobori » : le dragon rugissant « qui s’élève ». J’imagine que dans le film le héros monte en grade au sein de son clan.

  2. Ha oui, la nuance est pas facile à placer si on veut un sous-titre qui pète… Mais je suppose que les fans ne s’arrêteraient pas à ça 🙂

  3. Bon sang Martin, j’ai l’impression de revenir presque 30 ans en arrière, à l’époque où un camarades me filaient les ultimes « doubles » pour compléter un album Panini. Finalement, on n’a pas beaucoup changé.
    Un grand arigatô, je file de ce pas mettre à jour l’article.

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