Shimbashi=>Daiba Virtual Tour

En février 2005, lors de mon second voyage au Japon, je m’étais promis que je ne retournerais pas une seconde fois à Odaiba.

Durant l’été 2006, après y être finalement retourné, je me jurai que ce serait la dernière fois.

À l’été 2009, j’y allai une 3ème fois mais cette fois-ci, c’était sûr, c’était la der des ders.

Bon, en attendant donc que j’y retourne, selon toute logique, une 4ème fois, je crois qu’il va bien me falloir un jour écrire un article sur cet endroit de Tokyo à la fois dispensable et magnétique. Qu’y a-t-il donc de spécial ? des magasins, des loisirs, et une foule monstre. Je n’ai jamais compris pourquoi j’y suis allé trois fois pour voir et faire à peu près les mêmes choses. En fait, je crois qu’inconsciemment je me fais avoir par son aura mystérieuse. Construit sur une île artificielle, cet endroit n’est accessible que par un pont gigantesque qui répond au nom ozien de « Rainbow bridge ». Pas de doute, l’endroit qui se trouve à l’autre bout d’un pont avec un tel nom ne peut être que magique, on se doit d’y aller.

Ça commence avec la ligne Yurikamome que l’on peut emprunter à Shimbashi. Début prometteur : on entre dans une navette aérienne dont on s’aperçoit très vite qu’elle fonctionne sans conducteur. Avec de la chance, on peut s’installer en tête du wagon et admirer le défilement du paysage. Ce n’est pas que celui-ci soit particulièrement beau. C’est juste que, voilà, c’est Tokyo. Comme une impression de lui parcourir un peu l’échine avant de la remonter par les flans afin d’accéder l’à une de ses extensions via ce Rainbow bridge. C’est un bordel de buildings et d’infrastructures qui défile sous vos yeux alors que vous vous trouvez peinards dans le cocon d’un engin futuriste. Voyage de seulement dix minutes mais voyage qui vous fait oublier la vacuité de la destination. On n’y sera pas raisonnable, on consommera, on ne verra rien d’authentique, et c’est justement cela qui sera bon. Finalement, on se sent un peu comme ces sales gosses s’apprêtant à rejoindre l’île des plaisirs dans Pinocchio. Le temps de quelques heures on sera des ânes, mais des ânes heureux de l’être.

Allez, entrez, prenez place à bord du train 784 à destination d’Odaiba. Il desservira les stations de Shiodome, Takeshiba, Hinode, Shibaura- futô, Odaiba kaihinkôen et Daiba. Exceptionnellement, ce train sera conduit par Olrik. Nous espérons que vous apprécierez la musique du groupe Byul et que vous ferez un agréable voyage.

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4 Commentaires

  1. Incroyablement naze ce coin, m’y suis rarement autant emmerdé! 🙂 Ca à ouvert quand d’ailleurs? J’y ai été en 2001, et à l’époque les Kansai-iens n’avait que ce mot à la bouche … brrrr

  2. Je ne sais pas ce que cela donnait en 2001. Pour ma part, exceptée la première fois, c’était à chaque fois dantesque car ça coïncidait avec les ultimes jours de vacances des petits Japonais. Un monde pas possible, l’empire de la consommation dans toute sa splendeur. Assez stupéfiant, après, y aller 3 fois, je reconnais que c’est un peu de l’inconscience.
    Petite excuse toutefois : il m’était difficile de ne pas m’y rendre l’été dernier juste pour le plaisir de montrer à mon gamin le Gundam en taille réelle. Franchement, ça valait le coup de voir ce truc.

  3. C’était bien calme de mon coté (en juillet), me reste juste le souvenir d’un restau italien correct et d’une berge deserte. Faut croire qu’a l’époque c’était le lieu top prioritaire à visiter! o-baida.. vely good! vely good 🙂

    ah ok, je comprends:
    The area started coming back to life in the late 1990s as a tourist and leisure zone, with several large hotels and shopping malls. Several large companies including Fuji Television moved their headquarters to the island,

    Ils ont du tous être lobotomisés par Bayside Shakedown & autre trucs Fuji-Tv 🙂

  4. Oui, il faut croire que le Odaiba de 2001 devait être différent de celui que j’ai découvert plus tard.

    Tu parles de Fuji TV, le fait est que le bâtiment de cette chaîne est assez rigolo à visiter, avec une sorte de « musée » en évolution permanente sur les émissions du moment. Et évidemment une boutique monstrueuse de produits dérivés. Lors de mon deuxième passage, je me souviens aussi qu’il y avait une grosse attraction sur Hokuto no Ken, attraction que je n’ai pu voir.
    Tout cela pour dire qu’il peut y avoir tout de même des trucs ludiques qui peuvent valoir le coup de passer 2 petites heures à Odaiba. Après, une demi-journée ou une journée entière, faut pas pousser…

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