Bijin de la semaine (5) : Yuriko Hishimi

« Seven ! Seven ! Seveeen ! » Ah ! Ceux qui connaissent la vieille série Ultraseven se souviennent sûrement de l’air du générique de début. Sans doute ne sont-ils pas nombreux en France. Mais au Japon, il y a fort à parier que ces quelques paroles ont le même impact culturel que, chez nous, quelque chose comme , disons, « un cavalieeeeer, qui surgit hors de la nuiiit… ».

Aussi cultissime que Zorro, Ultraseven est une des déclinaisons d’Ultraman. On y retrouve une équipe d’agents spéciaux chargés de contrer les agissements d’ignobles kaijus (monstres géants). Parmi ces agents, évoquons la touche féminine incarnée par le personnage d’Anne, joué par la belle Yuriko Hishimi. Je ne dirais pas que c’est le personnage le plus populaire de toutes les séries qui ont été faites avec Ultraman, mais c’est sans doute l’un de ceux que les téléspectateurs ont le plus appréciés. Il faut dire que son petit minois et sa coupe de cheveux toujours impeccable avaient de quoi taper dans l’œil. Surtout, si le téléspectateur mâle était l’un de ceux qui cultivent ce fétichisme de l’uniforme féminin, fétichisme qui a la vie dure au Japon, il y avait de quoi être aux anges devant cette amazone moderne.

Tu m’étonnes !

Mais parallèlement à cela, il y avait un autre atout chez cette actrice qui permet d’expliquer l’engouement du public à son endroit. Cet atout, on le devine dans la photo de droite qui ouvre cet article. Il y a chez Yuriko un côté « justicière le jour, pin up la nuit » qui est loin d’être désagréable. Assez longiligne lorsqu’elle revêt son uniforme dans Ultraseven, franchement pulpeuse dès qu’elle l’ôte.

Cela est certes bien soft mais montons tout de même d’un cran puisque la belle a aussi joué dans un film de Teruo Ishii. Là, à ce nom, les initiés dressent sûrement l’oreille. Ishii est une sorte de grand prêtre du cinéma déviant japonais. Horreur, sexe, violence sont la routine de l’essentiel de sa filmographie. Le film dans lequel joue Hishimi, Bohachi Bushido : Porno Jidaigeki (1973), n’échappe pas à la règle. Dans ce film de samouraïs, elle enchaîne les scènes de nu avec une belle constance. Harcelée, dénudée de force, pelotée, torturée…  avant de devenir la tortionnaire dans une surprenante scène de lesbianisme avec une femme étrangère. A propos de cette scène, elle avouera, dans un bonus que l’on trouve dans le DVD édité chez Discotek Media, n’y avoir rien compris. Mais y a-t-il forcément grand-chose à comprendre aux directives d’un Ishii ? Là, ça devait être un peu « sois sexy, sois sadique, c’est totalement gratuit mais ce sera de la bonne sur la pellicule ». Autre aveu amusant dans ce même bonus, elle avoue avoir longtemps eu un peu honte de ce film, elle ne voulait pas, par exemple, que ses parents le voient. Elle a depuis changé d’avis, Ishii ayant acquis un statut de réalisateur culte. D’abord entourée de son aura d’amazone angélique dans Ultraseven, elle finit par rejoindre un peu des Reiko Ike ou des Miki Sugimoto, pour notre plus grand plaisir, bien sûr.

Seven ! Seven ! Seveeeen !a

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En promenade dans la caisse d’Ultraseven, la classe!


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Être une justicière ne doit pas empêcher de prendre soin de ses cheveux.

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Avec quelque chose sur le dos.

Sans.

 

 

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Par devant.

Par derrière.

Le genre de collector que j’aimerais bien avoir.

Quelques screens extraits de Bohachi Bushido :

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J’aime pas les étrangères.

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Enfin, un peu quand même.

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Voire beaucoup !

Eh oui ! Pas de chance ma fille, tu es tombée dans les griffes du club des seins nus !

Eh oui ! Pas de chance ma fille, tu es tombée dans les griffes du club des seins nus !

Et pour finir, quelques vidéos :

On commence avec la bande annonce de Bohachi Bushido :

 

Puis les génériques de Play Girls, drama dans lequel Yuriko a joué :

Puis, euh… comment dire ?

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Et on termine avec quelque chose de plus soft mais Ô combien culte :

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3 Commentaires

  1. yeah, « Playgirls »!
    le reste du blog est bien classe mais ce qui m’oblige à poster un commentaire (insipide mais quand même) c’est la présence de cette magnifique série regroupant toutes les stars du pink eiga 70’s et autres bijin de films cultes pour otaku de bon goût.
    vous venez de gagner un lecteur, bonne continuation!

    • Merci pour ce commentaire sympa.
      Pour ce qui est de ma série « bijin », la matière est tellement rafraîchissante et inépuisable (j’en découvre tous les jours) que je ne peux que la continuer.
      A bientôt donc pour d’autres pin up des 70’s.

  2. Adorei os peitinhos bati duas para ela, mas a bunda e muito feia parece uma tabua.

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